Le marais des Intrigues, ( quête, départ et fin )

Après avoir récupéré son sabre et repris quelque peu ses esprits suite au combat, Chaotic avait suivi le reste du groupe, préférant ne plus rester isolé maintenant qu'ils se trouvaient en milieu clairement hostile. Une nouvelle arrivante les avait "sauvés" du destin tragique qu'aurait été le leur s'ils étaient restés face au dragon, mais cette dernière devait être en réalité une menace bien pire... L'aura qu'elle dégageait faisait partie des plus puissantes que le drow avait jamais rencontré, et bien que sa douceur apparente et son ton amical contrastait totalement avec cette impression, il ne remettait pas en doute son ressenti. En effet la plupart des êtres puissants de ce monde savaient déguiser les apparences afin de mieux tromper les esprits faibles... Mais Chaotic n'était pas de ceux-la.

Au contraire, le reste du groupe semblait totalement subjugué par la demoiselle et suivait sans broncher ses ordres, lui emboitant le pas naturellement... Une telle docilité était étonnante, même pour des soldats peu enclins à la méfiance. Peut-être étaient-ils sous l'emprise d'un quelconque envoutement... Mais dans ce cas, pourquoi ne l'était-il pas lui-même ? Sa cécité l'empêchait-elle d'être soumis au maléfice ? Il essaya de mieux cerner la personne en s'approchant un peu jusqu'à ce qu'il saisisse l'importance de cette personne. C'était ELLE. Il l'avait trouvé...

Le besoin impérieux de trouver quelque chose, d'atteindre un but, qui l'avait quitté en entrant dans le donjon le submergea à nouveau, mais sous une autre forme. A présent il savait qu'ELLE était ce but, que c'était ELLE qu'il devait trouver à n'importe quel prix... Son importance dépassait sans doute tout ce qu'il pouvait imaginer, mais il avait ce sentiment confus qu'elle était la clé de tout ce qui se déroulait ici. Même lorsque le "maître" du donjon leur adressa la parole et les invita à déjeuner il ne l'écouta que d'une oreille, restant concentré sur la jeune femme... Il lui fallait comprendre qui elle était et pourquoi elle l'attirait tant...

Tandis que Gnimsh jouait ouvertement avec les nerfs du "maître", que la prêtresse agressait son hôte et que les autres restaient subjugués par la banquet et agissaient de manière plus qu'étrange, l'elfe noir ne fit que rester immobile. Rien ne comptait à part cette fille. Pourquoi ? Et que devait-il faire ?

Shadow ne put retenir une certaine admiration envers le gnome. Il enviait presque son aisance a parler , son agilité mentale, sa faculté a improviser... Il n'y avait qu'une chose que le Saurien lui reprochait vraiment : son apparente lacheté...

L'Homme lézard dut reconnaitre qu'il ne comprenait rien aux glyphes qui couvraient les murs. Il tourna très lentement son regard vers les soldats. Il voulait percer leur mystère. Il fallait trouver une solution pour sortir de ce traquenard. Etrangement , l'aura qui émanait de la jeune femme était plus troublante que celle qui émanait du mage lui même. Etait elle une magicienne plus puissante que lui ? Ou était la proie d'un enchantement... Le Saurien se repprochait son manque d'aciduité aux cours de l'académie. Il se rapprocha lentement de Nemo ,la seule qui semblait encore en état de penser et lui murmura tout bas :

" Nemo , avez vous une idée pour nous tirer de ce mauvais pas ? Il faudrait trouver un moyen de nous débarasser d'elle..."

Le mage s'était mis à grimacé, tordant son visage en un rictus de colère. L'aire autour de lui sembla se distendre tendis qu'il s'illuminait d'un halo vert, débordant de mana et de magie noir.

"Et sachez que le pouvoir punit l'insolence, jeune créature! Et je suis le pouvoir !"

Ayant parlé il se rassit sur son fauteuil de pierre et reporta son attention sur le gnome qui continuait à vouloir jouer son intéressant. La magie qui l'entourait avait baissé d'intensité.

"Et bien capitaine, qu'attendez vous? Donnez donc des couverts à notre artiste si raffiné! Il a bien le droit à une dernière volonté... "

La belle et si étrange femme elle s'était légèrement distancé du gnome et soutenait un regard sévère à l'égard de la prêtresse.

"Ne perdez pas plus de temps en bavardages inutiles, mangez, tout de suite!"

Le gnome pris les couvert qu’on lui donnât, les posât devant lui, attrapat le morceau d'intestin, et le posat dans l'assiette (« Le melleur pour la faim, belle enfant ! »). Il pris la tête qu’il avait précédemment coupé, et commençât a trancher les deux oreilles, puis, s’attaquat a lui essayer de couper en deux le crâne (comme pour en faire un bol de cerveau, quoi ^^) d’un air distrait, parlant toujours avec le grand manitou du donjon.

« Hum, je ne tient pas a faire débat théologie avec vous, je risquerai de me fâcher avec une de mes collègues (on sait pas laquelle hein ^^) et avec notre ôte. Mais dites moi … J’ai vraiment été très impressionné par votre création. »

Renonçant finalement, il posât les couverts et attrapât par les cheveux la tête qu’il essayait de couper. Il la plaça pile en face de lui, comme s’il lui parlait face a face, et lui jetât un regard boudeur.

« Je veux parler de la plante parasitaire … Je suppose que ses abruti sont morts de celle-ci ? Et que c’est se qui nous attend sûrement ? Mais j’avoue qu’une chose m’étonne toujours … »

Fatiguant, il posât la tête dans son assiette, et lui ouvris distraitement les paupières, malgré la rigidité cadavérique.

« Je me suis tout d’abord demandé si, grâce a je ne sait quel pouvoir magique, elles pouvaient placer une graine dans un organisme … Ou même si cela n’avais rien de magique, et qu’il ne s’agissait que d’un bête moyen naturel … »

Le gnome attrapât sa fourchette, et poignardât d’un coup sec le globe oculaire de son plat de résistance. Il entamât un mouvement pour le mener à sa bouche, puis s’arrêtât, et, menaçant le maître des lieux de son œil harponné

« Je ne crois pas sincèrement qu’ils s’agissent de spores, et l’aura magique que ses plantes dégagent est trop faible pour avoir une si grande influence. J’avoue avoir été impressionné. »

Continuant de gesticuler avec sa fourchette, il semblât ne pas remarquer que l’œil était depuis bien longtemps retombé dans son assiette.

« En tant que scientifique, vous devriez me comprendre … Je ne veux pas que la mort m’emporte, sans connaître la réponse à cette énigme. Comment cette plante fait elle pour germer a l’intérieur du corps des hommes ? »

Kroq Dar était toujours en duel avec sois même quand il entendit une voix:
"Et vous, bande d'abrutis, éloignez vous de cette table! Ceux qui nous entourent ici ne sont pas nos amis!"

Puisant dans ces dernière forces il recula, Mais à peine fit 'il deux pas en arrière que Les voix furent plus fortes et plus intense l'incitant à rejoindre la table. Mais une partie de lui même était entêté à refuser de manger de la chair humaine, d'autant plus qu'il mangeait déjà peu de viande mangeant la plupart du temps que des plantes comestible...
Ses sensations se brouillaient, tout ce qui ce passait dans sa tête le fatiguait et son corps tenait de moins en moins le rythme.
Si il devait lâcher cela n'était dorénavant plus à cause de son corps mais bien à cause de son esprit qui se faisait poignarder.
Encore une fois il réussit à reculer un petit peu, mais il n’irait pas bien loin en reculant à cette vitesse...
Il décolla enfin les yeux de la table, non sans perdre les voix qui le tenaillait et vit que dans la salle il y'avait des gardes, un vieux mage et La fille qu'il avait vu précédemment et qu'il n'avait aucune envie de regarder.
Des étranges dessins étaient dessiné sur les murs

Le mage, l'égo flatté mais l'esprit toujours claire esquissa un large sourire, il découvrait enfin quelqu'un qui s'était penché sur l'énigme insolvable des plantes et qui en avait gardé la vie.

"Et bien mon ami, scientifique, vous êtes bien loin du problème. La maladie qui a décimé les vagues successives de Néoliens n'était pas à l'origine des plantes mais d'une variété de moustique qui pond ses larves dans cette plante. Ce qui est particulièrement bien trouvé c'est que ces même moustiques après avoir bénéficié de la plante comme d'un nid pour leur reproduction, véhiculent eux même les semences de la plante. Quand le moustique pique une cible, il lui donne automatiquement la maladie et les graines sont transportées dans le sang de la victime où elles germes progressivement comme une autre plante germerait dans de l'eau ou de la terre. Ces plantes elles mêmes victimes de l'hémophilie qui caractérise la plupart des êtres que vous avez rencontré jusqu'alors, se développant sur un corps, préparent ce corps à une autre vie... en temps que vampire!... Ceux qui se tiennent derrière vous sont de parfait exemplaires de ce qu'on obtient après réanimation."

Shadow qui s'était tourné vers les gardes stoïques et silencieux dut remarquer que ces êtres n'avaient plus grand chose d'humain. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait que le mage disait vrai. Les regardant plus attentivement il vit leur peau blanche parfois parcourue de capillaire légèrement verdâtres, leurs pupilles extrèmement dilatées. L'un d'eux ouvrant la gueule pour bailler dévoila une impressionnante paire de canines.

"Les moustiques porteurs de maladie remonterons vers Néolias grâce au Nifagua, d'ailleurs c'est à partir de ce moyen que mon armée de vampire débarquera dans la ville... Et vous en ferez bientôt partie... La nature n'est-elle pas parfaite? Elle est tout à fait digne de moi et de ma grandeur! Il me fallait une telle perfection pour mener à bien mon œuvre! "

En ayant observé les soldats, l'évidence lui était apparue : teint blême , paires de canines démesurées, yeux vides... Il savait qu'agiter un miroir devant eux les ferait apparaître sans reflet... Des vampires... Il savait bien que ces créatures n'étaient pas humaines...

Shadow avait guetté la réaction du gnome. Quel plan pouvait il bien préparer ? Il semblait si sur de lui... A moins que ce ne soit encore un moyen de retourner sa veste pour se sortir de ce mauvais pas ? En tout cas ,il avait remarqué quelque chose... Leurs hôtes semblaient vouloir a tout prix que les prisonniers dévorent la chair... Il devait y avoir une raison. En tant qu' alchimiste, il pourrait trouver une trace de quelconque poison. Et si il y avait une trace de magie la dedans ,il chercherait ce qu'il en était. Il s'approcha de la table aux chaines rouillées et prit un morceau de chair dans sa main griffue,après avoir posé son bâton bien en évidence a ses côtés. Il approcha le morceau de macabé de son visage et le renifla, essayant de percevoir la moindre chose qui pouvait lui servir d'indice... Pour se justifier, il tenta une manœuvre :

" Hmmmm... Ceci m'a l'air d'être un morceau de choix, très cher ! Vous me donnerez l'adresse de votre boucher, j'aimerai lui en acheter toute une cargaison ,pour notre retour ! C'est bien de la viande de vache, si je ne m'abuse, marinée avec des oignons et des.... " il huma la "viande" pour tenter de sentir la présence d'un des poisons qu'il connaissait si bien. "... hmmm... et des fines épices... Une excellente recette, vous féliciterez votre cuisiner ! " Un tel comportement ne pouvait faire penser qu'une seule chose : le Saurien venait de céder a la folie devant cette scène macabre et cette aventure bien trop harassante pour les nerfs d'une créature si jeune et influençable...

« C’est très astucieux en effet … Je doit dire que j’aurai vraiment beaucoup aimé travailler avec vous, mais disons, dans un état plus argumentatif que vos gardes … je doit vous avouer que je suis un très mauvais combattant … Cependant …»

Le gnome repris son souffle et, remarquant enfin que l’œil n’était plus sur sa fourchette, il posât cette dernière, et attrapât le globe oculaire entre ses petits doigts fins. Reprenant un ton tout ce qu’il y avait de plus sérieux, il continuât :

« Cependant, je craint que je n’aurai jamais pu bien m’entendre avec vous … sachez que dans ce monde, toute soit-disante perfection n’existe pas. C’est une vision des plus obsolètes … bien qu’effective. C’est justement à cause de ça que le commun de mortels continue de rêver et de courir après cette « perfection ».
Connaissez vous la signification de la « perfection » ? Il n’y en a aucune. Car c’est une fantasme, une utopie. Je hait la perfection …elle écrase toute évolution et ne laisse aucune place a la « création ». Elle empêche l’intelligence et le talent de s’exprimer.
Comprenez vous ? Ce que cela signifie pour nous, scientifiques ? La « perfection » n’et rien d’autre que « la mort de tout espoir ». Même si l’on voulait une création plus remarquable que tous les précédents, même pour cela, il ne faudrait absolument pas en faire une perfection.
C’est une contradiction avec laquelle, nous, scientifiques, devons fréquemment jouer. De toute façon, il est toujours possible de trouver un juste milieu qui puisse nous satisfaire. Ce qui veux également dire qu’à l’instant même où vous portiez ce mot coutumier qu’est la « perfection » a mes oreilles, tu ne pouvais plus te faire passer pour un scientifique, et donc, je ne pouvais pas m’entendre avec toi, mage … »

Malgré ses paroles, démontrant clairement son avis, le gnome continuat a garder son air distrait, continuant a observer l’œil entre ses petits doigt, comme s’il s’agissait d’un trésor inestimable.

Alors qu'il put voir le dragon se servir de son énergie afin de se soigner, Tyrea ragea à la vue d'une telle fourberie, tentait argneusement de se défaire de l'emprinte du dragon, en vain. S'en suivit l'apparition d'une étrange femme d'une beauté envoûtante. Dès qu'il croisa son regard, il put sentir une main chaude carresser son âme, le fesant se sentir plus vulnérable qu'il ne l'avait jamais été. Et il l'aurait supplier de le laisser la suivre si elle l'aavait fixé une seconde plus. Il se sentit soudain étrangement bien, comme si les guerres n'étaient plus et que la mort même n'avait plus d'emprise sur le monde qui l'entourait. Dans cette utopie, il voyait la jeune femme vétu de rouge, au loin, qui disparaissait entre les épais murs de pierre, marchant vers les ténèbres. Il entendait même sa voie dans sa tête, l'insitant constamment à marcher. S'il avait put écouter sa raison, jamais il ne l'aurait suivit. Ils marchèrent, les armes au fourreau, sa volonté souffler comme une feuille en automne,, ils marchèrent.

Soudain, ils arrivèrent dans une vaste salle où se tenait une étrange assemblée. La femme en rouge, celui qui se prétendait déscendant des Guismort, des gardes vampires. Il vit alors ce qu'aucun homme n'aurait dut voir. Une table recouverte d'une myriade de memebres humains. A cette vision cauchemardesque, il faillit vomir quand son regard croida à nouveau celui de celle qui l'avait envoûté. Alors qu'il la fixait, il ne se rendit compte que son bras avançait lentement vers un morceau de cuisse putrifié dans laquelle une colonie d'asticot habitait, gesticulant dans d'horribles gloussements. Sa main saisit un morceau de cadavre putréfié et sans même la détaché du regard, il porta à ses lèvre un morceau de l'immonde festin.

Alors que ses lèvres et ses dents allaient se planter dans la chair pour la consommé, il eu un flash interieur, une voie l'appellant au plus profond de lui, l'inscitant à la rejoindre dans les méandre de son esprit, aveuglé par une lumière intense.
Sans s'en rendre compte, il quitta son corps quelques instants, qui alla s'écraser au sol dans un varcame qui résonna longtemps dans la salle close.

Il marcha verrs cette étrange lumière qui n'avait céssé de l'appeler dès qu'il avait posé un pied dans ce marais. Là, le visage dissimulé par une fine capuche et les effets lumineux, une créature d'apparence humanoide l'attrapa par le col de son plastron, le soulevant du sol malgré la corpulence de Tyrea et son équipement.

Que compte tu faire malheureux?! La fin de cette quête reposera bientôt sur tes épaules! Ce n'est pas le moment d'abandonné ton âme! Stupide humain!

Mais, qui ... qui êtes vous?

Je ne suis que le messager,celui qui a veillé sur toi dès ta naisssance. Maintenant, ne me déçoit pas, créature.

La voie qui lui murmurait autrefois était devenue grave, emplie de colère et atteignait ses oreilles deux fois de suite, créant un légé décalage et forçant le lancier à ne pas couper la parole de l'apparition. Son hôte se retourna pour s'envoler vers cette lumière celeste, ne laissant entrevoir qu'une ombre au milieu d'un halo lumineux.
Puis, il revint à lui, se redressant rapidement alors que des larmes coulèrent sur ses joues. Et il ne savait pourquoi, était-ce par peur? Ou par cette vision si merveilleuse qu'elle ne pouvait être qu'un rêve...

Ses paroles ne pouvant quittter son esprit, il résista le plus longtemps possible à la lugubre tentation de consommer l'un des mets de ce banquet.. Il essaya de ne pas croisé la mystérieuse femme qui semblait pouvoir prendre posséssion de son esprit.
Malheureusement, aveuglé par la lumière, il ne put voir que l'être de sa vision, le « messager » n'était ni d'un ange, ni d'un dieu, seulement d'un usurpateur dont les ailes n'étaient ni blanches, ni magnifique....

Le groupe était donc réuni dans la salle du trône, tendis que certain commençaient à manger, d'autre cherchaient un éventuel moyen de s'en sortir et d'autre encore cherchaient à gagner du temps, parmis ceux là, on trouvait principalement le gnome qui tenait sans la moindre crainte des propos accusateur envers Guismort. Irrité par ce petit important le mage lui répond avec colère et une pointe de mégalomanie:

"Mais mon pauvre ami, qui vous as dit que j'étais un scientifique? Je hais la science! Je hais ses théories rationalistes et sa pseudo recherche de progrès! Je vous hais, vous scientifiques car vous nourrissez vous même une vision plus utopique encore que la perfection! Mais que vaut la science face à la magie?
Moi je vous le dis, rien du tout! La magie est le véritable pouvoir, la force absolue, elle est la créatrice et la destructrice et tout ce que dira la science dépendra à jamais des aléas de la magie!
Tout est magie et la magie est tout! Alors ne me parlez pas de votre science, je me contrefiche de ce qu'elle représente et si la perfection en brise l'essence, alors j'en suis heureux et cela ne fait que de me conforter quand à mon opinion de la faiblesse de cette discipline!"

Le reste du groupe assiste au duel entre les deux mages la plupart d'entre eux soutiennent le gnome qui en plus d'être leur allier semble être le moins touché par la folie. Cependant les quelques guerriers touchés par l'aura de l'étrange femme luttent ardemment en leur fort intérieur et si certains ce laissent tenter, comme chaotic, d'autre sont contraint de se rouler au sol sous la torture. Plus ceux qui mangeaient, ingurgitaient de viande et plus la viande leur faisait envie, comme si l'avoir dévoré réveillait une partie d'eux même, et alors la lutte devient une peine intenable. C'est alors que le mage, fiers de ses résultats entreprend de dévoiler ses plans au groupe qu'il estime sous contrôle:

"La nourriture qui est devant vous n'est ni empoisonnée, ni magique, il s'agit juste de viande humaine, c'est à dire le plats que vous consommerez durant tout le reste de votre vie!
Ce repas ne fera que vous conditionner à votre vie futur de vampire servile sous mes ordre! Mais que vous ne mangiez ou pas le résultat sera le même, soumettez vous maintenant, c'est la voie la plus douce !! MANGEZ !"

C'est alors que tout se précipite, tendis que tyréa tente lamentablement de s'en prendre au mage lui lançant un suriken, les deux mages, Nemo et Shadow entreprennent de masquer à leurs alliés la vue de la femme qui les paralyse. Incantant chacun un enchantement il déclenchent une véritable bataille. Le mage détruit le suriken de Tyrea, essaye de dissiper les enchantement mais il sait qu'il ne pourra pas, le sors lui permettant de rompre autant de maléfices l'épuisera plus vite que ses deux adversaires. Cela dit il peut compter sur l'aide de ses troupe de vampires lesquels se mettent immédiatement en mouvement. Ne voyant rien ils s'attaquent cependant à tous ceux qu'ils croisent. Face à eux personne ne semble dévoué à combattre, certain vont se cacher là où ils peuvent, les autres concentres leurs attaques sur le mage ou la femme qui les parent sans problème. Le combat aurait tourné cours au vu de la force du mage et de son alliée si soudain le donjon tout entier ne s'était pas mis à trembler. Plusieurs coup d'une puissance phénoménale furent frappés à la porte et celle ci se gondola face à tant de force. Le combat se stoppa, les enchantements furent dissipés, les vampires soucieux de la protection de leur maitre se placèrent en première ligne juste face à la porte et le groupe se recula craignant ce qui allait débouler dans la salle. Alors la porte céda sous les assauts répétés et quand un des battants tombas, arrachant ses gonds à la pierre m^me, ce fut un dragon enragé qui apparut, noyant presque immédiatement ceux qui se trouvaient devant lui sous un souffle corrosif bouillonnant.

C'était l'occasion inespérée de se sortir des griffe des deux espèce de démons qui les tenaient prisonniers et si certains tentèrent néanmoins d'aider sois le dragon qui était au prise avec des hordes de vampires, ou bien au contraire la mystérieuse femme dont l'aura n'avait pas baissé d'intensité, la majorité du groupe se dirigeait vers les deux portes que l'on pouvait entrevoir dans le fond de la salle. L'une fermée par un imposant verrou nécessita toute l'ingéniosité conjointe du gnome et du mage lézard pour être ouverte et dévoiler d'incroyables richesses. L'autre, pas même vérouillée et équipée d'une simple rune semblait être une sortie. Cependant le groupe était contaminé et il ne pouvait quitter les lieux sans avoir trouvé un antidote, si toutefois cela existait. Par chance le dragon qui avançait vers le mage, toujours retardé par les vampire qu'il mettait en pièce un par un, venait de libérer la porte qu'il venait d'enfoncer laissant au groupe un passage vers le centre des lieux.
Couvert par un nouveau voile sombre de la prêtresse, les aventuriers se précipitèrent tous dans le couloir sombre, tous sauf Tyréa qui au dernier moment revint sur ses pas, prêtant allégeance à la mystérieuse femme dont il n'avait réussi à dissiper l'aura. Il était destiné à devenir éternellement son serviteur, sans doute, ou bien à mourir dés à présent pour elle.

Le nouveau couloir présentait deux portes latérales, chacune fermées, chacune relativement facile à forcer, l'une menait vers le laboratoire de guismort. Là les cadavre putrescents tous infectés et ayant chacun atteint différents stade de leur métamorphose étaient allignés les uns après les autres. Certains semblaient encore en bon états, d'autres n'étaient plus reconnaissables tant leurs chaire avait muté, dévoilant leurs os brunis et couverts de plantes nécrophages. Accrochés aux murs des corps décharnés gesticulaient en poussant des gémissements horribles, leurs canines démesurées et leur peau sombre prouvaient qu'ils avaient atteint la dernière phase de leur transformation et qu'ils ne tarderaient pas à devenir d'autres vampires à la solde d'un mage fou et démoniaque.
Dégouté par un tel spectacle les membres du groupes essayèrent l'autre porte et mirent le feu à la salle.

De l'autre coté se trouvait un coffre en métal noir, couvert de rune et posé sur un pentagramme gravé au sol. Intrigué un des guerriers, ayant la présence d'esprit de ne pas toucher le coffre, lança sur celui ci son poignard. Le poignard fut alors désintégré à quelques centimètres du coffre dévoilant une bulle d'antimatière qui l'entourait et interdisait l'accès à celui ci. L'idée fut immédiate, pour désagréger totalement l'antimatière il suffisait d'y jeter un des cadavres putrescent de la salle voisine. Passé le désagrément du réveille du macchabée qui s'était attaqué à son porteur, ils purent, après avoir détruit l'antimatière et prenant d'immenses précautions, retirer le coffre de son socle.

Resté aux cotés de la femme et du mage, Tyréa avait subit les coups du dragon et était à bout de force. Le Dragon bien que combattant des adversaires très puissants n'avait pas faiblit, il avait mit les vampires en charpie et ignorant ses plaies sanguinolentes il attaquait la succube qui semblait jouer avec lui. Mais la situation empira bien vite et de façon inattendue. La rune gravée sur la porte, un piège idiot conçut par le mage était une rune d'appel, qui, une fois activée, attirait tous les monstres dans une vaste zone. Destinée originellement à prendre de cour un aventurier qui aurait décidé de fuir par cette porte. A présent il semblait que c'était tous les monstres du marais qui débarquaient ici, gnolles, anacondas, rats géants, étrangleurs, ils se déversaient tel une armée dans la salle du trône déjà assiégée par le dragon. Les deux anciens maitres des lieux n'avaient plus qu'une solution, fuir. Aussi la mystérieuse femme, dévoilant un peu plus de ses pouvoirs et de sa nature ouvrit une faille vers les plans infernaux, une sortie improvisée qui leur sauverait tous deux la vie. C'est alors que tyréa, cerné et très faible, ne trouvant aucun autre moyen de sauver sa peau, sauta à son tour dans la faille juste avant qu'elle ne se referme. Il scellait ainsi son destin, se condamnant lui même à une éternité de servitude à l'égard de Guismort.

Mais ce n'était pas tout, avant de partir le mage avait activé la plus grande et la plus puissante des runes de son donjon, la rune d'auto-destruction, celle qui précipiterait, monstre dragon et aventuriers sous des amas de décombres fumants.

Pour ceux toujours aux prises avec le coffre il n'y avait plus le temps de décider comment l'ouvrir, les murs et le sol s'étaient mis à trembler et de la poussière tombait déjà du plafond. Il emportèrent tant bien que mal le coffre qui était leur seul assurance de survie et malgré son poids, ils sortirent avec du donjon, juste avant que celui ci ne s'effondre. C'en était apparemment fini de la menace du marais, ils sortaient victorieux et même si des doutes planaient encore sur leurs chances de survie, ils avaient avec eux le coffre qui contenait peut-être l'antidote.

De retour au camps ils étaient attendus par les renforts arrivés de Néolias, parmi eux Jace Beleren qui avait prit en main l'expédition leur jetta à chacun un regard admiratif. Après lui avoir brièvement expliqué la situation, il les aida à ouvrir le coffre sans en détruire le contenu, ils trouvèrent alors une large fiole et un parchemin écrit de la main du sois disant Guismort. La lettre disait ceci:

Citation :: Prisonniers, si vous avez trouvé ce coffre et que vous l'avez ouvert, c'est que vous êtes plus fort que ce que j'aurais cru votre performance, je pense que je ne l'aurais pas entièrement vu mais je l'admire il serait bête que des héros tels que vous périssent suite à cette quête de la maladie que j'ai confectionné aussi j'ai décidé de vous aidez à la combattre !
Ce flacon contient un des ingrédients qui assurera votre survie, il est indispensable à la réalisation du rituel qui permet de combattre la maladie et que seul un prêtre de Faïstos peut accomplir. Les deux ingrédients manquants, sont donc un temple et un prêtre de faïstos... Je ne vous souhaite pas bonne chance.

Ainsi finissait l'aventure, la demi journée de voyage nécessaire au retour à néolias ne les empêcherait pas d'être soignés à temps et pour récompenser de si valeureux héros, le consul avait décidé non seulement de réparer entièrement leurs équipements, mais aussi de leur fournir une prime pour leur exploit. On nomma le soldat Tyréa, qui n'était pas revenu du marais, capitaine de l'armée de Néolias, à titre postum.

Quand au sort véritable de ce guerrier, personne ne sut qu'il avait survécu à son séjour dans les plans infernaux, et que rematérialisé sur terre, il était devenu un vampire sans volonté, à la solde du puissant Guismort.

Guismort et la femme qui l'accompagne et dont on pouvait affirmer sans crainte qu'elle était une succube, virent leurs tête sévèrement mises à prix.

QUÊTE FINIE!

les xp:

Gnimsh: 2000xp, 2000po deux rubis, un cadena complexe et un grimmoir sur la magie démoniaque et le chimères.

Shadow: 2000xp, 2000po, deux rubis

Nemo: 1700xp, 2000po

Krok dar: 1200xp, 2000po, réparation gratuite de ton armure

Chaotic: 1000xp, 2000po

Baltazar: 900xp, 2000po

Rwodka: 600xp, 2000po

Enzoli: 600xp, 2000po

Tyrea: tu passe à 3000xp, ton personnage devenu un vampire verra ses caractéristiques redistribuées. Tu es à présent voué à Guismort.

Tous les participants exerçant un métier tertiaire se voient attribuer de la renommée et leurs salaires augmentés de 50po!

Merci à tout le monde pour la participation soutenue qu'a connue la quête et pour le fairplay de chacun des joueurs!

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