Rencontre et nostalgie (reservé à jack et modamar)

La situation tournait aigre, aucun des parties n’avaient trouver la justice dans le sang ; les quelques égratignures qu’elles avaient toutes récoltés n’étaient rien comparés à la haine qui s’était déversé quelques minutes plus tôt. Les regards s’étaient croisés, s’étaient déliés et aussi vite, les jumelles furent extenués. Les blessures, le parcours sur la lande et le combat final, les avaient finalement achevée. Assit face à face, chacune contre le tronc d’un arbres, elles se remettaient de leurs émotions. La bataille qui s’était déroulé resterait dans leurs mémoires et lorsque la prochaine altercation aurait lieu, Sofia se souviendrait que sa sœur n’était pas aussi impuissante qu’elle ne le paraissait. En effet, elle avait réussit à la désarmer pendant un cour moment, une telle erreur aurait coûter indubitablement la vie à Ellen si le geste avait été de Sofia. Le soleil se levait lentement dans le ciel, la lune quant à elle avait disparut sous la grisailles nuageuses. Les oiseaux piaillaient mélodieusement, l’odeur du bois humide se faisait de plus en plus présente. L’obscurité et la peur avait laissée place à une froideur matinale aussi rassurante que la peur du noir effraiyait. Les sinistres silhouettes de la nuit s’avérait désormais être branches, buissons ou arbustes et les animaux délétère de minables bêtes inoffensives. Une brume dantesque avait pourtant suivit l’aurore et bientôt les arbres n’avaient été discernables que sur moins de cinq mètre. Le nuage, blanchâtre et vaporeux avait entourés en quelques minutes l’endroit ou était resté stoïque les jumelles. Elles n’avaient ni prit la parole ni bouger de plus d’un mètre, tels les nouvelles branches de leurs arbres, elles semblaient toutes deux faire communion avec la nature. Pourtant, leurs yeux ouverts semblaient vouloir dire le contraire : leurs pensées s’évadaient au-delà du sens commun, leur combat avait eut au moins se bénéfice ; la réflexion amènerait la discussion et de la discussion naîtrai le désarroi et l’incompréhension. Elles seraient à jamais en opposition et chaque acte qu’elles feraient seront lié finalement à une force indélébile qui les unissaient dans la haine et l’amour.

Ellen étaient restés comme sa sœur plus de deux heures à attendre le levé du soleil. Dans l’obscurité, elle n’avait put discerner l’état de ses blessure et en particulier la brûlure qui ornait sa jambe d’une douleur lancinante. Le temps passait et la chaleur du sort continuait sur son épiderme cossue à ravager sa volonté, et lorsque l’aurore s’était lever de son air délicat, elle avait put voir l’ampleur des dégâts : Sa jambe droite était brûlé au second dégrée sur toute sa longueur ; pliés le genoux devenait désormais un exploit. Des cloques plus ou moins répugnantes étaient apparut au court de leurs escapade en forêt ; la peau viendrait bientôt à se détacher sur un violacés éphémère. Quant à ses autres plaies, elles s’étaient refermé et ne saignait plus. D’ailleurs elle n’y pensait plus, sa jambe était un problème trop importante pour qu’elle ne s’arrête sur des égratignures qui n’auraient même pas fait pleurer un enfant. A de nombreuses reprises, Ellen avait gémi ; et ses larmes de fatigues, de douleur et de haine avaient coulés librement le long de ses joues. Elle n’avait même pas essayer de la cacher à Sofia car cette dernière s’était autant relâcher qu’elle, sinon plus. Encore une fois, elle contempla l’horrible lésion que lui avait fait sa sœur ; celle-ci n’y était pas allez de main morte, toute sa puissance magique y avait été à l’œuvre. Ellen se redressa, enleva son pantalon et s’enquit d’en déchirer une partie conséquente, en outre, coupé quasiment toutes un cotés. Ensuite, une fois que l’acte eut été commis, elle remis le haillons de tissus. Des lors, son allure semblait quasiment irréel et qui plus est, sa plaie apparaissait à l’œil du plus aveugle des hommes. Une grimace apparut sur ses lèvres…la douleur s’éternisait, et le soleil s’y attaquait violemment. Avait-elle bien fait de martyrisé son pantalon de la sorte ?

Sofia n’avait pas bougé un cil depuis qu’elle s’était assit là. En faîte, elle s’était déposée ici après avoir bandé son bras d’une partie de sa robe qui ressemblait désormais, plus à une guenille de mendiant qu’à un habit de princesse ; la blessure qui heurtait son bras d’une tâche de pourpre ne s’était pas totalement refermer et elle avait usée de sa magie pour la cautériser. Et même si l’obscurité en avait été un voile dissimulateur, cette acte effroyable avait fait vomir sa sœur. Sentir une mauvaise plaie grésillé sous la puissance de sa magie l’avait fait chanceler, elle se rappelait d’ailleurs avoirs perdue conscience à de nombreuses reprise : la douleur avait été insoutenable et contrairement à sa jumelle, elle garderait une cicatrice de cette affront. Des cloques étaient aussi apparut sur sa blessure, entre les sillons de chair noir, l’épiderme survivant s’était gonflés et étaient devenus d’un pourpre étonnant…Sofia se releva soudain, sa patience avait des limites dans une tel situation, il leur fallait un médecin et pas n’importe lequel, celui attitré à la famille royal. Qui plus est, le percepteur ne pourrait les punir maintenant, le soleil s’était déjà levé et la fuite des jumelles dans les rues de Néolias consternait déjà la population. Certains disaient même à tort qu’elles avaient été enlevé et dévorés par la bête.

Une fois à l'orée du bois Modamar se posa contre un arbre pour faire une pause. La tempête si elle n'avait pas pris de proportions remarquables, avait surement indiqué sa position, il avait donc hâté le pas et une de ses blessures s'était rouverte. Un mince filet de sang en coulait. Le lieu était clos et silencieux, un endroit rassurant. Les arbres, haut et massifs formaient une voute à la fois riche et sobre d'une finesse époustouflante et ses motifs abstraits, transposés sur le sol par la lumière du jour donnait une profondeur envoutante au tableau. Le sol lisse et gelé avait l'aspect marbré des anciens palais, et les tronc innombrables étaient autant de majestueux piliers, de colonnes sombres et minérales qui soutenaient l'incroyable édifice. Un spectacle si splendide était une insulte ouverte aux hommes, une leçon de modestie à l'égale de leur impudence et la seule existence de tels site justifiait mille fois la haine que Modamar vouait à la civilisation.

Son pied nu et sale foula néanmoins ce sol sacré avec une désinvolture digne de son absence de morale et s'il fut d'une quelconque manière émue par le charme de ce bois, il n'en montra nul signe visible. A vrai dire son faciès ravagé de multiples cicatrices, n'exprimait plus que la colère, la rage déchainée et le sadisme profond que seul toute une vie de souffrance pouvait bâtir avec une tel perfection. Sa marche lente et silencieuse le mena un peu plus loin, la voute s'était resserrée masquant par endroit totalement les rayons de l'astre et créant de larges zones d'ombres. Il s'assit sur une racine proéminente qui s'échappait du sol et ondulait, se divisant de multiples fois, créant une arabesque complexe qui s'étendait dans divers recoins sombres. La blessures saignait abondamment, et n'étant pas en état de recoudre une seconde fois, il se contenta de panser la plaie.

Si ce lieu constituait un abris des plus sur à condition de pouvoir en tirer parti et bien qu'il ne craignait pas réellement de s'endormir une seconde fois, se reposer au sol et à la vue du premier passant, signifiait mal exploiter l'endroit. En revanche les hauteurs bien que difficiles à atteindre représentaient une cachette de choix qui ne nécessitait pas une attention abusive. Il s'appuya sur sa racine, s'apprêta à attraper une branche fine et atrophier un peu plus haut quand il reconsidéra ses blessures. Non seulement elle supporteraient difficilement la montée mais en plus elle créeraient des traces d'autant plus visibles qu'il était près de la lisière. Il s'éloigna donc du tronc, s'assura qu'il n'avait pas laissé de traces visibles au sol, puis s'enfonça un peu plus dans le bois. Au fur et à mesure de sa progression les arbres se resserraient, transformant les larges salles aux multiples ouvertures en couloirs étriqués et nimbés d'une obscurité éternelle et sournoise. La voute n'était même plus visible, les rares plants de végétation basse avaient laissé place à un sol de pierre et de bois noueux et froid. Un sol glissant et irrégulier qui offrait de multiples occasions de chuter. Il continua ainsi pendant un instant puis avisa les arbres qui l'entouraient, cherchant le plus praticable. Aucun ne put le satisfaire il se remit donc en route, plus lentement, faisant d'avantage usage de son sens de l'observation. Puis il s'arrêta encore. la fatigue avait une fois de plus raison de lui et son corps meurtri clamait un repos plus que primordial pour se remettre de ses excès. Appuyé contre un large tronc il écouta sa respiration, la laissant progressivement reprendre son cours habituelle puis crut distinguer dans le silence ecclésiastique de cette nature endormie, un râle faible et régulier. C'était tout près, sans doute juste derrière cet arbre. Cela n'avait rien d'analogique aux souffle bruyant des loup ou d'autre animal qu'il connaissait. C'était une présence, féminine, sauvage et presque familière. Il reprit appuis sur ses jambes frêles, et avec l'immense précaution dont il était capable, contourna l'arbre.

Sa vision déboucha sur une large clairière. Un rayon blafard en illuminait le centre, mettant à jour un patère discret mais récemment piétiné. En face de lui se tenait affalée contre un tronc grisâtre la nymphe blanche. Son visage doux était déformé par une colère refoulée et une fatigue poussé à son paroxysme. Elle fixait avec tant d'obstination et de véhémence un point situé un peu à la gauche du carnophage, qu'elle n'avait pas remarqué l'intrusion de ce dernier. Il s'avança encore un peu ne craignant plus de faire une mauvaise rencontre et découvrit la jumelle, dans le même état de stoïcisme acharné et psychotique. Il s'en approcha lentement, jaugeant la nymphe avec curiosité et peut-être un brin de cupidité et une faim pas tout à fait satisfaite par la dernière chasse. Puis il se planta en face d'elle, le regard dubitatif et indécis, rompant le contacte visuelle entre les deux soeurs.

Enfin la paix loin de la ville, les arbres s'élevaient loin au dessus de sa tête, formant de véritables voûtes naturel, et, la lumière nocturne perçant les épaisses feuilles rendait un aspect sinistre au yeux de jack, tel un édifice sacré qui fut sanctifié par le sang, et la noirceur de l'âme.Pénétrant de plus en plus profondément dans en ces lieux, Jack vit bon nombres de sites différent, en effet, le bois était tel un labyrinthe, on y trouvait des clairière, de petits ruisseaux s'écoulant le long des roches givrés, des clairière blanches et illuminées, mais aussi des bosquet terrifiant ou nul lumière transperçait la masse de feuilles, le tout était rassemblé dans ce petit bois, comme un champ de bataille oublié au milieu des vastes étendu de neige de Garkam.

Jack avait observé les nymphes depuis le début de leur affrontement, et leur duel bien que d'une intensité effrayante, n'intimida pas Jack, ce dernier avait vu bien trop de guerre pour se sentir concerné par ce règlement de comptes, mais il préféra ne pas les avertir de sa présence, et de toute façon pourquoi les aurait elles avertis alors que le spectacle de deux soeurs cherchant à s'entre-tuer était des plus divertissant. Il s'installa sur une branche, pris un bras qu'il avait récupérez et commença à le manger à sa manière. Le temps passait et le combat faisait toujours rage, les coup de lame fusaient telle le vent, et ce ne fut qu'au petit matin qu'elles s'arrêtèrent. **Quel dommage, aucune n'est morte** Alors que le spectacle était finit, Jack se releva s'étira un peu, fit craquer presque toutes ses articulations et parti voir ce qu'il avait d'intéressant dans se sombre bois , cela ne lui prit pas plus d'une heure, il avait retrouvé ses forces et le bois n'était pas si grand, bondissant d'une branche à l'autre pour éviter de rencontrer quelconque menace, mais à sa grande stupéfaction, il découvrit d'anciennes ruines recouvert de mousse et d liane, faisant passer d'anciennes fondation pour de simple rochers. Jack descendit de l'arbre pour observer.

Ses hypothèses s'avérait être vrai, sous les masses de neige se trouvait un ancien bâtiment, et des plus vastes d'après ce qu'il put voir, il suivit le premier mur le long d'un des nombreux ruisseau, avant de tourné un nouvelle fois, suivant un petit sentier qui le conduisit à L'Est de la forêt. Il tourna comme ça pendant près de deux heures jusqu'à ce qu'il tombe sur un mausolé, bien qu'il avait l'air rongé par le froid et fragile comme l'argile, les racine qui s'étaient infiltrés dans les fondations l'avaient préservé du cataclysme, à l'intérieur, Jack ne découvrit à sa grande stupéfaction que des pierres et une table.... en pierre, et même s'il était camouflé par les imposants conifères, le fait qu'il n'y ai qu'une seul entré et sorti rendant toute habitation impossible, tout du moins dans l'immédiat. Alors qu'un ciel bleu s'installait, le soleil revint, mais la lumière ne perçait toujours pas la cime des arbres et l'endroit resta ténébreux, sinistre et froid. Jack devait retrouver ses "compagnons" pour voir le butin de la nuit précédente mais surtout consolidé leur position, la milice de Néolias devait toujours les rechercher et le fait d'être accompagné des princesse de la cité ne pouvais que leur donner plus d'ardeur à la tache. Encore une fois, Jack alla être traqué, encore un fois il allait être pointé du doigt et rejeté mais depuis longtemps les sentiment n'importunaient plus ses nuits, sauf un seul, une haine profonde pour une éternité de malédiction rappeler par d'horribles cauchemars allant du combat de rue à la monstrueuse guerre, mais il était trop désespéré pour s'enfuir et trop orgueilleux pour mettre un terme à sa vie, tel était son noir destin, suivre et répandre la mort où il allait. Soudain la tempête revint, cela venait de l'endroit où il avait laissé les nymphes, il alla donc rejoindre la réunion macabre d'un pas rapide, sûrement du au fait qu'il n'avait que peu souffert la nuit dernière car il avait appris à ne pas sous estimer les miliciens, entraînés physiquement et psychologiquement, ce qui était loin d'être le cas de la populace, facilement effroyable et ne savant manier l'arme. Une fois sur place, encore et toujours le même spectacle: des êtres agonisant au sol donc le sang se répandait lentement de multiples plaies, mais peu lui importait, tans que le sang coulait. Jack observa rapidement les antagonistes puis délaissa les nymphes avant de se dirigé vers Modamar à travers le vent glacé.

Alors, est-ce que la récolte à été bonne?

La notion du temps s’étaient peu à peu désagréger et lorsque les nymphes avaient réhabiliter le réel, la souffrance et la déchéance n’en avait été que plus pernicieuses. Cette situation abjecte fut elle de leurs forfaits, s’étaient éterniser quelques secondes. Puis, tel deux êtres immatures, les deux pucelles s’étaient éveillés aux confins d’une narcissique étendue, la nature et ses émois de douleurs, la forêt et son indolence désuète ; les oiseaux se psalmodiaient des vers inconnus sur un vent pédantesque, l’oreille elfe ne pouvait nullement profiter de leurs nuances et encore moins, celle humaine. Non, ici, il n’y avait nulle place pour une quelconque civilisation et qu’elle en soit plus ou moins proche n’y changeait rien ; pour se fondre dans la nature, il fallait devenir « bête ».

Ellen mura ses paupière un instant, ses actes passés avaient irrémédiablement ébranlé son cœur meurtris, en effet, dès lors que la lame mélancolique l’avaient effleurés, les plaies ne pouvaient se refermés. S’appuyant sur sa jambe valide, la douleur vint définitivement l’enlevée du doux pays des songes ; pourtant, le silence subsista. Cette nuit, Ellen avaient apprit à substituer le gémissement externe à une pensée délétère, ainsi, elle ne paraissait désormais plus aussi puéril qu’elle ne l’avait été auparavant. Cet exploit n’était toutefois complaisant car son charisme d’entant s’en était vue diminuer. Mais, n’y avait-t-il pas d’amalgame possible entre l’art du combat et celui de la sensibilité ? Non…le chef qu’elle voulait devenir ne pouvait être émotive lorsqu’une bataille tournait aigre et que la plupart de ses compatriotes tombaient sous l’arme de ses ennemis. Ellen tourna légèrement la tête, son regard côtoya celui de Jack puis se fondit finalement dans les yeux de la bête.

Tout autour, les feuillages s’agitaient lestement sous la pression d’un vent glacés et oppressant. De sa lumière divine, semblable à un lustre démesuré, l’astre du jour perçaient ceux-ci d’une splendeur délicate. Les nuages eurent néanmoins hâtivement recouverte cette lueur d’un épais voile gris qui ne laissait nulle doute sur une neige futur. Et malgré que l’hiver eut fit place au printemps, la valse du temps continuait son perpétuel désastre sur la terre gelé du renouveau de Garkam. La chaleur du soleil n’était plus qu’éphémère et si l’eut quelques lézard en cette région, pareil à Margot, ils en auraient été fort dépourvue : si par ailleurs ce froid les rendaient tous et toutes mégalomanes, il n’y avait plus rien à percevoir de cette race obsolète…

Sofia se délesta aussitôt de la vu de sa sœur, les nouveaux arrivants l’intéressait davantage ; les entendre raconter leurs méfaits de la nuit passés étaient bien plus enrichissant que de faire semblant d’écouter les psalmodies infectes et religieuses de sa pitoyable sœur. Elle s’appuya sur ses deux jambes et se releva lentement ; ses muscles endoloris n’avaient pas eut le repos qu’ils méritaient et les crampes se faisaient un plaisir de lui remémorer cette affreux oublis. De plus, sa blessure avait de grande chance de s’infecter et il n’eut aucun doute pour qu’elle courût chez le médecin, si son orgueil ne lui l’avait pas empêcher de commettre cette humiliation. Ses lèvres sèches se détachèrent railleusement, sa robe déchirés dévoilaient impudiquement le haut de ses cuisses et si elle n’avait pas porter de bas, on aurait put voir son intimité aussi clairement que son visages éreintés : chose qui auraient été un affront à son sexe, à son age, et à son statut de princesse. Néanmoins, même si ce n’était pas le cas, il n’en demeurait pas moins qu’une partie de sa chair était à l’air libre et qu’elle n’en avait pas le droit ; Sofia venait de découvrir un nouveau vice…Ou allons nous nous amuser maintenant ? S’exclama-t-elle soudainement, son ton était froid et sa phrase n’annonçait rien de mieux.

Le convive, ce personnage pédant et poltron dont la fuite incongrue lui avait valut tant de maux, le voila qui se présentait visiblement indemne arborant un cynisme moqueur. Il lui aurait volontiers craché sa rancune et sa douleur à la gueule si un brin de raison ne circulait pas dans les méandres vaseux de son esprit. Il se contenta d'un sourire odieux, dégainant la dague volée à l'homme serpent qui portait encore son sang, celui de son ancien propriétaire, et encore de plusieurs autres victimes. Il fixa alternativement la nymphe et le non-humain prétentieux faisant duré l'attente d'une réponse de sa part. Il avança de deux pas, fit lentement demi-tour, cherchant ses mots. Il lui fallait une réponse étudiée, qui puisse exposer ses pensées sans trahir son animosité, il lui fallait une réponse éloquente. Il soupira, puis s'assit au milieu de l'assemblé. Sa dague valsa un instant, il ouvrit la bouche, la referma, laissa sa tête retomber contre son torse aussi difforme que le reste de son corps et la prit entre ses mains. Nul éloquence, nul réflexion, nul réponse à la hauteur de ses attentes, il ne pouvait formuler que des menaces, des injures, des insanités, lorsqu'il ouvrait la bouche pour parler, seul une bête sanguinaire pouvait s'exprimer. Il laissa son corps s'affaler sur le sol, les bras étendus, baigné par une lumière diffuse. Alors un rire s'extirpa lentement de sa gorge, une exhalaison rauque et faible qui se perdit au dessus de lui. Sa poitrine avait à peine été soulevée.

"Chiens! Tous crever, tous crever... tous ... tous crever! ahaha tous crever ..."

Encore une fois il était parfaitement pathétique, la présence des nymphes ou de l'inconnu n'avait pas affecté sa condition, il était toujours aussi laid, aussi illettré, toujours la même faiblesse, la même difformité. Il était avide de puissance, rêvait d'inspirer l'effroi, mais il n'était qu'une misérable créature, chassée et traquée comme la bête qu'il était. Encore une fois la réalité brute et agressive de sa vie le rattrapait, le replaçait dans sa condition déplorable avec une efficacité implacable. Il avait cru pouvoir s'émanciper, se détacher des malédictions toujours plus nombreuses qui faisaient de lui une aberration cocasse et fragile, les utilisant à son avantage. Et encore une fois, il n'était rien, il avait faim, et lorsque la situation lui demandait une once d'innovation et d'élégance, il prouvait une fois de plus ses limites et son inefficacité. Cette fois c'est à gorge déployé qu'il s'esclaffa. Son rire démentiel s'éleva, son corps s'agita parcouru de spasmes violent, son crâne frappa le sol avec véhémence, ses ongles se plantèrent dans sa peau blanche, il se laboura le torse, arrachant ses bandelette, découvrant ses plaies qui commençaient à se rouvrir. Il se vautra, hurlant sa folie, se débâtant contre un ennemi plus lourd que la matière. Puis l'épuisement le gagna aussi vite que la démence et il se recroquevilla, rampant jusque dans une zone d'ombre.

"Je suis le carnophage... non non... partez... je veux... ihihi... qui je suis? ... éhé ... je tue ... pourquoi te caches tu? ... Je... non va-t'en... je ne veux pas... regarde! ... Tus moi! ... non ... noon ... laissez moi ..."

Il était en retrait, blottis entre deux arbres massifs, maugréant ses discordance. Ses membre étaient toujours agités, se balançant régulièrement comme des pendules.

Judith et Téreise se sourirent mutuellement, plus secouées d'un gloussement moqueur, elles savourèrent une victoire plus que satisfaisante.

La situation était des plus précaires, la milice les recherchait les responsable du l'activité macabre de l'autre nuit, et la présence des princesse allait leur faire fouiller tout Garkam, de plus la clairière dans la quel ils s'étaient regroupés les mettait à découvert et ce n'était pas les gémissement de Modamar qui allaient les aider à se faire vite découvrir. Il observa autour de lui et ne vit qu'une nymphe exténuée, à peine capable de supporter son propre poids et une véritable plaie en pleine crise de conscience, pas au sens traditionnel mais plutôt... spirituelle. Voyant qu'ils allèrent rester immobile au moins pour toute la journée, Jack décida de monter la garde, car même si Thomas avait disparut depuis quelques temps, la milice n'avait pas du l'oublier, il était encore trop tôt pour Jack, mais qu'importe, il aurait du mourir des centaines de fois mais en vain, il était peut être prédestiné à vivre, vivre dans l'ombre et n'ayant qu'un seul but, rappeler que la mort fait partie de la vie. Puis le rêve revint, en flash des têtes tombaient, des hommes, femmes et enfant mutilés pleuraient, criaient d'une souffrance si amer, puis tombaient au pieds de Jack of Blades, et les plus chanceux d'entre eux mourrait sur le coup, la nuque brisé ou le crâne transpercé, tout était brouillé, nimbé de flammes, dévorant les cadavres. Il revit des ennemis tombés alors qu'ils allaient le tuer, du à une intervention autre que divine et lorsqu'il revint à lui, il ne se posait plus qu'une seul question, mais toujours la même, **Pourquoi? Pourquoi suis-je encore ici?** Il serra les points avec haine, puis leva la tête et disparut dans le feuillage verdoyant des hautes branches.

Jack se dirigea vers Néolias, peut être rencontrerai-t-il des gardes, ou encore la moindre distraction pouvant effacer ses mauvais souvenirs. Il se déplaçait rapidement, sinistre personnage parcourant les bois pour étancher sa soif de sang, qui le conduisis à une petite caravane marchande gardé par les marchands eux même, armés de mousquet et de couteau, enfin, enfin une proie à démembrer. Il changea subitement de trajectoire, suivant le dernier chariot de loin, ne quittant pas des yeux ses occupants, observant chacun de leurs mouvements, leur comportement , leur physique et leur armement pour finalement découvrir qu'ils n'étaient bien préparés en cas d'incidents majeur, les enfants s'éloignaient souvent dans les bois et les personnes âgés déambulaient enter le bois et la route, cherchant sans doute un quelconque réconfort dans les méandres de la nature. De toutes façon, il allaient bientôt rejoindre les morts. Alors la chasse allait pouvoir commencer, le poids de la vie ôté et l'énergie de Jack renouvelé, encore.... Soudain tous se passa très vite, un groupe d'enfant disparut dans les buissons puis les personnes âgés disparaissaient des les branches, pendu par la chaîne de Jack enfin les hommes valides se regroupèrent, près à tirer au moindre bruit, à la moindre alerte, mais plus le temps passa plus l'incertitude les gagnaient alors un homme sorti du groupe, pour ne plus revenir, il avait disparut, mort sans un bruit, et il décidèrent de tenir leur position, ils étaient dans leur derniers retranchement jusqu'à ce que les têtes des membres de leur famille tombèrent au milieu du cercle défensifs, alors tous pleurèrent et Jack se montra enfin, la vision brouillé par les larme, un seul homme pu distinguer une silhouette derrière lui mais fut trop lent et sa tête roula, rejoignant le lot, puis un autre, transpercé, la lame sortant de sa cage thoracique, un autre tira sur Jack qui s'était protégé du corps du défunt avant de le lancer dans le tas, renversant les deux derniers survivants, mais soudain la rage envahi leur coeur, la rage d'avoir tous perdu, en quelques minutes. Ils levèrent leur fusil qui furent dévier d'un coup de chaîne puis les lames de Jack of Blades découpa les deux mousquet, les rendant hors d'usage, il enchaîna avec une rotation qui envoya la lame rectable directement dans la gorge de l'un d'eux puis la fourberie de son épée trancha la jambe du dernier survivant qui gisait désormais au sol, implorant pitié en marmonnant, le visage recouvert de larmes avant que les larmes ne deviennent sang et que la vie quitta son corps retourner à la poussière.

Bien que jack ne prit ou ne mangea nul morceaux de chairs, une satisfaction gagna son esprit tourmenter, mais cette joie fut de courte durée lorsqu'il entendit des vois non loin, il parti voir qui cela pouvait être et vit une cinquantaine de garde, fouillant la forêt, puis il reparti en courant aussi vite que ce corps lui permettait, pour finalement retrouver ses « compagnons » dans la clairière, les informant du danger qui les guettait.

Je pense que ce RP ne finira jamais... donc je vais éditer mon dernier post et le finir tout seul si personne n'y voit d'inconvénient^^

sa me va, il est possible que je poste mais aucune certitude donc je ne te retient pas

[Et puis sa me saoul, j'en ai marre des rp solo, un admin pour supprimé/corriger tout ça ^^]

+150xp chacun !

[hrp: dsl moi je n'avais pas fini... je reviens après une longue innactivité ^^ ]

Modamar... modamar...? tu dors ?

*non*

pourquoi tu ne dors plus modamar ?

Modamar ouvrit les yeux, un paysage pourpre et flou se dessina alors devant ses yeux. Il avait un agréable gout de sang dans la bouche, les membres endoloris un incroyable mal de tête, le ventre désespérément vide et aucune notion de temps. Il voulut bouger, réveillant d'anciennes douleurs et mais ne parvint même pas à s'assoir. L'effort lui arracha une quinte de toux qui lui brula la gorge sèche, et lui tortura la poitrine et le ventre.

nous t'avons cru mort modamar, nous étions réjouis et triste en même temps car nous aurions définitivement cessé d'exister.

sa migraine était si intense qu'elle se propageait jusque dans ses orteils. Il tenta de s'inspecter relevant la tête pour avoir un aperçu de son corps meurtris, sa vue toujours teintée de rouge. Lentement il bougea le bras qui était un peu plus rouge que le reste et toucha ses plaies. Elles avaient cicatrisées. La couche de sang qui le recouvrait avait séché donnant une texture solide à sa peau blanche. Combien de temps s'était-il écoulé? Il voulu remettre ses souvenirs en place, établir une chronologie des évènements qui s'entrechoquaient dans son esprit mais tout était incohérant, et cette migraine toujours aussi insurmontable...

Après ta crise de folie, modamar, tu t'es mis à courir en tout sens dans la forêt, te cognant aux arbres et te griffant de partout. Tu n'étais pas maitre de toi même... après tu es tombé dans le comma et tu y es resté plusieurs jours...

Modamar grogna, roula un peu sur lui même et se releva lentement et s'appuyant contre un arbre. La faim le tenaillait, et sa faiblesse lui donnait des vertiges. Il n'avait pas du rester que quelques jours dans le comma pour avoir faim comme ça. Il avait perdu du sang aussi. Sa trace était encore visible au sol. Il se souvint des nymphes, de l'intrus, de la grande chasse. Rien de bon, il oublierait facilement. Il oublierait aussi Néolias où il devait être recherché il devrait repartir sur la route.

Modamar fit un pas, manquant de perdre l'équilibre, puis un autre et encore un autre. Il sentait petit à petit la vitalité regagner ses membres, prenant de l'assurance. Il accéléra cherchant à gagner la sortie de la forêt. Il lui fallait absolument une victime, un être fragile, endormi, pas nécessairement humain, pas nécessairement vivant...

[Voilà je pense que pour le moment je vais faire surtout du rp solo ]

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