Nomürn était enfin bien équipé. A par l'armure, mais son gilet en cuir lui tenait assez chaud pour l'instant. Il se décida à aller divaguer dans les ruelles. Se promenant d'un pas souple, détendu, personne ne le remarquait. Lui par contre, remarquait beaucoup de chose, surtout un homme. Une large bourse pendouillait a sa ceinture, et il n'avait pas l'air de se plaindre question finance. Le voleur le suivit alors, assez loin pour ne pas éveiller les soupçon. Au bout d'une dizaine de minute, le bonhomme entra dans une tente. Malgré les maisonnées qui commençaient a poussé ci et là, lui avait encore une tente en tissu...étrange! Mais Nomürn s'en moquait. Il passa a coté, et se retrouva dans un passage étroit, derrière la tente et une baraque de bois. Personne ne pouvait le voir, lui, il voyait par transparence l'intérieur de la tente, du moins en partit. Sa cible était penché sur une couche, chuchota quelque chose, et partit.
*Il se parlait surement pour lui même. Il a refermé derrière lui, tant mieux.*pensa Nomürn. Et il sortit une dague de sa botte, pour déchirer le tissu. Une large ouverture se dessina, et il entra, après avoir rangé son arme. A l'intérieur, un meuble simplet, deux sac, de la nourriture posé sur une table basse, une couche aparament vide. Le voleur prit un des morceau de pain, le glissa dans son petit sac de tissu, ouvrit un des sac...A l'intérieur; des habits. Une bourse de cuir contenant surement quelque pièce. Nomürn ne regarda même pas dedans, et la glissa dans son sac. Soudain, un mouvement derrière lui le surpris. Il se retourna en sursaut, en sortant une de ses dague. Dans le lit, un visage flétri par l'âge et la maigreur ouvrait des yeux étonné.
"Mais...Vous n'êtes pas...Kirmanoskamo?Vous...êtes...un voleur?"grelota la voix. Surement une vieille dame, qui allait bientôt mourir. Le cataclysme, le froid, peu de vieux avait survécu! Mais Nomürn devait agir, car la vieille ouvrait la bouche, prête a pousser un cri d'horreur...Mais comment la faire taire?
Sujet: Petite promenade 
). Le bourgeois regarda un peu partout, mais les larmes dans ses yeux l'empêchèrent de voir Nomürn. Le voleur avait encore la dague ensanglanté dans la main, près a sauté sur le visiteur s'il était repéré. Mais finalement, l'homme qui était venu se releva, mis le draps, et sortit en courant. Il allait prévenir les autorités. Nomürn se releva, repartit par son trou dans le pan de la tente et monta sur le toit de la maison d'en face. Accroupi, il sauta sur le toit suivant, et descendit enfin. Là, il se mit a marcher, parmi les autres gens, l'air de rien, direction sa tente.