Faim. Il a faim. Ca fait un mois qu'il traverse la neige, en suivant ces traces, et il a finni par arriver dans cet endroit. Il a les feuillets avec lui, froisses dans sa main, mais il n'a pas d'encre, pas de papier supplementaire, rien.
Il a faim, pendant un mois il s'est contente de racine bouillie - et encore, il ne sait pas faire bouillir une racine correctement. Bref, il en a marre de manger de la racine bouillie. Il est entre dans la ville, l'estomac vide, les feuillets froisses et jetes en boule dans le fond de sa poche.
L'air hagard, endormi, fatigue, affame, on lui a donne l'adresse de cette taverne, et, au bout d'une heure passee a chercher la taverne, il a finnit par vennir dans cet endroit, legerement puant, la ou les nains bourres vont se bourrer encore plus.
La faim le torture, les racinnes mal bouillies ne sont pas tres nourissantes - ni tres digestives, il en a passe des heures derriere les buissons. Il a faim, il a froid, il a trouve la taverne. Apres cinq minute de comptemplation, epuise il entre.
A l'interieur, un choeur de nain - bourres, quelle surprise! - met l'ambiance avec une chanson populaire. L'endroit est surchauffe, les nains sont tous bourres: c'est une taverne, une vraie.
Il s'assied pres du comptoir, il pique du nez, s'endort un peu, puis, les nains du fond montant subitement de volume - tournee generale, il suppose - il se reveille en sursaut et se defait sde sa fatiigue, suffisament pour heler l'aubergiste.
"Biere!"