Ode à la fille de joie [Libre]

Vêtus de jais, le long de son visage ovale, ses cheveux ondulaient sous la bise du vent, constellés d’un éclat opale, des flocons s’y éternisaient discrètement.
Dénudée, dénuée de pudeur, sa silhouette élancée, s’encensait sur le tapis neigeux de la rue sinistre ou elle s’évertuait à recensé le regard saisit de stupeur des passant dépassés par la grâce de cette scène insensé. Tantôt hélés, tantôt maudits, ses yeux châtains, bordés de vermeille, offraient sans dédain une merveille, pour seulement quelques sous.
Se négligeant dans la neige, s’y roulant comme l’enfant qui la voyant pour la première fois délaisse les jouets les plus distrayant pour saisir la sincérité de son existence ici bas, Eléonor laissait là, la seule parcelle d’humanité qui lui restait attaché. Entre les flocons flottant dans les airs, hésitant encore de leurs trajectoires, les sanglots sanglés de son passé douloureux, voilé des regrets parsemés des mensonges parfumés du mépris de sa mère, restaient suspendus à ses lèvres comme le baiser d’un amant.

« Avez-vous perdue la raison ? » Déclara soudain une voix masculine

Eleonor se releva brusquement, négligeant la nudité de son corps pour braquer son regard sur son interlocuteur inconnue. C’était un homme d’une cinquantaine d’années qui avait vue passé tant d’hivers qu’il ne pouvait plus désormais se mouvoir sans sa canne. Le regard dédaigneux, les lèvres chancelantes, il s’évertuait sans raison apparentes à fixer le visage d’Eleonor, sans jamais le laisser glisser le long de son corps dévêtue.

« Si la raison est la raison de votre raisonnement outrecuidant, votre question est stupide, car elle n’admet aucune réponse digne d’épancher la soif de valeurs vides de sens qui vous habite. » Répondit-elle amusée, assurée d’avoir trouvé un client potentiel.

« Suffit catin ! Tu encombre ma vue de ton vice viscérale ! Couvre toi, ou la garde viendra te quérir ! » Répliqua-t-il irrité. Malgré toute la volonté qu’il possédait, ses yeux dérivèrent un instant, contemplant prestement la silhouette plaisante qui s’offrait à lui sans méprit.

« L’indécence vous avilit tant que ça ? » Articula t’elle, un sourire carnassier sur les lèvres

Le vieil homme se retourna, sans regarder derrière lui, fit quelques pas, puis fuit à tout allure, comme s’il avait vue un démon…

« Honnissez vous la nudité de la femme qui s’en pare, ou la femme qui se pare de la nudité ? » Hurla-t-elle avant que le contour du vieil homme ne devienne une ombre déviante se fondant dans la pénombre de la nuit déjà bien entamée.
Eleonor se rhabilla hâtivement de peur de voir la garde déboulé dans la ruelle, décidé à la faire moisir quelques temps en prison. De plus, le froid commençait à faire bleuir sa peau, et elle ne comptait pas le voir abîmer son instrument de travail.

[he oui, enfin de retour ]
Jareth se ballaidait, paisible, comme toujours. Et surtout perdu. Il chaichait l'arène, une fois de plus. Quand y était il aller pour la dernière fois? Il ne savait plus. Depuis son aventure à l'avant post drow, beaucoup de choses occupaient son esprit. Et pourtant, sa condition physique et mentales étaient à leur plus haut niveau. Les exercices musculaire qu'il s'imposait à lui même, afin de développer son esprit. Tout cela pour quoi? La « force ». Il se sentait si petit en comparaisons des héros de légendes qui avaient traverser Néolias. Toutefois, ce n'était pas de la jalousie, mais plutôt de l'admiration. Car en qui d'autre puisser l'inspiration de devenir fort? Les créatures maléfiques qui hantaient le pays? Non! Jamais il ne se laisserait guider vers les puissances obscures. Car celle ci n'apportaient que du « pouvoir », et non de la « force ».
Il rêvait déjà du futur, là où son corps et son esprit ne formerait plus qu'un, là où il pourrait protéger tout le monde. Le gardien d'une utopie. Une noble quête, si vaine. Car il ne vivrait pas indéfiniment. Lorsqu'il retournera à la terre, il disparaitrait. « Et si... je reprenai le dojo... »

Une idée farfelue. Il n'arrivait pas à battre la plupart des gladiateurs, comment pourrait-il se permetttre d'eneigner à autrui? Plus tard, jamais peut être!
Mais tout à coup, d'étranges cris vinrent pertuber le léonin. Des vulgarités s'échappaient de la bouches des deux interlocuteurs.
Il se raprocha, discretement, pour voir une jeune femme nu au milieu de la rue, se faire faire la moral par un vielle homme, dépourvu de scrupules.
Celui ci s'en alla bien vite prévenir la garde, mais une rencontre bien bizard l'attendait au tournant de la ruelle. Le vieillard heurta Jareth, tombanat à la renverse à cause de son élan.

Mon brave, aidez moi donc à enfermer un des vices qui ronge la vile. » Dit il avec convictio. Malheureusement, le titan n'aimait guère que l'on fase justice soi même.Il posa sa main sur son épaule, posant genou à terre pour lui parler en face à face.

Voyons, ne vous emporteriez vous pas un peu?

Non, cette catin ne devrait pas laisser cette débauche aux yeux de tous! Pensez aux enfants, aux hommes marié, attiré par ce genre de personne et reniant jusqu'à sa propre femme pour se laiser distraire par des plaisir charnelles.

Peut être que oui, peut être que non. Vous vous en faites trop pour les autres. Si, comme vous dites, cette femme vend son corps, c'est qu'il y a une raison...

Non! Hurla-t-il, coupant Jareth au milieu de sa phrase. Elle est dangereuse je vous dit. Qui sait ce qu'elle fera plus tard. C'est un danger. Et les dangers doivent disparaître.

Dans ce cas, il faudrait que vous disparaissiez vous aussi...; Soupira-t-il avant de continuer. Vous l'accuser de biens des tors. Mais n'avez vous jamais commis d'actes immoraux? Ne vous êtes vous donc jamais laisser porté par un désir, oubliant la raison?

A ces mots le vielle homme se tut, ne sachant que répondre.

C'est bien ce que je pensait. Vous devriez avoir honte de dénigré tout ce que vos yeux ne veulent voir près de chez vous. Sachez, mon brave monsieur, que tous sont libre de vivre comme bon leur semble. Seul la mort met fin à nos vie qui sont... si courte. Un jour mon maître m'à dit, « hier est l'histoire, demain, est un mystère et aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle le présent ». Vous feriez mieux de profiter de vos dernière années, car vu votre âge....

Il ne put finir sa phrase. Dire de telle atrocités à un autre lui était insuportable. C'est donc convaincu de l'avoir raisonner qu'il s'avança vers la jeune femme.
D'un geste amical, il leva la mains, lui fesant signe. Puis il alla se présenter à elle.

Bonjour, je m'appelle Jareth. Ses yeux dérivèrent un instant sur le corps rose d'Eléonor. Mais des années de maitrise psychologique ne trahirent aucune gène lorsqu'il reprit.

Et bien, que fait une si charmante femme, seule et à moitier dénudé dans la rue? Demanda-t-il amusé.

Bon ça à l'air un peu mort, cloturage ?

les sujets abandonnés ne gagnent pas d'xp, désolé