Les geôles (=prison)

.........oooooooook.......
Ziramel semblait préoccuppé...C'est vrai que de nombreuses questions auraient encore pu être éclaircies grâce à cet homme...
Mais cette flamme taraudaient ses pensées dans son esprit, et il ne pouvait en détacher son attention...
..........Je ssssors.

(re- urzak)
bon , milicent, va mettre se corps dans la chambre froide ... comment ça il ny a pas de chambre froide ? ben alors fouttez le dehors sous la garde de deux hommes

Arrivant enfin à la caserne, le groupe s'enfonca dans les geôles...L'endroit était de toute évidence sordide, l'humidité de la neige encore présente dans le bâtiment doublée d'une forte obscurité, laissait croître la moisissure dans les recoins des cellules sans fenêtres. Les faibles flammes des bougies faisaient danser les ombres sur les solides murs, et dans chaque recoin de la pièce. L'homme, portant toujours Urzak sur le dos, vint dans la première cellule ouverte et l'y déposa sans ménagement sur le sol crasseux. Malgré le désintérêt et le dégoût qui marquèrent le geste du milicien, aucune haine ne marquait son visage alors qu'il quittait les geôles précipitament, et c'est une larme ruisselante sur sa joue que Mozzarella put apercevoir au moment où il se ruait au dehors, se mordant fortement les lèvres. La silhouette du reptile, très assombrie par le faible éclairage, désigna avec lenteur la cellule adjacente d'une griffe noire.
Un silence dévorant se répandant ici bas, alors que le froid décorait, même ici, chaque expiration d'un nuage de fumée blanche.

Enfin, le saurien prit la parole, désignant cette fois de sa griffe quelque chose derrière la jeune femme. C'est une voix solennelle qui s'échappa de son museau:

"...Voisssi la enfin un homme, sssa fille et ssson filsss. La femme de ssset homme ainsi que ssson fils ainé furent retrouvé morts, charcutés et dévorés sssauvagement. J'ai passsé le plus clair de ma jeunessse dans la forêt. Jamais je n'ai vu aucun animal torturer et mettre à mort pour ssson sssimple plaisir.
...J'ai dû attendre de rencontrer ssset homme (il désigna succintement Urzak d'un geste de la tête) pour rencontrer sse que la nature n'avait pas osé engendrer...
A présent retorunez vous, et contemplez ssse que ssset ansssien être humain a ssciemment infligé à ssses semblables..."

Derrière Mozzarella apparurent lentement de la pénombre trois formes. La première, un homme visiblement encore jeune, mais au visage et aux cheveux dévorés et blanchis par les rides de la fâtigue, approcha, tremblante, à la lumière vacillante des bougies. Ses yeux grands ouverts, d'un bleu profond, semblaient fureter dans chaque recoin de ténèbres de la pièce pour y trouver quelque assurance. C'est en essuyant d'une main rachétique et nerveuse son front où perlait sa sueur qu'il fit avancer les deux autres formes de l'ombre. Une gamine, le visage sale, des cheveux blonds tachés par la neige fondue, avanca calmement. Son visage presque rond était sérieux et sévère, de sorte que toute la beauté de l'innocence de la jeunesse en était absente. Ses grands yeux rougis plongés intensément sur ceux de la jeune femme, ses petits poings ressérés; ce n'est que lorsqu'elle vint à la lueur des flammes qu'on distingua enfin un long filet couler de ses grands yeux fâtigués. Les larmes fuyaient le long de ses joues en un flôt silencieux et incessant, dans des sillons creusés dans sa peau laiteuse. Qui pouvait dire depuis quand elle pleurait pour déformer ainsi son visage par la peine...
Enfin, une forme plus grande fit un pas. La silhouette, carrée et tremblante, s'avéra être un jeune homme, encore trop jeune pour quitter la maison. Ses bras tremblants se terminaient par des poings ressérés à l'impossible, laissant goutter quelques gouttes rouges là où ses doigts pénétrait de rage dans la peau de ses paumes. Le visage parsemé de tâches de rousseur, à l'expression dure malgré sa jeunesse, c'est deux perles bouillantes de colère qui fixaient, pleins de larmes, le sol crasseux, alors que ses dents ressérées sur sa lèvre inférieure laissaient s'échapper quelques hoquets larmoyants.

Le silence n'était plus. Il était couvert par les larmes et les pleurs, quoique discrets.

Ziramel approcha dans le dos de Mozzarella, et lui murmura calmement:

"...J'aurais la désssensse de ne pas vous montrer les chairs mutilées des deux membres de ssette famille que nous avons retrouvés sse sssoir là. Pensssez vous avoir ssependant ssselle d'expliquer à sses gens comment vous avez voulu laisssser l'asssasssin continuer? Comment vous l'avez protégé? Comment vous avez jugé que leurs vies ne valaient pas ssselle de ssselui qui voulaient les prendre?"

Se rapprochant d'un pas de la jeune femme, le père demanda timidement, les yeux pleins de larmes, encore tremblant:

"...On nous as d...d...dit que la chose avait été capturée..."

A ces mots, les deux enfants éttouffèrent un sanglot dans rictus de douleur...L'homme continua:

"...et on nous a...également...dit...que des gens avaient voulu...défendre la chose..."

Ses yeux restèrent là à fixer le sol, pleins de larmes. Mais on pouvait très facilement voir que la tristesse avait été remplacée par la colère dans ses yeux. Les muscles du visage contractés, le souffle court, il attendait visiblement une réponse, la sueur faisant un nouveau conglomérat sur son front. Les deux enfants fixaient à présent intensément les yeux de la scribe, comme pour y lire la réponse à la question implicite de leur père.
Ziramel, lui, murmura à l'oreille de la jeune femme:

"...Je vous présente Barbussso dit le veuf, sssa fillette Fiona et ssson filsss Aldebert...

...Je ne vous présente pas sssa défunte femme Maria, et ssson défunt fils ainé Atrafau...Je ne vous dirais pas non plus que Maria attendait un quatrième enfant..."

Une ombre, plus silencieuse que le vent, écoutait la conversation. Elle n'avait pas été repérée, et ne le serai pas. Elle repensa à ce que venait de dire le Saurien. Il avait raison, la bête avait fait des ravages. Mais l'ombre avait une dette envers Urzak, et c'est maintenant qu'elle allait accomplir son devoir, et dire adieu à son ami.

L'ombre allait aider Urzak à s'échapper, puis disparaitrait elle même pour toujours... enfin, une partie d'elle allait disparaître. Celle de Aelias et des jours heureux avec Urzak.

L'ombre attendit que Mozzarella réponde, et peut être agirait elle après. Il ne fallait pas qu'elle soit repérée... et ferai tout pour que ça n'arrive pas.

Enfin, Mozzarella ouvrit la bouche...

Ces geôles, les moisissures humides, le froid...Mozzarella réprima un frisson, chassant de son esprit les noirs serpents du souvenir...Elle ne se laisserait pas destabiliser cette fois-ci. Plus de bâton, plus de magie, c'est en elle qu'elle devait trouver la force de se défendre. En silence, elle contempla les deux faces d'une souffrance commune : Urzak, meutri et maudit, avec si peu de chances d'une rédemption, et ces trois silhouettes pathétiques, fantômatiques, abîmées dans le souvenir d'un bonheur enfui à jamais.
Elle se tourna vers Ziramel . Sa voix résonna, claire, froide et sans passion :

Je ne me laisserai pas accuser à tord, Ziramel. Je ne protège pas un assassin, il est hors de question de le laisser continuer son oeuvre de mort. J'ai tout autant à coeur que toi de faire cesser ces massacres.

Elle s'adressa à barbusso et répéta :

Oui, j'ai tout autant à coeur que vous de faire cesser ces massacres. Je compatis à votre douleur, même si ces mots sont impuissants à soulager votre chagrin.
Seulement, derrière cette Bête qui gît à côté, il y a un homme. Un homme qui a eu le courage d'affronter un loup-garou. Un homme qui s'est battu contre un monstre, pour tenter malgré tout, dans la tourmente, de vous en protéger, vous tous, survivants.
Est-ce là ce qu'on lui reproche ? D'avoir fait preuve d'un courage que bien peu d'entre vous aurait eu ?
Et vous voudriez exterminer la Bête en lui sans vous soucier ce cet Homme qui la subit ?

Mozza s'approcha de l'homme :

Supposez, supposez seulement que, lors de cette nuit où vos pires cauchemers prirent vie, supposez que la Bête ait été dérangée, interrompue dans son sinistre festin. Supposez que vous ayez retrouvé votre fils vivant, certes, mais contaminé dans son sang par ce poison qui allait faire de lui un monstre à chaque pleine line...Aurait-il pour autnat cessé d'être votre fils ? Ne vous seriez-vous pas battu corps et âme pôur que soit trouvé un rémède qui le délivre de cette malédiction ?

Se tournant vers Ziramel, elle posa sa main sur son épaule. C'était la deuxième fois qu'elle établissait ainsi un contact physique avec l'homme-lézard.

Ziramel, tout homme a en lui sa part d'ombre et sa part de lumière. VOUS avez en vous une part d'Homme et une part de Lézard....Seriez-vous prêt à jurer que jamais la lumière ne l'emporte sur l'ombre ?

La silhouette resta immobile. Elle ne savait quoi penser. Des larmes coulèrent sur ses joues émaciées. Urzak était toujours là... quelque part, en train de lutter intérieurement contre la bête. Il fallait que la silhouette l'aide. Ce soir, ils seraient tous les deux loins de Néolias, et ne reviendraient qu'avec le remède.

La silhouette recula, observant la scène, elle observa Urzak, qui gisait à terre. Comment faire pour le sortir de là. Même si elle était puissante, la silhouette ne pourrait combattre deux magiciens déchaînés. Bien sur, il pourrait sauver Urzak sans avoir à combattre, il suffirait d'un mot, et il serai libéré, mais il savait très bien que cela engendrerait beaucoup de conflits en Néolias. C'est pourquoi, elle était là, prête à sauver son ami à tout prix, par les armes si il le fallait. Mozzarella ne poserait pas trop de problèmes, mais Ziramel ne se laisserait pas faire. Le plus important, et le plus dur, serai de rester incognito...

un faucon entra dans la piece alla se posé sur une épaule de Silhouette encapuchonée aevcu n message acrocher à la patte. ce message disé:
"retourve nous à la taverne tu pouras peut etre aidé ton ami".

(Edit Haaz : tu n'est pas censer savoir que capuche se trouve ici, et un faucon qui rentre comme sa dans les géoles c'est assez étranger quand même)

Mozzarella ne bougea pas d'un pouce, laissant s'installer un silence lourd et oppressant. Elle se rendait compte que Ziramel avait raison, que ses arguments étaient tout aussi recevables que les siens. Pourquoi donc Urzak était-il restéà Néolias ? A quel espoir insensé s'était-il raccroché pour mettre en péril la vie de tant de gens? Car il fallait qu'il y eût un espoir. Elle ne pouvait croire qu'il ait agi ainsi délibérément.
Relevant la tête, elle fixa du regard les yeux jaunes du milicien, sans haine, ni ressentiment, juste avec une immense tristesse qui s'insinua dans sa voix :

Aura-t-il au moins un procès ? Ecouterez-vous ce qu'il a à dire ?

Elle contempla la corps qui gisait , inerte, sur le sol froid et sale de la geôle.

Tout être vivant , quelles que soient ses fautes, à droit à un minimum de compassion, à l'heure de sa fin. Pourquoi rajouter encore à sa déchéance ? Laissez-moi lui apporter des soins, qu'il sache que malgré tout, le monde des Hommes a encore un coeur...

Et il n'était pas le seul à attendre ce réveil. Entre les ombres et les toiles d'araignée, la silhouette attendait, infatigable, que les méandres de l'inconscient libèrent Urzak.
L'ombre avait bien réfléchis aux paroles des deux mages, et il savait ce qu'il lui restait à faire. Il fallait libérer Urzak, de telle sorte que tout le monde pense qu'il s'était echappé, ET qu'il était sortit du village, SEUL.
Ainsi, on penserait qu'il chercherait à empêcher de nouveaux massacres. Oui, c'était le mieux à faire. Malheureusement, Urzak ne bougeait pas... et l'ombre se demanda même si il n'était pas définitivement... non, il respirait, lentement, mais il respirait. Seul, allongé au fond de son cachot, l'air grave.

Malgré l'état apparant d'Urzak, rien n'était certain, loin de là. L'homme s'était déjà échappé une fois, et il pourrait peut-être recommencer. Rien n'était à exclure. Ziramel repassait tous les moyens de l'arrêter qu'il avait à disposition...Il fallait rester calme, sans cesse prévoir chaque éventualité, et se tenir prêt le moment venu. Le silence reignait en maitre, dans l'obscurité de la salle suffocante, et personne ici ne semblait décidé à le briser. Comme seul signe de vie, Ziramel ressera ses doigts griffus sur son bâton.

**...les barreaux et les murs sont résistants, ils résisteraient à un bélier. Les geôles et la porte de sortie sont vérouillées, et si la sortie est forcée, le sceau que j'y ai scellé fera son office. De là, de nombreux miliciens arpentent les couloirs nuit et jours, la garde est assurée. Voyons...les barreaux sont en métal, et la force de la foudre y serait conduite sans problème. Je peux donc déjà l'empêcher d'approcher les barreaux...depuis que les fenêtres ont été condamnées, aucune lumière naturelle ne viendra troubler nos hôtes. Voyons...si jamais il tente quoi que ce soit de l'intérieur de sa cellule, je pourrais de toutes façons le piéger dans les ténèbres de la terre glacée...
Il me semble avoir pensé à tout.**

Un simple souffle de vapeur délicieusement chaude jaillit des naseaux de la bête, comme pour marquer la fin de sa réflexion. Les yeux grands ouverts malgré le manque de sommeil, sa respiration lente et profonde dégageait une légère fumée au parfum de sang fraix.

(hop hop hop je suis la ^^)
sans un bruit, sans un geste, Urzak se reveilla interieurement.
peut etre a cause de ses instints de bete sauvage, avant meme d'ouvrir les yeux il sut qu'il était dans de sale draps.
Il se concentrat quelque peu :
il ne sentait plus grande douleur a son épaule, il était sur un sol de pierres gelée. Urzak ressentait deux présences, la premiere était celle de ziramel, sans aucun doute, elle était reconnaissable entre mille, a cause de son fort rayonnement maléfique du a la première nature de sa race.
La seconde, Urzak ne savait pas si elle était la en amie ou en ennemie, mais il savait parfaitement qui cela était ...

Urzak savait que feintait l'inconscience ne le menerait a rien, et il murmurat sur un ton faussement plaintif

...... Mininuuuus ......

Sarius arriva mais trouva la porte fermé, il désida d'atendre que quleque sorte avant d'entrer.

Désolé mais c'est pas très discret d'entrer comme sa dans la caserne, Ziramel ne va pas te laisser aller voir les prisonnier sans qu'il entende se que tu leur dit.

(...Surtout que la porte d'entrée des geôles est fermée, et que je suis fiché au milieu de la pièce, en face des cellules des deux prisonniers. merci de lire les posts précédents... )

ok donc je vais éditer

ps: j'ai éditer

(Les portes sont toujours fermées)

La silhouette décida d'agir. Elle prit son courage à deux mains, respira profondément, puis lança d'une voix qu'elle ne se connaissait pas, une voix grave, profonde, que le chagrin et la fatigue rendaient triste :

"Saurien, tu as fais ton travail. Pars d'ici, selon la voix des dieux."

La silhouette attendit la réponde. Elle ne savait pas si son petit jeu marcherait. Elle s'estimait suffisamment cachée pour que Ziramel ne la découvre pas du premier coup d'oeil. Et au cas où, il y avait toujours la cachette dans une des poutres immenses. La caserne avait été construite comme celle de la vieille Aelias, et la silhouette connaissait donc ces moindres planques.

Le son de sa voix se perdit en fin, après une symphonie d'écho impressionnante.