Songe mélancolique

Len était épuisé, après avoir erré sans but dans les ruelles de la ville, perdu dans ses pensées. Alors que le soleil se couchait dans un ciel sans nuage, le jeune demi elfe fut pris de l’envie d’aller l’observer. Il se rendit donc en dehors de la ville, et finit par s’asseoir sur un ponton, au bord du fleuve. Le bruit régulier et berçant des clapotis du fleuve contre les rocher remplacèrent sans mal le mouvement irritable de la ville. Se moquant du froid qu’il faisait, et de la neige qui recouvraient les planches en bois, Len se coucha au sol, et ses yeux se perdirent dans l’immensité du ciel.

** Finalement, même si je suis un bon a rien, j’espère que tu me regarde toujours de là-haut, papa …Sa fait maintenant six mois que tu m’a laissé seul ici… D’abord maman, puis toi. Est-ce à cause de moi ? Ou simplement a cause du …. Destin ?
Tu sais quoi, Papa ? Aujourd’hui, j’ai rencontré 2 frères nains, et un homme chat. Tout trois vraiment très spécial… Finalement, ce que tu me disait sur les nains ne semble pas tout a fait vrai … j’ai remarqué qu’ils avaient un peu de mal avec moi, parce que Maman était une elfe, mais finalement, se ne sont pas de bien mauvais bougres. Et puis, grâce a eux, je me suis sentit un peu moins seul pendant quelques heures. J suis sur que tu trouve ça idiot de se sentir seul dans une si grande ville ! C’est sûr qu’à coté, Port Etoile est un petit hameau, mais sa n’empêche que j’ai du mal a trouver ma place ici. Tu ne m’a jamais rien appris qui puisse me faire reconnaître, a part l’art du cirque. C’est vrai que tu étais clown, avant de rencontrer Maman … ça n’empêche que je ne suis pas sur qu’un jour je pourrais t’égaler…**

Sombrant dans ses pensée adressée à son père, petit a petit, il s’endormi, sous l’effet du froid et de la fatigue

***

C’était il y a 1 an. Alors que Len avait été par son père travailler comme apprenti chez un marchand, son père, lui, travaillait en tant que marin, depuis le décès de sa femme, a la naissance de Len. Un jour, alors que Len rentrait du travail, il remarqua que son père était la, lui aussi. Chose étrange, étant donné qu’il lui avait dis il y a quelques jours que son équipage allait bientôt partir pendant un mois pour pécher. Il vis tout de suite que quelque chose n’allait pas avec son père. En effet celui-ci, qui n’avait pas touché à une goute d’alcool depuis la perte de la mère de Len, tenait dans sa main une bouteille de vodka, a moitié vide. L’interrogeant du regard, son père, ivre, lui répondis sur un ton abattus :

« J’ai été viré d’l’équipage … t’sait pourquoi ? Y parait qu’ils ont trouvé un gars pour m’remplacer. Qu’suis trop vieux pour faire l’boulot d’matelot ! Ah t’sait fiston, faut qu’tu bosse, sinon, tu va finir comme moi ! Rah, si seulement ta mère était encore la ! »

Le père s’effondra en pleurs, sur la petite table. Petit a petit, ses sanglot se changèrent en ronflements. Len entrepris alors de subtiliser la bouteille d’alcool, et d’aller la jeter. Il n’aimait pas voir son père aussi abattu, lui qui, à l’ origine, est toujours optimiste et se fait une joie de ne jamais renoncer. A ce moment, Len n’avait pas compris que c’était le début de la fin de la vie qu’il vivait. En effet, le lendemain, certes dessaoulé, le père était assaillit d’une violente fièvre. Alternant entre son travail a mi-temps chez le marchand, et s’occuper de son père, malade. Cela continua ainsi pendant plusieurs mois, jusqu’au moment ou son salaire ne suffisait plus pour payer la nourriture, les médicaments, et toutes les autres charges. Toujours pour sauver son père, il commença a faire des petits travails moins recommandable, tel que le vol a la tire, ou pire encore, le cambriolage. Jusqu'à ce qu’un jour, on l’attrapa la main dans le sac. En plus de devoir rendre tout ce qu’il avait volé, il dut donner les dernières économies de la famille pour rembourser ses dettes. A présent, les gents se méfiaient de lui dans la rue, il avait été viré de son métier d’apprenti aussi. A présent sans un sous, il n’avait même plus de quoi se nourrir lui-même, et ne pouvait moralement pas abandonner son père. Et ce qui devait arriver arriva, un jour, son père le laissa a son tour.

***

Len se réveilla en sursaut. Il n’avait pas dormi très longtemps, semble t’il, étant donné que le soleil n’était toujours pas couché. Le demi-elfe grelottait de froid, et ses yeux ne pouvait s’arrêter de pleurer. Pourtant, il était presque sur d’avoir entendu quelquechose. Peut être n’était-ce qu’un bruit venant du fleuve. Il s’essuya rapidement les yeux, esperant que personne n’ait remarqué qu’il pleurait silencieusement, et regarda autour de lui, a la recherche d’une éventuelle silhouette

[Vu que ça n'a pas l'air pv je viens déprimer avec toi ]

Bien du temps avait passer depuis sa dernière sortie. Son visage devenait blanc, loin de la lumière du jour, ses cheveux aussi. Au soleil levant, Haku finit par sortir de sa crypte. Enfermé, il avait réfléchit à tout et rien, qu'est ce que la vie? Qu'est ce que la mort? Qu'est ce que la réalité? Quelle est sa réalité? Toujours des question sans réponses, ou plutôt avec une infinié de réponse, autant que d'êtres vivants sur cette terre.

Errant, sous le sol froid et pourris par la mort, il ne manquait de nourriture et d'or, laissant les basses besognes à ses subalternes. La demie elfe qu'il avait récupéré avait perdu de sa féminité à cause des travaux qu'elle devat accomplir chaques jours et de son logement insalubre.

Ce soir là, ne sachant pourquoi, il eut envie de se promener. Pourquoi? La compagnie d'autres êres vivants lui manquait-elle? Absurde. Au final, même le fossoyeur ne savait pourquoi.
Marchant au milieu de uelues gens bien matinaux, il se sentait comme oppressé. Tant d'énergie était drainer de ces corps. Ceux qui marchaient à ses côtés perdait en allure et se courbait au ur de la marche, puis se redressait sans même s'en rendre compte lorsqu'ils le quittaient.

Ses yeux, vides, se posaient avec curieusité sur le monde qu'il l'entourait.

"C'est si... étrange. Je perçoit le monde qui m'entoure de manière... si floue J'ai l'impression que je vis dans un songe. Comme si tout cela n'existait pas. Sont-ils réels? Où suis-je encore en rain de dormir? Personne ne semble me voir, ni m'entendre. Bizare, j'ai l'impression de ne pas exister? Que ma place n'est pas ici... Mais alors, où est-elle? Pourquoi tous sourient la plupart du temps? Sont-ils... heureux de vivre? Pourquoi? Pourquoi eux et pas moi?
Maudit... Je suis maudit, c'est vrai... Je ne me sent vivre qu'en infligeant du tors aux autres.
Qu'elle triste condition. Peut êre que si je suis mauvais, les autres sont mavais avec moi... Et si, j'essayait d'être gentil, est-ce que les autres seraint gentils avec moi?
Après tout, pourquoi ne pas essayer...."

Concentrer sur ces pensés, le jeune gaçon ne se rendit même pas compte qu'il était sortit de la cité depuis plusieurs inutes, déjà.

Il longeait le fleuve, regardant uniquement l'eau coulé sous la couche de glace en un specacle fluide étincelant. Soudain, ce sentiment de force l'envahit à nouveau et Haku comprit qu'il n'était pas seul. Il n'avait même pas fait atention à ce qui l'entourait. Peut ête était ce un orc belliqueux ou un ours enragé. Haku se retourna lentement, ni affolé, ni paniqué par la possibilité d'un danger, car après tout il était peut être l'incarnaion du « mal » et devait-il disparaittre.

Len se recoucha bien vite, distinguant parfaitement la silhouette d'un homme dans les ténèbres, grâce a ses yeux d'elfes, seul présent de sa mère. Qu'il approche ou non, il s'en moquait pour l'instant. Il pensait a sa mère ... Sa mère ... il n'avait jamais pus la rencontrer. Elle était morte pour lui donner la vie. Il ne savait même pas a quoi elle ressemblait. Son père ignorait toujours ses questions sur son apparence, sur ce qu'elle aimait, ce qu'elle pensait... Il ne savait même pas comment ses parents s'étaient rencontrés, qu'est ce qui les avait poussé a le mettre au monde ? C'est aujourd'hui et aujourd'hui seulement qu'il se rendait compte que son existence était un bien grand mystère pour lui. Il ne savait rien du passé de ses parents, juste que son père avait un temps travaillé dans un cirque en tant que clown, et que c'est grâce à cela qu'il pus apprendre a Len ses quelques dons.

Il ne savait rien sur son passé, et son futur était plus qu'incertaint. même un gosse comme lui se rendait bien compte que le ciel s'assombrissait de plus en plus, et qu'une guerre approchait. Il était tout a fait conscient que ce ne serai pas la prestidigitation qui lui permettrait de survivre face à un orc ... Il se savait mauvais a l'épée mais malgré cela, il devait s'entraîner, encore et encore. Les espoir de son père, sa vie, tout en dépendait maintenant...

Haku réussit à ditinguer la personne se tenant prèt de lui malgré les ténèbres environants. Cette personne lui rappelai quelqu'un qu'il avait déjà croisé auparavant. Cherchant dans ses souvenirs, il put se rapasser encore et encore la scène. Ce demi elfe qui semblai avoir fuit dès q'il était arrivé?
Etant donner le peu d'interet qu'il lui avait légué lorsqu'ils se rerouvèent presque face à face Haku comprit. Seul une personne occuper ou mélancolique s'enfermait ainsi sur elle même. Certe, il en connaissait un rayon sur ce sentiment, puisqu'il dirigea la majeur partie de sa vie, avec la haine et la peur. Se risquant à le déranger, le fossoyeur le questionna.

Salut.. qu'est-ce que tu fait? Sa te dérange si je m'assoit à côté de toi ?

Haku était un peu gèner. s'immisser dans la vie des gens ne lui ressemblait pas, peu de chose qu'il fesait ne lui ressemblait à vrai dire. Surement une de ses saute d'humeure, mais heureusement pour lLen, celle ci ne l'entrainait pas d'avantage vers la haine.

"Oh, excusez moi ! vous vouliez profiter du coucher de soleil, et je vous ai pris votre place. Je vais m'en aller excusez moi"

Il s'était levé précipitamment et s'était légèrement incliné par signe de pardon. En relevant la tête, il sembla reconnaître Haku

"Mais ... On ne s'est pas déja vu ?"

Len chercha dans sa mémoire, et essaa de se rappeler ou. Après quelques minutes, il s'en souvint : c'était a l'auberge. Il se souvint aussi que cet homme lui avait fait bien mauvaise impression, et qu'il fallait s'en méfier ... Len resta planté la, faisant face a Haku, silencieusement[i]

Haku sourit en fermant les yeux aux mots de Len. Décidément, tout le monde semblait le prendre pour quelque chose 'il n'est pas... aujourd'hui du moins.

Mais non, je ne viens pas pour ça. Ni pour vous prendre votre place. Reste assis, je vous en pris.

Alors que le jeune demie elfe le regardait durement, il soupira et s'assit à côté de la marque que Len avait fait dans la neige. Il réouvrit les yeux lentement, les laissant à moitier fermé. On pouvait y lire toute la tristesse d'une personne abandonné de tous.

Hmm? Ce n'est pas impossible ce que vous dites, mais excusez moi, je n'ai absolument pas la mémoire des noms, vous êtes?

Demanda-til en ui tendant la main.

Sujet: Re: Songe mélancolique Lun 1 Sep 2008 - 15:33

[Regarder durement quelqu'un est une cose impossible pour mon personnage, désolé x) ]

"Je ... Je m'appelle Len. Len Curtis"

Len, certes avec de rapides hésitation, lui serra la main. Cette personne semblait elle aussi triste, chose qu'après ce rêve sur son passé, il ne pouvait laisser de coté. Parfois, le simple fait de parler pouvait redonner gout a la vie, et faire aller mieux une personne

"Et ... et vous ?"

Sujet: Re: Songe mélancolique Lun 1 Sep 2008 - 16:33

[autant pour moi ]

M-Moi?

Haku se retrouvait dans une situation à laquelle il ne savait quoi répondre. persnne ne s'était sufisament interresser à lui pour lui demander son nom. Habituellement, il se présentait rapidement. En fait, si, une seul atre persone lui avait atacher autant d'atention, une étrange fille, il y a longtemps.
Malgré cette émotion nouvelle et incontrolable, son visage resta stoïque.
Il se força un sourrire avant de répondre.

Haku. Je suis venu il y a déjà un an pour occuper la fonction de... fossoyeur. En fait, j'ai accepter le post car il n'y avait pas beacoup de travaille pour des personnes comme moi. Et puis avec le temps....

Il hésita quand à donner la raison qu'il l'avait pousser à faire ce métier, craignant d'être mal perçu. Une premire pour le jeune "humain".

Dites, cette épée... Vous êtes de la milice? J'ignorait qu'il prenait des gens aussi jeunes.

Même si le demi-elfe semblait sincère, Haku n'avait jamais fait confiance qui que ce soit, surtout pas à un éranger. S'il fesait parti de la milice, il en avait peut être après lui. En effet, le fossoyeur était loin d'être blanc.

Sujet: Re: Songe mélancolique Mar 2 Sep 2008 - 16:54

Len fut surpris par l'humain. Lui ? Miliciens ? Il en serai bien incapable. Toutefois, honteux d'avouer le niveau lamentable de ses capacités combatives a l'épée, il mentit a Haku :

"Moi ? faire partie de la Milice ? Vous m'avez bien regardé ? je n'ai même pas l'age pour postuler...Et puis, de nos jours, les seules personnes n'ayant pas d'épées sont les fou et les mages"

Tout a coup Len se rendis compte de sa boulette. Haku ne portait pas de bâton magique, cela voulais sans aucun doute dire qu'il n'était pas magicien ... Peut être que sans le vouloir, il venait d'insulter son interlocuteur.

"Euh"

Il cherchait ses mots, pour essayer de se faire pardonner, mais ne semblait pas les trouver. enfin, il dis

"Bien, il se fait tard. Je crois que je ferai mieux de rentrer chez moi. Bonne nuit, Haku"

Sujet: Re: Songe mélancolique Mar 2 Sep 2008 - 20:04

Haku épondit d'un sourire amusé au demi elfe quand il fit par de son avis à propos de personnes ne possédant pas d'épée. il avait bien raison, les temps étaient roubles, la milic semblait être une vraie passoir pour les criminels tandis que l'armée subissaient les effets de plusieurs guerre.

Mais, vous savez, les épes ne sont les seuls armes faciles à se procurer...

Dit-il, sans laisser soupçonner qu'il portait son gantelet à lame.
Puis il s'en alla, à cause de la nuit tombante. Avait-il peur de l'obscurité? Ne voulant pas le forcer à rester, il lui répondit.

La nuit... oui, il se fait tard. Mais je pense que je vais rester là encore un peu, le spectacles des étoiles ma toujours plut et le ciel semble être dégager... De toute façon, personne ne m'attend chez moi...

Encore cete solitude, à peine semblait elle disparaitre qu'elle revenait. Il se retrouverai toujours seul au bout du compte. Le passé ne l'interessait gurre, le fur lui semblait si sombre et le présent était comme une malédiction.
Son visage redevint impassible, comme inanimé.

Peut être nous reverons nous un jour...

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