Un chasseur est une proie facile...

La nuit était belle, magnifique, on aurait dit qu’elle était faîte pour qu’un meurtre y soit perpétrer. Les nuages qui glissaient sur le firmament, dévoilait par endroit les audaces éclatantes, ardentes de ces pustules lumineuses et insignifiantes que l’on appelle plus communément, étoiles. Des images, des représentations stupides d’un instant révolu pensa-elle instinctivement. Elle baissa légèrement la tête, elle n’avait aucun besoins de cette caricature d’émerveillement pour se désagréger son manque d’imagination. Non, elle en était tellement emplie qu’elle pourrait écrire un bouquin d’élucubration ou serait confiner tous ses fantasmes, délires, et digressions utopiques en tout genre. Margot s’évanouit dans la pénombre, à la lueur des torches, elle n’était plus discernable, aux yeux des passants, elle n’était plus qu’une silhouette qui une fois vue, est aussitôt oublié. Elle vérifia une dernière fois si son épée courte était à sa ceinture avant de se diriger silencieusement vers l’endroit ou devait se trouver sa future victime à l’heure actuelle. Apparemment, il aimait passer quelques heures de sa nuit à chercher des jeunes jouvencelles ou plutôt des proies à son goût pour un futur viol. Il passait ses moments là, nichés dans une partie du camp qui en surplombait le reste, il pouvait alors fureter son regard sans s’accommoder du fait qu’on pourrait le traiter de voyeur. Margot arriva enfin, il était bien là, comme tous les soirs, et elle, la traqueuse d’un chasseur attendait patiemment son heure. Elle haïssait ce genre de personne, c’était un pervers qui jamais ne pourrait vivre d’aventure ordinaire, un violeur en série qui trouvait son plaisir dans un moment infâme, celui de faire perdre consciemment la nature d’innocence à une jeune fille. Margot était comment dire, plutôt satisfaite qu’on l’eut envoyé assassiner ce genre d’excréments de la société, elle aurait pour ainsi dire, beaucoup plus d’inspiration…

Il était temps d’agir, elle avait tant à faire avec ce jeune homme…Tellement d’images défilaient dans son cerveau qu’elle pouvait presque les voir les yeux ouverts, oui, ce serait une funeste nuit pour le violeur. Elle s’avança dans l’ombre, l’homme était assit à la portée de tous, il ne faisait même pas attention à ses arrières. Margot saisit le pommeau de sa lame et détacha plus aisément son fourreau de la ceinture qui le retenait. Silencieusement, elle déposa la petite épée sur la neige, elle ne voulait pas jouer à l’inconsciente. Il était beaucoup plus grand et bien plus robuste qu’elle, elle n’avait aucune chance en combat singulier, elle se ferait étriper si jamais il la remarquait. Ce serait stupide de se faire violer pour une simple erreur d’inattention. D’autre part, l’homme semblait être égaré dans une contemplation abusive, on aurait dit qu’il…Saloperie pensa Margot, elle était indubitablement tombée sur une véritable déjection. Elle prit à deux mains son fourreau et s’approcha de lui avec la plus grande légèreté dont elle pouvait faire preuve, il ne fallait pas qu’il se retourne…Un sourire pervers s’afficha sur ses lèvres, elle avait trouvé une bonne ordure et elle lui ferait payer d’être né. D’un geste propre et agressif, elle fit choir violemment le morceau de métal creux sur le crâne du monstre. Il fallait faire preuve de sagacité dans ces moments là, ne pas frapper abusivement pour qu’il ne meure pas, et surtout, ne pas frapper doucement pour le voir se relever aussitôt…Trouver le juste milieu, là était la clé pour assommer parfaitement.

Tout d’abord, elle devait trouver un endroit ou elle serait en sécurité pendant la duré des sévices, un petit coin de ruelle fit l’affaire. Elle traîna le corps inanimé sur quelque mètre, à l’exact endroit ou il violait ses victimes. Rien de mieux pour prouver à la milice que c’était un crime passionnel…

Elle déchira un bout de l’habit dont l’homme s’était vêtu et bâillonna sa bouche, il serait trop bête que les festivités ne s’arrêtent par la venue d’un badaud qui aurait été alerté par ses cris. Elle serra fermement le nœud pour qu’il ne défasse pas, ainsi, sa bouche esquissa alors une certaine grimace qui ravît Margot. Elle attacha de la même façon, les mains et les pieds de sa victime, et enfin elle eut achevé les précautions qui allaient de paire quand on voulait torturer quelqu’un. Finalement, elle s’attela à réveiller le violeur par des coups bien placé. Il s’éveilla lentement…les yeux glacés d’effroi.

Margot débuta en lui crachant sur le visage, elle adora lire son expression de désespoir, il savait qu’il avait à faire à une professionnelle, qu’il ne pourrait rien faire de plus qu’assister à sa fin. Elle alla chercher son épée courte qui était rester quelques pas plus loin dans la neige, puis en revint, le faciès illuminé par une pure méchanceté. Elle traça les initiales JS sur son torse avant de s’atteler à des tortures plus démonstratives. Elle lui arracha les yeux, les organes génitaux, les oreilles et enfin, le cœur… Elle fit bien sur attention à ce qu’aucune de ses interventions chirurgicales n’interfère avec la visibilité des deux lettres. Il était mort depuis qu’elle avait ouvert l’abdomen, maintenant il était temps de passer aux preuves… Elle prit le fruit de l’émasculation et déposa l’amas de chair sanguinolent dans sa bouche, puis une fois cette tache ingrate accomplie, elle plaça les yeux dans ses échancrures habituelles. Elle garderait les oreilles et le cœur en trophée ou plutôt en prochaine nourriture… Une fois que ce fut accomplit, elle s’eclipsa…