Rencontre en foret (RP réservé à Kroq Dar et moi)

Oromis sortit de Néolias par la porte Sud, le vacarme de la ville devenait insupportable, entre les soldats qui hurlait une annonce de quête, le bruit des artisans au travail, les commerçants qui s'égosillaient pour vendre leurs fruits et légumes. Même après avoir franchit les murailles, le bruit parvenait à ses oreilles et il le suivit jusqu'à la lisière du bois des Soupirs. Il avança dans la foret, puis s'assit sur une racine, écoutant le bruissemement des feuilles et les piaillement des oisillons, dans un nid au dessus de lui, ce son reposant finit par l'endormir...

~~~~~

L'elfe se réveilla environ une heure plus tard, il se leva, puis décida de prendre du bois pour ses arcs, il s'enfonça un peu plus dans la foret, plus il irait loin, plus les arbres seraient haut et solides, il pourrait ainsi prendre quelques branches sans devoir abattre un arbre tout entier. Il vit un chêne visiblement vigoureux, il posa son arc et son carquois par terre puis sauta pour attrapper une branche basse. Il grimpa dessus, puis monta un peu plus. Il trouva alors une branche assez épaisse, relativement droite, il sortit son poignard, fit une encoche à la base du rameau, puis tira dessus, il finit par s'arracher. Il regarda l'intérieur, il pourrait tailler une bonne partie et obtenir un bon arc long. Il la fit tomber délicatement, puis commença à descendre, quand, assit sur la branche basse, il entendit un bruit de pas sur la piste qu'il avait suivit. Il appella:

" Qui est là? "

Kroq Dar était dans sa serre, le peu de client qu'il y'avait ce jour là était lassant. Comment peut-on avoir le courage de travailler dans des conditions pareil? Je vous le demande. Il en profita pour faire sa pause journalière et d'abandonner son poste de botaniste pendant quelques temps. il allait profité de ce moment de liberté pour partir à la recherche de nouvelles plantes. Se préparant donc à aller à la forêt avoisinante il revêtit rapidement sa toge de paladin et prit son épée qu'il avait reçu lors de son épreuve. Il n'avait guère besoin de plus de matériel, la forêt était calme en ce moment. Le bois n'étant pas tout proche il décida d'y aller en chevauchant. Le saurien partit donc cherché sa jument et l'atteler.
"Nous allons partir bois. J'ai des plantes à aller chercher."

Il monta sur Ardana avant de lui dire en elfique:

"En avant"

~~~~~

Après être arrivé à la lisière de la forêt, le lézard aidé de sa jument, empruntèrent un des sentiers de la forêt. Ils allaient devoir s'enfoncer dans la forêt afin de pouvoir trouver des plantes qu'il n'avait pas. D'ailleurs peut être ne trouvera t'il pas, il y'en a beaucoup mais il en a déjà répertorié une grande quantité. Après avoir parcourut une bonne distance sur le sentier une voix se fit entendre:

" Qui est là? "

Très rapidement Kroq Dar dit à sa jument, se demandant qui pouvait bien lui parler. Il décida de jouer la prudence:

"Stop"

Puis il prit la parole, s'adressant à l'inconnu qui ne se trouvait pas dans son champ de vision.

"Je peut vous retournez la question"
"ne bouge pas"

La réponse se fit rapidement entendre:

"Stop"

Oromis fut étonné d'entendre de l'elfique, peu de personne le parlait, et d'après son accent, celui là n'était pas un elfe, et il y avait peu de chances qu'il soit un demi-elfe, son accent n'était pas humain. Une drôle de manière de prononcer les "s", il se méfia, peut-être était-ce un elfe noir... Non, ceux ci avait définitivement abandonné la belle langue elfique... De toute façon, ennemi ou pas, il n'était armé que d'un petit poignard, autant se rapprocher de son arc en descendant... Il remit la lame dans son fourreau.

"Je peut vous retournez la question"
"ne bouge pas"

Finalement, l'elfe répondit:

" J'entend que vous êtes un ami des elfes... "

Il sauta de la branche où il était assis, se receptionna agilement et se redressa. A son grand étonnement, il vit un homme-lézard sur un cheval visiblement elfique, image déjà peu habituelle, et celui-ci parlait elfique en plus. Il était armé d'une épée et portait un vêtement bizarre, surement pas très pratique pour se promener en foret... Il se remit de sa surprise, puis dit, montrant du doigt son arc et la branche qu'il avait coupé à ses pieds:

" Je suis Oromis Elda, le maître archer de Néolias. Je venait chercher un peu de bois... Mais nous nous sommes déjà vut, vous êtes l'herboriste, c'est bien cela? "

Son interlocuteur descendit de l'arbre sur lequel il était perché. Son visage était étrangement familier au saurien mais il n'arrivait pas trop à associé un nom, en même temps cela lui arrivait tout le temps et ce n'était pas une personne qu'il côtoyait souvent. Quand l'elfe déclina son identité il se rappela vaguement, il avait participé à son expédition pour aller chercher une plante il y'a tout de même assez longtemps.

"Ami des elfes, si on peut dire cela. Je suis plutôt ami de qui veille aux liberté et à l'espoir, de qui est bon, de la nature et j'en passe. Et oui je suis bien l'herboriste, pour être plus précis je m'appelle Kroq Dar. Si vous voulez de l'aide je peut peut être vous aidez. Je doit en avoir un peu à la serre si sa vous intéresse, du bois solide et résistant."

il réfléchissait, un des arbres qui était à proximité de la serre était mort récemment, et il l'avait abattu avec l'aide de deux personnes. Il devrait sûrement faire un excellent arc. Il sortait une pomme de son sac pour la donner à la jument qui s'était maintenant rapprochée voyant qu'il n'y avait pas de danger.

"Je suis venu chercher de nouvelles plantes pour ma part"

" Je penserait à passer vous voir la prochaine fois... Le bois est souvent humide par ici, ce qui le rend plus difficile à choisir... Et si sa peut m'éviter de prendre du bois vivant... Le bois mort pourrit vite ici.

Si vous venez chercher des plantes, je peut vous aider, je m'y connait un peu, j'ai ... "

Oromis fut interrompu par une plainte, un gémissement, une centaine de mètres plus loin. Il tourna la tête, se demandant ce qui se passait, avait-il rêvé? Il tendit l'oreille, mais n'entendit plus rien. Un regard vers Kroq Dar lui montra que ce bruit était bien réel. Il demanda:

" Qu'est-ce que c'était? "

Voyant que l'autre n'en savait pas plus que lui, il avança dans la direction d'où venait la plainte le plus silencieusement possible. Il ne tarda pas à arriver devant une fine corde tendue au milieu de la piste qu'il suivait. Il suivit la corde du regard, elle passait derrière une racine, montait vers les cimes des arbres, où se trouvait, accroché avec cette même corde un plaque grossièrement camouflé avec des feuilles. Il verrifia que l'homme lézard était bien derrière lui, ramassa une pierre et la lança sur la ficelle, la corde se liberra et la plateforme tomba devant eux. Elle était composée d'une grille de branches entremélées sur laquelle était acrochés à intervalles réguliers des pointes en bois taillé d'une vingtaine de centimètres de long qui étaient plantées dans le sol. Les pointes du milieux étaient couvertes de sang coagullé. Un horrible piège, l'animal qui se faisait prendre était transformé en charpie, immangeable, ce piège était là juste pour tuer, un amusement... Le maître archer eut un rictus de dégout.

" Ecoeurant... Ces gens chassent pour le plaisir. "

Celà expliquait le hurlement, d'autres pièges étaient surement construits dans la foret, et il y avait surement des hommes pour pousser les animaux dans les pièges et les voir se faire déchiqueter...

Le maître archer qui parlait fut vite interrompu. Un bruit se fit entendre au loin, un cri aigu. Comme un gémissement. Quand il lui demanda ce qui se passait, Kroq Dar ne répondit rien, se demandant toujours d’où pouvait venir le bruit, car les paroles de l’elfe lui confirmèrent qu’il n’avait pas rêvé.

Oromis Elda se dirigeant vers la source de ce bruit, le saurien le suivit. Un piége était apparemment disposé, il fut rapidement tranché par l’archer. Le piége tomba et s’écrasa sur le sol. Révélant un piége des plus horribles, qui avait apparemment déjà servit. L’elfe paraissait aussi interloqué que lui. Le lézard prit la parole :

"Vraiment, il y’a des personnes sans gênes ? Comment peut-on y prendre plaisir, ce n’est pas croyable, sa ne serait même pas digne d’un gobelin. Vraiment il y’a des comportement qui me laissent perplexes. Ils ne savent pas prendre soin de ce qui leur est donné ? Tuer, tuer, tuer, certains ne pensent vraiment qu’à cela. Encore si c’est pour se nourrir ces actes sont compréhensible, mais pour le plaisir…
Je ne vois pas comment exprimer mes pensées. Il faudrait que ces actes cessent. Tout comme la méchanceté en général. Tellement de personnes sont voué à la haine et à la souffrance…
Bon maintenant essayons de trouver la cause des bruits que nous avons entendus. Sinon je risque de passer un certains temps à dire ce que je pense… "

Kroq Dar quitta donc Oromis et sa jument des yeux pour chercher un peu aux alentours. Mais rien, non il ne trouvait rien. Mais on ne peut pas dire que chercher était son point fort. Il n’était pas chasseur, il était simplement botaniste. Il ne fallait pas non plus lui demander l’impossible, mais il persistait dans ses recherches, l’acharnement pouvait parfois être la clef de la réussite.

"Je ne trouve rien..."

Oromis regarda au sol, les traces principales étaient celles d'animaux qui fonçaient droit sur le piège, visiblement un sanglier et quelques lièvres, le piège avait servit plusieur fois... Il vit vaguement des traces d'hommes, surement deux ou trois, avec des chiens, qui partaient dans le sens inverse, il les suivit, elle s'éloignaient un peu de la piste. Surement trouverait-il d'autre pièges sur la route, et quels pièges? A partir de cet endroit, les chasseurs avaient visiblement fait trainés les animaux sur le sol, effaçant en partie les traces. Il parvint à les suivre difficilement, pour arriver finalement devant un petit torrent peu profond d'environ deux mètres de large. Il s'engagea sur les pierres glissante, la piste s'arrêtait de l'autre côté... Il examina le bord du cours d'eau sur une vingtaine de mètres des deux côtés, mais les traces avaient disparu. Les chasseurs avaient aparemment suivit le lit du torrent, et il était impossible de dire dans quel sens... Il se retourna vers Kroq Dar et déclara:

" Les traces s'arrêtent ici... Ils ont surement suivit le cours d'eau, les chercher prendrait trop de temps... Et peut-être qu'ils sont déjà partis... "

Il commença à rebrousser le chemin, profondement déçu... Il devait y avoir encore plusieurs pièges qu'ils pourraient détruire, et si ils trouvaient les chasseurs qui s'amusaient ainsi, ils pourraient leurs donner une bonne raison de ne pas recommencer... Il dit à l'homme lézard:

" Venez, allons détruire l'autre piège de façon à ce qu'ils ne puisse plus l'utiliser... "

Il retourna près du piège et commença à découper au couteau la plaque hérissée de pointes.

Oromis se débrouillait bien mieux que lui pour pister les différent animaux. Kroq Dar le suivit donc finalement. Et il n’y avait en fait pas que des traces de nature animales, mais bien d’autres de nature humaines. Tout deux arrivèrent à un torrent qui effaçait les traces. Ils retournèrent ensuite détruire le piége. Voyant Oromis s’acharner un son couteau, le saurien dit :

" Ecarte toi s’il te plait"

Apres qu’Oromis se soit écarté, Kroq Dar dégaina son épée et l’abattit sur le piége. Un abominable craquement se fit entendre mais le piége ne céda pas. Le lézard recommença rapidement et une brèche apparut. Mais il fut soudain interrompt un bruit se fit entendre au loin. Comme des voix, des cris. Peut être n’était-ce que le fruit de son imagination c’est pourquoi il chercha confirmation de l’elfe :

"Tu as entendus ? "

Voyant sur le visage d'Oromis qu'apparemment il avait entendu lui aussi, du moins c'est peut être ce dont Kroq Dar voulait se persuader. il partit donc dans la direction des bruits, lentement sa jument le suivait de loin tandis qu'Oromis était proche. Les bruits se refirent entendre.

"Tu as entendus ? "

Oromis acquiesca, il avait lui aussi entendu les cris; des rires et des aboiements. Ils començèrent à avancer, les hommes étaient tout près. Il encocha une flèche et banda son arc, scrutant à travers les feuillage à la recherche des chasseurs. Il vit alors deux gros chiens de chasse arriver à un tournant de la piste, tenus en laisse par deux hommes. Le premier était un homme d'une quarantaine d'année dont les longs cheveux noirs grisonnaient. Il avait une barbe de trois jours, et une armure de cuir ouverte devant pour libérer son ventre imposant. L'autre était un homme plus jeune, peut-être son fils, blond. Ils s'arrêtèrent et le plus vieux, voyant l'arc pointé sur lui leur cria:

" Holà! Du calme, nous sommes juste des chasseurs. "

Le plus jeune vit alors le piège déchiqueté derrière eux, il les regarda puis s'écria:

" Mon piège! Qui a fait sa? Vous les avez vut? "

Le maître archer demanda, pour être certain de ne pas blesser quelqu'un inutilement:

" C'est vous qui avez fait ce piège? "

" Oui, sa m'as pris une journée, j'ai même fait moi même les cordes qui le maintiennent... "

" Sa a été plus rapide à détruire... "

Le chasseur leur regarda bizarrement, puis son visage devint rouge de colère, et il cria:

" C'est vous qui... Rex, attaque! "

Il lacha la laisse et le chien bondit vers eux. L'autre homme, bouche bée, ne réagit pas, bien que son chien essayait veinement de suivre l'autre. Oromis visa et attendit que le chien fut suffisamment près pour être sur de ne pas rater sa cible, il décocha la flèche qui se planta dans la nuque de l'animal. Celui-ci, emporté par son élant, glissa jusqu'au pied du tireur. Le maître archer était triste de devoir abattre un animal, mais celui-ci était trop dangereux, après le dressage qu'il avait reçu, il serait de toute façon impossible de le remettre à la vie sauvage...

Quand ils s’approchèrent ils virent deux chasseurs accompagnés de deux énormes molosses. Ils parurent atterrés que le piége soit détruit. Et quand ils comprirent que c’était eux la cause de cette destruction et le premier lança son chien qui fut abattu par l’archer.

"Sale ***** d’elfe. Vous êtes vraiment tous de crétins "

Puis se retournant vers le lézard le chasseur s’écria :

" Et vous vous ne valez pas mieux, sale carpette. "

Kroq Dar était agressé par les paroles du chasseur, tout comme l’était Oromis Elda. Pour qui se prenait-ils ces deux la, ou du moins le premier, en plus de mettre un piége des plus horribles, il insulte tout le monde…

" Modérez vos paroles… Vu les horreurs que vous commettez vous en avez bien besoin, faire un piége pour le plaisir quelle honte, en tout cas si vous vouliez attraper quelque chose avec et le manger après c’est que vous êtes vraiment un mauvais chasseur…"

Le saurien doutait, ne se demandant pas si c’était tout simplement des personnes ne réfléchissant pas avant d’agir, comme un a montré en attaquant avec son chien…

" Sale ***** d’elfe. Vous êtes vraiment tous de crétins "

L'elfe en question répliqua:

" Nous sommes peut des crétins, mais des crétins qui savent se battrent et chasser sans devoir utiliser des piège lâches... Vous n'osez même pas approcher, vous envoyer votre chien à la mort sans vous en soucier... Voilà ce que vous êtes, un humain faible, lâche et égoiste... "

Entendant ensuite le discours de Kroq Dar, le jeune homme s'élança vers le botaniste, près à le frapper, mais il fut retenu par son aînée, qui lui chuchota quelque chose en lui montrant son chien mort, son fils lui répondit par un regard noir mais se résigna, conscient de la supériorité des deux autres. Le vieil homme bedonant finit par dire avec une politesse feinte:

" Excusez l'attitude de mon fils, il est ... belliqueux... "

Il marqua une pause, puis continua:

" Bon, on va y aller, au revoir, et désolé. "

Il se retourna avec empressement et allait partir si Oromis ne c'était pas interposé.

" Vous allez y aller, mais pas tout de suite... Vous avez fait d'autres pièges? "

" Euuuh, oui, pas beaucoup hein... "

" Combien? Et où? "

" Et bien, attendez que je compte "

Il fit semblant de compter sur ses doigt, hésitant visiblement à dire le nombre de pièges, pour déclarer finalement:

" Deux autres, pas très loin. "

" Emmenez nous... "

Les deux hommes partirent en avant, ils arrivèrent bientôt à un embranchement, où il firent mine de partir chacun d'un côté. Le premier dit alors:

" C'est à droite, pas à gauche. "

" Mais non, viens voir "

Ils avançèrent une dizaine de mètres devant l'archer et l'homme lézard, se chuchotèrent quelques mots, puis se retournèrent:

" Excusez moi, je m'était trompé de chemin, c'est par là. "

L'elfe fit un regard éloquent à son coéquipier, ils fallait faire attention, ils ne pouvaient pas savoir où ils se faisaient emmener... Il les suivit, près à prendre son poignard. Ils arrivèrent finalement dans un espace un peu plus dégagé, le chasseur dit:

" C'est ici... "

Quand le père dit que son fils était belliqueux, cela n’a guère étonné le saurien, au moins le second chasseur, le père était raisonnable, enfin plutôt se montrait raisonnable à la vue de l’arc. Apparemment il y’avait deux piéges et qu’ils les y guideraient. Après avoir marché un moment

" C'est ici... "

Le fils intervenu et dit :

" Tu t’es trompé, il est là "

Il désignait juste la terre derrière l’endroit que montrait le père qui apparemment une grimace apparaissait sur son visage en signe de désapprobation à ce que faisait le jeune. Kroq Dar insouciant avança pour arriver prés d’où montrer le jeune, peut être était-ce son plus gros défaut, croire que les personnes ait toujours un bon fond. Très vite son pied s’enfonça dans la terre, et il eu tout juste le temps de se rattraper et de se rehisser au dessus du piége béant. Il avait encore quelques frayeurs que ce serait-t-il passé si il était tombé la dedans ? Et en même temps il rageait intérieurement contre le gamin qui avait volontairement indiqué le mauvais endroit, contrairement à son père qui était complètement désorientez.

"Excusez moi, mon fils… il ne voulait pas faire sa… "

Le piége était en fait un trou assez profond, un bon mètre de profondeur dans le même style que l’ancien, des pics était disposé sur tout le fond du piége. Le saurien ne savait pas quoi dire. Il était sous le choc. Mais une chose est sur, c’est que ce n’est pas un piége facile à détruire.

Oromis, voyant Kroq Dar tomber dans le piège et se rattraper de justesse, visa l'homme avec son arc pour le dissuader de s'enfuir. Cet idiot commençait à l'enerver, il comptait bien lui donner un très mauvais souvenir de cette journée de chasse. Il demanda:

" Où avez vous mit la terre de ce trou? "

" Là bas. "

Répondit le plus agé en montrant un tas de terre d'environ un mètre de hauteur à quelques mètres du trou. Oromis refléchit, il falait punir ces hommes et remplir ce trou qui présentait un danger. Il dit:

" Puisque tu veut mettre quelque chose dans ce trou, tu va me le boucher avec la terre. Voyant que l'autre homme s'appretait à l'aider pendant qu'il posait son sac et commençait à y chercher une pelle, il ajouta, A main nues... Ton père te rejoindra avec la pelle quand nous le voudront. "

L'elfe verifia que Kroq Dar allait bien, puis surveilla l'autre qui commençait à prendre des poignée de terre et à les jeter dans le trou qui faisait environ un mètre et demi de profondeur. Le jeune homme lui jetait des regards noirs auxquels il répondait par des sourires désinteressés. Il en profita pour demander les noms et prénoms des deux hommes, Sigel et Hyvar Zegbevu, il se répéta plusieurs fois ces noms pour être certain de les retenir, ils pourraient lui servir si les chasserus recommençaient. Poignée après poignée, la terre finit par recouvrir les pointes, l'archer dit alors au plus vieux, Sigel, d'aider son fils, qui était couvert de terre et suait déjà à grosses gouttes.

Oromis fit boucher le trou au plus jeune et enfin le fit aidé par son père. Finalement c’était bien, il ne voulait surtout pas intervenir par la force. Quand ils eurent finit le saurien prit la parole :

" Retenez bien cela, il est si facile de détruire la vie que de la créer, alors le peu d’efforts que vous avez fait pour remblayez cette terre n’est rien par rapport à la vie qui aurait coûté à cette animal qui aurait était mort, sans pouvoir servir à rien. Alors arrêtez de jouer à ce jeu stupide, sa ne vous mènera à rien. Et toi… Essaie de mieux t’orientez dans tes actions, si tu tombes sur quelqu’un d’autre que moi sa pourras te coûter facilement la vie "

Il avait adressé la dernière phrase au jeune chasseur. Il espérait vraiment que tout deux arrêteraient ces massacres inutiles. Car c’était désespérant. Mais la réaction de cette personne n’était pas des plus agréables.

"Qu’est-ce que vous croyez, qu’on va arrêtez, laissez moi rire, c’est vous le pauvre fou "

" Fiston… Arête"

"Non, je ne m’arrêterais pas…"

"Pardonnez lui… Il est jeune et ne sais pas ce qu’il fait"

"Si je sais très bien ce que je fait"

Le saurien commençait à être exacerber par tout sa. Il se dirigea pour tasser la terre avant de prendre la parole :

" Vous avez parler d’un autre piége encore où se trouve t-il ? "

" Suivez moi"

Le plus âgé des chasseur prit les devant suivit lentement par son fils.

Il reprirent la route vers le deuxième piège, Oromis en profita pour dire au plus jeune:

" Tu sais, chez les elfes, la vie est sacrée, c'est pour sa que je m'oppose à ce que tu massacre des animaux, et c'est aussi pour sa que je ne t'ai pas tué, mais je considère que le vie d'un animal est plus importante que la tienne, donc si tu recommence et que je suis au courant, je n'hésiterait pas... "

Ce dernier lui répondit par un reniflement méprisant que l'elfe fit semblant de ne pas avoir entendu. Après quelques minutes de marches, le vieil homme les avertit qu'ils étaient arrivés au dernier piège, le même que le premier, dès leur arrivée, il lança une pierre sur la corde, faisant tomber la plateforme. Il vallait mieux ne pas prendre de risque, si il en avait eut l'occasion, le chasseur n'aurait pas hésité une seconde à déclencher le piège au dessus d'eux. L'archer demanda à Kroq Dar:

" Tu peut casser la plateforme s'il te plait, je n'ai d'arme appropriée pour ce genre de chose... Ce fut vite fait, en quelques coups d'épée, le piège fut inutilisable. Il poursuivit: Bon, je croit qu'on peut les laisser maintenant, qu'est-ce-que tu en pense? Mais d'abord, je vais fouiller leurs sac, pour voir ce qu'ils font de leurs proies... "

Il prit le sac du plus vieux et l'ouvrit, il y trouva une pelle et un grand couteau, probablement utilisé pour couper les branches, et un autre sac, en cuir celui la. Il defit le noeud qui le maintenait et l'ouvrit pour découvrir deux peaux de lièvres, à moitié déchiquetées. Dans l'autre sac, il trouva une tête de jeune sanglier, en regardant les yeux, il vit immediatement la terreur de l'animal au moment de sa mort, le cou avait été découpé grossièrement. Cette tête aurait surement été empaillée... Le maître archer dit à l'herboriste:

" Bon, je te propose de les faire enterrer la tête et les peaux, et de les laisser partir malgré tout... "

Oromis parla vaguement de ce qu’était la vie chez les elfes, sa ressemblait un peu à ce que lui pensait mais il ne pensait pas que les humains étaient en dessous les animaux, bien que cela pouvait des fois être vrai. Le groupe remarcha avant d’arriver devant le dernier piége qui était strictement identique au premier. Quand l’archer lui demanda de casser la plateforme il s’exécuta. Oromis fouilla pour voir ce qu’il y’avait dans le sac du chasseur. Le saurien lui était contre sa, car cela touchait vraiment beaucoup au liberté. Et que la vie n’y était pas en jeu.
" Bon, je te propose de les faire enterrer la tête et les peaux, et de les laisser partir malgré tout... "

" Désolé mais moi je ne peut pas. Cela va vraiment à l’encontre des liberté, tu as fouillé dans leurs sacs et si tu ne l’avait pas fait tu n’aurais pas vu cela. De toute façon le mal est déjà fait pour ces animaux. Je propose de laisser le choix aux chasseurs de ce qu’ils vont en faire et ont verra leur caractère avec cela… "

Un sourire apparut sur le visage du lézard tandis que le chasseur le plus âgé prit la parole :

" Je pense que nous allons faire comme vous l’avez dit"

"Non, on ne les enterrera pas, on fera ce qu’on avait dit ! "

*Décidément cet enfant n’est jamais d’accord avec son pére… C’est fou à quel point !*

Le saurien attendait maintenant la réaction de l’archer car lui allait de toute façon rien faire il ne pouvait pas le faire.

" Désolé mais moi je ne peut pas. Cela va vraiment à l’encontre des liberté, tu as fouillé dans leurs sacs et si tu ne l’avait pas fait tu n’aurais pas vu cela. De toute façon le mal est déjà fait pour ces animaux. Je propose de laisser le choix aux chasseurs de ce qu’ils vont en faire et ont verra leur caractère avec cela… "

Oromis hésita, la libertée, la méritaient-ils? D'après lui, non, mais peut-être que si ils les enterraient, les chasseurs voudraient chasser pour avoir d'autres trophés de chasse... Il répondit:

" Bon, si tu préfère que sa soit comme sa, c'est comme tu veut, après tout les animaux sont morts, ils ne serviront pas de nouriture aux insectes, c'est dommage mais bon... Je pense qu'on peut y aller dans ce cas, pour qu'ils n'agisent pas par peur de nous, mais selon leurs convictions... "

Il avait passé trop de temps avec ces hommes, il était venu pour se reposer, et n'avait fait que dormir une heure, puis il avait courut après ces chasseurs irrespectueux... Il les laissa donc et repartit lentement vers l'endroit où il c'était arrêté au début... Il attendit Kroq Dar, il ne le connaissait pas bien, mais visiblement, celui-ci aimait autant la nature que lui...

Tout deux quittérent donc le groupe des deux chasseurs, ils décideraient eux même de ce qu’il adviendrait des têtes. Ils retournèrent précisément à l’endroit où tout deux se trouvèrent au début. Cela faisait bizarre d’y retourner comme cela. Sa jument était là et il vient la caresser à l’encolure.

"Désolé mais je pense que je vais devoir partir et te quitter à moins que tu ne désire aussi retourner à Néolias, si tu me suis tu pourras prendre quelques branches pour faire des arcs, je retourne à la serre pour travailler.
Je vois que tu t’intéresses autant que moi à la nature… C’est bien de penser un peu à ce qui nous entoure, et ne pas se borner à sois même comme beaucoup de personne le font, c’est intéressant. Il y’a des personnes qui n’ont franchement aucun respect envers elle. "

Kroq Dar remonta sur sa jument prés à lui dire d’y aller, il attendait la réponse de l’elfe, positive ou négative à sa demande.

" Je retourne moi aussi à Néolias, je n'ai pas besoin de bois pour l'instant, je ne fabrique pas enormement d'arc, mais je vais quand même passer voir si ce bois est solide et utilisable pour fabriquer des arcs avec. J'ai pris celle là pour fabriquer un arc de qualité, cela me prendra du temps... "

Oromis marqua une pause, puis continua:

" En effet, la plupart des gens n'ont aucun respect pour la nature, mais ils n'ont la plupart du temps personne qui s'opposent à eux... Si seulement nous pouvions faire quelque chose, mais un homme seul ne peut rien faire contre eux... J'étais, il y a un peu plus d'un an, entré dans une guilde de forestiers, j'aurait aimé pouvoir être plus proche de la nature grâce à cela, mais nous n'étoions que trois membres, et la guilde c'est dissoute... "

Ils commençèrent à marcher vers la ville et sortirent bientôt de la foret. Le bruit de l'agitation de la ville parvint aux oreilles de l'elfe qui refléchissait.

* Que faire pour protéger la nature? Les hommes n'ont pas de morale, ils ne pensent qu'à manger, boire et tuer... Heureusement que les elfes ne sont aps les seuls à y faire attention... *

Kroq Dar écouta son interlocuteur et réfléchit avant de reprendre lui-même la parole :

" Si tu veut me suivre alors je vais rentrer à pied."
Il se retourna vers sa jument avant de lui parler, mais cette fois normalement, il n’avait pas encore le savoir requis pour le dire en elfique :

" Tu peut marcher tranquille à nos côté, tu ne va pas avoir à subir mon poids durant le trajet du retour"

Puis retournant son attention vers l’elfe, il reprit la discussion :

"C’est vrai, il y’a tellement peut de monde qui se soucie de la nature, chacun ne pense qu’à ses propres intérêts. Mais l’idée d’une guilde était bonne, c’est dommage qu’elle ait était détruite, car même avec peu de membres peu germer une fleur. Car il existe certains moyens de communication qui ne peuvent pas être inutile pour cela. Et le but c’est d’essayer pas forcément d’y arriver. "

Ils arrivaient bientôt prés de la ville. Mais ils en étaient encore à une distance raisonnable, peut être était-ce mieux pour parler après tout.

Oromis écouta Kroq Dar, il avait raison, le principal etait d'essayer... Il avait pourtant laissé tomber, quelques temps plus tôt... Seul, il ne s'était pas senti pas capable de gérer cette guilde, mais maintenant qu'il savait qu'il n'était pas le seul intéressé... Peut-être Kroq Dar accepterait il de faire renaître la guilde avec lui. Ils pourraient peut-être recruter d'autres personnes, et pouvoir finalement protéger, ne serais-ce qu'un tout petit peu, la nature...

" Nous pourrions éventuellement contacter les anciens membres pour essayer de faire renaître la guilde, qu'en pense tu? Il s'arrêta quelques instants, puis ajouta, Le but de la guilde crée à l'époque par Nim n'était pas seulement de défendre la nature, mais aussi d'aider la population, de l'informer. Nous pourrions aussi le faire, cela améliorerait notre image... "

Il y avait peu de chance d'y avoir plus de membres qu'avant, mais pourquoi pas... Ils n'y perdraient rien, et plus de personnes lisaient le New Orc Times, il leur suffiraient de faire un article pour attirer du monde... Mais il fallait déjà que Kroq Dar soit d'accord... Seul, il n'aurait peut-être pas le courage de le faire... Il tenterait, mais sa ne suffirait surement pas, peu de gens voudraient le rejoindre si il était seul... Il attendit la réponse, en espérant qu'elle soit positive...

Le saurien écoutait attentivement l'elfe, il n'était pas du tout contre l'idée. Il y était même pour mais peut être cela prendrait trop de temps pour lui, la serre l'occupait déjà énormément. Mais finalement il pouvait essayer, voir si il pouvait tenir le coup.

"Pourquoi pas. En tout cas il faudrait que j'essaye avant de te donner ma décision finale, je suis déjà pas mal charger donc en rajouter plus risque de peser lourd. Mais c'est réalisable. Mais... Comment allons nous nous y prendre, je n'y connaît strictement rien à tout cela."

il se demandait bien où tout cela pourrait l'emmener, mais le plus important était d'essayer, de toutes façon que pourrait-il lui arrivait, c'était loin d'être contraire aux principes de Scorvegass. Au moins il pourrait peut être apporter de l'aide à un projet qui aurait le mérite d'être bon, de ne pas être de mauvaises intention. De plus l'aide à la population pourrait être utile, lui même avait été au début un peu perdu quand il était arrivé dans les environs, tout n'était pas toujours indiqué proprement.

» Refuge de Nim