seule au monde.[rp privé]

Le vent froid mordait la chaire et figeait les membres de la jeune fille en hayons sortant du bois comme de rares fois au paravant. Elle s'était résignée à cours de provisions, même si sortir de la forêt était pour elle un gros sacrifice, mais c'était soit ça soit mourir de faim... Elle avait attendu que l'endroit soit bien désert et s'était faufilé malgrés le froid et les bourasques jusqu'à une petite cabane vide de gens et se mit à fouillé dans ce qui se trouvait à l'intérieur à la recherche de quoi survivre quelques temps.

"Juste un peu, pas grand chose..."

Murmura-t-elle, en serrant quelque chose dans l'une de ses mains contre son coeur comme si il avait s'agit d'un trésor.

Le sang de Tika se glaça lorsqu'elle perçu une slihouette non loin de la cabane et de là où elle se trouvait.

*On vient par ici! Malheur!*

Songea-t-elle et aussitôt elle se mit à chercher une solution, si elle ne réagissait pas très vite, elle se ferai prendre la main dans le sac et se serait catastrophique.

*Je ne veux plus être captive pour quelque raison que se soit.*

Elle finit par trouver une échapatoire, elle souleva quelques sac et s'allongea entre eux avant de se couvrir avec.

Tika se mit à courir de plus en plus vite histoire d'écourter le calvaire que lui faisait endurer ses pieds gelés dans la neige et le froid qui lui dévorait le corp à grands coups de crocs et de bourasques.

*Encore un petit effort ma fille, tu y es presque encore 3 mètres et tu...*

"HA!!"

Elle venait de tomber à terre, son pied s'était cogné contre une pierre et comme si ce n'était pas suffisant, c'était l'ongle qui avait pilé pile poil dessus procurant à la demie elfe une atroce douleur.

"Aiaaieaieaie... j'ai mal...."

Murmura-t-elle en versant une larme de douleur.

Tika n'arrivait pas à bouger, la douleur avait pris une place trop importante dans son cerveau.

*Et maintenant? que vais-je devenir? Vais-je mourir de froid? Seule et abandonnée comme une misérable chienne?*

Elle entendit des bruits de pas non loin, ils se rapprochaient, sûrement le garde de tout à l'heure se dit-elle. Oui un garde car c'est tout ce qui lui était venu à l'esprit pour le moment. Elle ne parvint pas à bouger d'un pouce et se contenta de fermer les yeux comme pour se protéger. Mais aucune agression ne se fit sentir.

"Je... Je me suis fait mal aux pied... S'il vous plait ne me dénoncez pas..."

Tika fut surprise voir limite choquée par la réponse que lui avait donné ce mystérieux jeune homme. Elle hésita avant de répondre ne sachant plus trop où elle en était.

"P... Parce que vous m'avez surprise en train de..."

Elle ne fini pas sa phrase, s'apercevant soudain qu'il ne savait peut-être pas qu'elle avait volé de la nourriture et que c'était peut-être pour cette raison qu'il ne l'agressait pas.

"Non rien... C'est sans importance... "

Tika se laissa faire à contre coeur, que pouvait-elle faire d'autre de toute façon. Elle était affalée dans la neige là où elle s'était votrée, le doigt de pied écorchée contre la pierre qui dépassait du sol.

"Ouaaaah... Ca pique..."

Elle serra les dents puis le regarda comme pour essayer de le jauger.

Tika détourna les yeux, l'air génée.

"Je... Je ne sais plus exactement depuis combien de temps je suis ici..."

Elle essaya de se redresser mais son pied lui faisait trop mal.

A ces mots, les yeux de Tika s'écarquillèrent et elle jetta un regard noir à cet homme qui voulait l'enmener au milieu de toute cette foule stupide et envers laquelle elle vouait une haine et une crainte sans borne.

"Je refuses..."

Loin de se démonter, Tika jetta un regard méprisant au saurien et s'aida de ses bras pour ramper jusqu'à un arbre afin de se redresser., Là elle arracha une brache et s'en fit une canne pour pouvoir avancer.

"Tous les mêmes, y en a pas un pour rattraper l'autre..."

Elle s'avança et entra dans la forêt après avoir craché dans la neige en direction de la ville.

"ET VOUS UN MOINS QUE RIEN COMME TOUS CES GENS HYPOCRITES QUI PEUPLENT CETTE TERRE!"

Répliqua-t-elle du tac au tac sur un ton tout aussi aimable et moquer, même si on sentait dans sa voix un certains mépris contenu comme elle le pouvait, tout en disparaissant dans les bois.

Tika maudissait cet éspèce de grande saucisse qui l'avait surprise puis était reparti la queue entre les jambes comme un chien vers sa ville chérie peuplée de bien d'autres clébards puants dans son genre. Oui, Tika avait appris à être antisociale, elle ne l'était pas de nature mais avait été contraintre de le devenir.

"Les hommes on ne peut pas leur faire confiance..."

non loin, la silouhette d'un bateau échoué se dessinait dans la brume.