La Naissance

** Ici, sa devrait être parfait … **

Le gnome s’abritait le visage de la main pour regarder plus en détail la haute montagne se dressant devant lui. Sa faisait plusieurs mois qu’il ne s’était pas rendu ici… en fait, sa faisait depuis que Urzak avait quitter son lieu de repos, et son travail ici, pour retourner a Néolias, ou il disparu quelques semaines plus tard … D’ailleurs, le gnome se doutait que depuis, cette montagne devait avoir connue un calme incroyable. Après tout, qui viendrait ici, a part lui, si il n’y a rien d’intéressant ? Enfin, sans doute cette petite montagne devait à présent être habitée par quelques autres vermines, mais ce n’était qu’un détail… Le Gnome voulait cette montagne, et il l’aurait. S’arrachant a sa contemplation, il repris son périple solitaire, et continuât a monter.

Pour dire vrai, il ne savait pas très bien par où commencer, donc, il décidât de trouver un endroit ou il pourrait un peu se reposer du voyage, et réfléchir en paix. Par ailleurs, il connaissait un tel endroit : l’ancienne « demeure » de l’ancien « propriétaire ». S’y étant rendu plusieurs fois pour s’entraîner, il connaissait à présent assez bien le chemin pour s’y rendre, mais au bout d’un certain moment, il se rendit compte que quelque chose clochait… Pas un oiseau ne roucoulait, pas un bruit n’émanait de la montagne, et de son flanc forestier… Quelque chose n’allait pas, et le Gnome devait savoir quoi, étant donné qu’il serait bientôt le nouveau propriétaire, auto proclamé, certes, mais bien présent de cette propriété, et en tant que tel, il devait connaître les problèmes de ses colocataires. Et il compris bientôt ou était l’accroc : Alors qu’il approchait de la grotte, il sentit une odeur de pourriture, et de sang émanait de l’entrée … Qu’était-ce ? Il n’en savait rien. Par contre, il savait que ce qui se trouvait a l’intérieur était dangereux …

En effet, contrairement a l’habitude, aujourd’hui il était seul, tout seul … Ou plutôt non, ils étaient deux, la gemme et lui… Finalement sa suffirai bien, tant que le gnome ne commettait pas d’erreur … Tout d’abord, il lançât un sortilège d’invisibilité sur son corps. Quant se fut chose faite, il s’avançât dans la grotte, qui fut un jour le dojo ou il allait s’entraîner. Marchant a pas de loup sur le sol humide, faisait bien attention a ne rien cogner, il entrât de plus en plus profondément dans la grotte, jusqu’à trouver les squatteurs :

Une horde d’une trentaine de Gobelins, a ce qu’il pouvait voir. Ils semblaient entrain de flâner autour d’un grand feu, sans doute après avoir tué un voyageur, et l’avoir volé, et pour finir mangé. Même si les gobelins n’étaient pas des créatures très dangereuse, à trente contre un, le gnome ne pouvait faire que sa prière, si il attaquait de fond… il devait trouver un plan, simple, pour tous les exterminer … Ou mieux, se servir d’eux pour ses projets … Oui, si il s’y prenait bien, il pourrai facilement les capturer, et les mettre en esclavage … En premier, il devait repéré un gobelin, seul, se trouvant dans une zone d’ombre. La chance le lui offrit. En effet, quelques mètres devant lui se trouvait un peau verte, somnolent, sans doute entrain de cuver leur terrible gnole, au goût infect. Lors d’un instant furtif, il eut la vision de ce marchand semi orc, qu’il avait croisé tôt se matin quant il partait, et dont la boutique portait le slogan « Gnôle de Gobelin, Nettoyeur d’Intestin ».

Il secouât la tête silencieusement : ce n’était pas le moment de tomber dans ses songe, alors que le moindre bruit indiquerait peut être la présence d’un intrus dans leur trou a rat. Agilement, il enjambât la bouteille laissée au sol, et alors que le gobelin ronflait paisiblement, le gnome lui plantât sa dague dans la gorge. Non pas pour le tuer, mais juste assez pour que le Gobelin se réveille. Le fait qu’une dague vole toute seul au dessus de sa gorge eut le don d’apeurer le gobelin, mais se n’était rien par rapport au moment ou il entendit murmurer une voix :

« Si tu bouge, je te tue. »

Le gobelin sembla comprendre rapidement se qui se passait mais, ne voulant pas mourir, décidât sous la contrainte d’obtempérer. Le gnome repris :

« Sort de la grotte en faisant le moins de bruit possible. Si un des tiens te parle, ignore le. Un mot vaudra ta mort »

Le gobelin hochât imperceptiblement la tête. C’était étrange comme quant on était en danger de mort, certaines choses marchaient toute seul. Le gnome baissât un peu la pression de sa dague sur le cou du gobelin, lui indiquant qu’il devait a présent se lever et le suivre. Apparemment, aucun de ses congénères ne remarquât que le gobelin s’en aillait au dehors. Quant ils furent sortit. Le gnome annula son sort d’invisibilité et menaçant toujours le gobelin de sa dague, il lui dit, toujours en commun :

« Bien, maintenant que tu est là, j’ai quelques questions a te poser, si tu répond bien, je ne t’embêterai plus. Bien, alors comment te nomme tu, et combien y a t’il de gobelin dans ta troupe ?»

Le gobelin, sans doute plus confiant quant il vis que son assaillant n’était qu’un « bête gnome », répondis, dans son langage Gobelinoïde.

« Je comprend rien de se que tu me dis minus ! »

Le gnome haussât un sourcil, et eut un sourire faussement amusé, puis il repris :

« Tu n’a pas de chance, Gobelin, le « minus » aussi sait parler ton langage, maintenant, je répète ma question : Comment tu t’appelle, et combien êtes vous ? »

Le peau verte esquissa une pause réfléchie, puis, semblant ne trouver aucune autre solution, en conclue que sa seule chance de survivre, était de lui répondre :

« On est environ une trentaine à vivre ici. Je… On m’appelle Grisnak. »

Gnimsh sourit, puis, alors que le gobelin n’eut le temps de bouger, lui plantât sa dague dans la gorge. Un long filet de sang noir s’écoulât sur le sol. Eh oui, le gnome avait dis qu’il ne l’embêterai plus… plus jamais. Il tirât le corps puant et sans vie dans un buisson, et le posât a terre. La première phase de son plan avait réussie. Maintenant, il fallait s’occuper de rassembler et d’emprisonner tout les autres. Et maintenant, il possédait toutes les cartes lui permettant son infiltration. Il repris sa dague et avec, coupât un long cheveux crasseux du corps. C’était répugnant, mais sa suffirait. Il le tendis entre ses deux doigts, et commençât a incanter. Tout à coup, il lâchât le cheveu, qui restât droit et tendu, comme par magie. Puis, il disparu, comme si il avait été absorbée par l’air.

A peine un instant plus tard, la peau de Gnimsh changeât radicalement de couleur, passant du blanc, au vert sale. Ses cheveux poussèrent, ses doigts s’allongèrent, il grandis un peu, sa tête semblât diminuer de volume, sa barbe se ratatina dans son menton. En quelques secondes, un double parfait du gobelin venait d’apparaître devant son cadavre. Le gnome se déshabillât, et, avec un air dégoûté, enlevât les vêtements du gobelin, et les mis sur lui. Puis, rassemblant en tas ses habits, ainsi que son bâton, il lançât une illusion dessus, les transformant en un rocher plus vrai que nature. Ainsi, il était sur de ne pas se faire voler pendant qu’il était a l’intérieur. Enfin, il s’approchât du gobelin, et de ses longs doigts, lui arrachât les deux yeux, pour ensuite les mettre dans une des poches de sa tenue. Puis, il recouvrit de neige le corps du gobelin, non pas par sépulture, mais plutôt pour que l’odeur n’attire pas tous les charognards de la région, et avec, ses congénères gobelins …

Maintiennent, il était près. Effaçant les empreintes qui l’amenait jusqu’au buissons, il regardât se dernier un instant, triste d’abandonner ici ses affaires. Il aurait pu en avoir besoin dans la grotte des gobelins, mais le fait de les avoir avec lui l’aurait fait paraître suspect aux yeux des gobelins. Toutefois, il avait conservé sa dague, et aussi son pendule, qu’il avait caché sous ses vêtements crasseux. Tel qu’il était ainsi, il était la copie conforme de ce dénommé Grisnak… Puis enfin, il retournât dans la grotte.

Les gobelins ne semblaient pas avoir bougé depuis tout à l’heure. Ils flânaient encore, ne semblant avoir rien de mieux à faire que dormir boire et manger. Finalement, il ne comprenait pas vraiment pourquoi les nains n’aimaient pas les gobelins, après tout, en tant de paix, ils ont les mêmes loisirs… Le faux gobelin s’approchât d’un groupe et s’assis à coté d’eux. Ils semblaient entrain de se disputer une bouteille d’alcool. Pour réussir à les coincer, il fallait déjà rassembler tous les gobelins se trouvant dans cette grotte. Ensuite, se serai facile … mais il devait trouver l’endroit parfait. Il se relevât, sans même faire attention aux autres peau vertes, et commença a chercher une galerie qui pourrait lui permettre de les coincer… Il ne lui fallait qu’un cul de sac, et tout serait gagné. Il se rappelas un instant le plan de la caverne, qu’Urzak lui avait un jour montré. S’il se souvenait bien, l’endroit ou Urzak avait installé son petit coin de vie pouvait parfaitement correspondre a ce qu’il cherchait. En effet, quant il s’y était rendu, il découvrit devant lui, une longue caverne déserte, d’une roche apparemment compacte. Parfait, cependant, de petites réparations de seraient sans doute pas de refus, pour éviter tout risque de fuite des gobelins. Il commençât a incanter son sort de support fixe, qu’il appliquât a toute la surface de la grotte. Tout a coup la roche de celle-ci semblât se recroqueviller sur elle-même, pour boucher ainsi tout échappatoires possible. Maintenant qu’il était sûr que sa prison tiendrait face à un nuée de gobelin, le gnome s’avançât tout au fond de la pièce et lançât un nouveau sort, cette fois, visant a attirer les gobelins jusque la. Tout à coup, apparurent au fond de la grotte, des tonnes de pièces d’or, de nombreux plats de gibier aux allures succulentes, et des tonneaux d’alcool. Même Gnimsh s’en serai lécher les babines tellement son illusion était réussie. Il reculât jusqu'à l’entrée, puis jetât un nouveau sortilège, sur le sol de terre battue de la pièce. Maintenant, il ne fallait plus qu’attirer les gobelins ici. La partie la plus facile.

« Hé les gars ! V’nez voir, c’est incroyable ! La grotte la, elle est remplie de fric de bouf et d’bibine ! Huuum c’est trop bon ! »

Juste après avoir dis cela, le gnome se plaquât contre la paroi rocheuse, et attendis. Tout a coup, une nuée de gobelin arrivèrent. Les cris de joie que les premiers poussèrent, amenèrent les plus réticent à croire qu’il ne s’agissait pas d’une blague douteuse d’un des leurs. Quant ils fut tous arrivée, l’illusion disparue d’un coup. Les gobelins, ne comprenant pas se qui se passait, découvrirent avec horreur qu’ils s’étaient enfoncée jusqu’à la taille dans la terre, au sol. A présent prisonnier du sol, les gobelins entendirent une voix, derrière eux. Gnimsh, toujours sous son apparence de gobelin, claqua dans ses doigts et tout a coup, se retransformât en le gnome qu’il a toujours été. Il s’avança au milieu de la grotte, juste devant eux. Parlant en Gobelinoïde, le gnome, avec un sourire mauvais s’exprima d’une voix forte, pour que ses prisonniers, maintenant enterrés jusqu’aux épaules, ne puisse ignorer se qu’il avait a dire.

« Bien, excusez moi pour cette intrusion, se ne sera pas long, alors, d’une part, Cette montagne m’appartient désormais. D’autre part, tout ce qui vis dessus m’appartient … Vous êtes maintenant relégués au rang de cobaye d’expérience. Je n’accepte aucune plainte, un cobaye n’a pas le droit de parler. D’ailleurs, il n’a plus aucun droit … mas ne vous inquiétez pas, je ne vous laisserai pas mourir de faim, vous m’êtes trop … précieux»

Le Gnome Claquât des doigt, et tout a coup, le sable mouvant s’arrêtât de les aspirer vers le fond, et se solidifiât, pour petit a petit revenir vers son aspect initial, empêchant ainsi les Gobelins de se libérer. Puis, Gnimsh fis volte-face, et se dirigea maintenant dans la « grande salle », une pièce, faisant environ une cinquantaine de mètres de rayon … Jetant un coup d’œil, il remarquât deux gobelins couchés au centre de la pièce. Gnimsh s’approchât discrètement, deux, mais ils semblaient être endormis, mais vu le nombre de tonneau, et l’odeur qui se dégageait d’eux, ils devaient sans doute être ivre mort.

Laissant tomber toute discrétion –de toute façon, u leur état, il ne risquait rien, même si par miracle, ils se réveillaient- le gnome leur tranchât la gorge. Apparemment, le premier était leur chef, le second devait être une espèce de Chamane, ou peut être d’un médecin … De toute façon, Le gnome ne croyait nullement que de telles espèces inférieures pouvaient lui apprendre quelque chose … Mais peut être possédaient ils quelque chose qui pourrai l’aider, qui sait ? Gnimsh attrapât la lanière d sac du chamane, et le pris, pour l’ouvrir.

MJ : Tu trouves :
-4 fioles (dont une cassée). Tu ne connais pas leur contenu (Elles sont en terre cuite et bouchée avec un peu de terre glaise)
- de la viande plus ou moins séchée (sent pas bon)
-des ossements
-un caillou avec des dessins dessus
Une espèce de mélasse visqueuse et jaunâtre qui macule certains objets (la pierre, la viande et une autre fiole) Sans doute le liquide contenu par la fiole cassée

Le gnome commença à S’intéresser par la pierre tout d’abord, étant donné que c’était sans doute le seul objet Magique dans tout ses grigri. Il la pris, puis très vite la lâchât, dégoûté par l’espèce de liquide gluant qui l’entourait. Gnimsh saisit la robe du Chamane et s’essuya la main dessus. Même si Cela ne la rendit pas forcément plus propre, au moins, la mélasse ne lui collait plus à la main. Puis, de son crochet, il découpât un lambeau de tissus, pour s’en servir de torchon pour nettoyer un peu la pierre. Après quelques minutes de travail, il put enfin l’identifier de plus près.

Mj : on y voit un gobelin ou une gobeline (à déterminer) dans un style dessin d'enfant. Autour se trouve du langage primitif gobelin :
Tu peux lire : "zarrak'bartok, mo'namouurreua doré" et de l'autre coté y'a "Noudeux forêt veur"

Tout ce travail pour si peu ! Dépité par tant de sentimentalisme, incompatible avec l’idée qu’il se faisait d’un gobelin, le gnome balançât la pierre dans le fond de la pièce. La viande et les Os mis a part, Il ne restait plus que les fioles

Toutefois, il se munis, la encore, d’un morceau de la robe du Chamane Gobelin, pour essuyer une des fioles, qui était elle aussi recouverte de l’étrange substance jaunâtre. Mais comment savoir de quoi il s’agissait ? C’était trop risqué de l’essayer sur lui-même.. Mais qu’il était bête ! Ils avait une vingtaine de cobaye a portée de main ! Le gnome pris les trois fioles intactes, et retournât dans la salle ou les gobelins étaient encore enterrés jusqu’aux épaules. Les gobelins n’avaient évidement pas bougé le gnome s’approchant donc du premier venu, ouvris la première fiole, et versât son contenu de force dans la gueule du Gobelin. Il fit de même pour la seconde et la troisième fiole, sur deux autres de ses congénères… Maintenant, il fallait juste attendre …

Mj :
-le liquide jaune c'était du pus de sanglier : s'est infecte et sa pue
-une autre fiole contient une mixture à base de plantes rares du bois d'inwe et des monts brumeux
-Une fiole contenant de l'acide sulfurique des monts fumants
-La dernière, c'est un alcool gobelin à 95° qui sert à la fois de bombe et de désaltérant

Il s’assis donc sur le sol, face à ses cobayes, et attendit… Mais pas très longtemps avant d’avoir une idée, en voyant le petit tas de Terre glaise, qu’avait laissé les bouchons des fioles … peut être que cela suffirait ? Le gnome n’avait jamais essayé sur un si petit tas d’argile … Il incantât pendant plusieurs minutes, se concentrant au maximum … Il n’aurai pas le droit a l’erreur, et d’après ce que son maître géomancien lui avait dis, moins l’on avait de matière, plus il était difficile de lancer une invocation. Toutefois, le gnome pus constater, après un énorme écran de fumée, et un bruit d’explosion, que son sort avait marché.

En effet, se trouvait a présent a la place du petit tas de terre, une grande silhouette, à l’apparence virile et au corps musclés. Attendant que la fumée finisse de se dispersée, le gnome put admirer l’effroi qu’il lisait dans les yeux des Gobelins, face à une créature, qu’ils n’avaient sans doute jamais vu … Le Gnome, pour Accentuer encore cette impression, finit par dire dans la langue gobeline :

« Voyez vous, cette statue de roche s’appelle « Golem » … Ses créatures sont Surpuissante, quasiment imbattable, et constituées de roches, donc, invulnérable… Et surtout, ils obéissent au doigt et à l’œil de leur maître, c'est-à-dire moi … Vous voyez cette ligne que je viens de tracer ? Si un seul d’entre vous était amener à la traverser sans mon accord, il se retrouverai immédiatement détruit par mon Golem … »

Biensur, Le gnome avait un peu embellit ses paroles : Pour dire vrai, son golem d’argile pourrait être battu, si jamais tout ses gobelins se rebellaient en même temps, et en réalité, ce type de Golem, ne lui obéissait pas vraiment, vu qu’il se contentait d’attaquer toutes personnes ayant assez de force pour représenter une menace. Mais l’esprit couard des Gobelins les empêcherait sans doute de vouloir risquer leurs peaux, du moins, il l’espérait. Par pure précaution, a l’entrée de la grotte, le gnome lança un sort de cage rocheuse, empêchant ainsi les peaux vertes de sortir dans le cas ou le golem ne suffisait pas …Maintenant, qu’il était sur que le Pic du Lycan ne représentait plus aucun vrai danger, il pouvait maintenant mettre son plan a exécution.

** 2 Jours plus tard **

Le gnome s’essuyât une goûte de sueur tombant le long de sa tempe … Quel travail ! Mais heureusement, il avait finit. Le gnome regardât encore une fois son travail. A présent, la grotte était vraiment bien aménagée. Tout d’abord, grâce a des Arbres venant de la forêt autour du Mont, qu’il avait transporté jusqu'à la grotte à l’aide de sort d’aéromancie et grâce a la main d’œuvre de quelques Golems d’Argile, il avait pu faire des planches, et ainsi, créer une porte a cette grotte, a la quel il apportât une dernière petite touche grâce a un sceau magique, empêchant un voyageur curieux de l’ouvrir. De plus, il avait créé une grille, constituées de rondin de bois attachés par des renforts de métal, pour ainsi finaliser la prison qui retenait déjà la tribu de gobelins. Tribu de gobelin qui, depuis qu’ils étaient séparés de leur Golem Geôlier par ses Barreaux a l’apparence solide, avaient finalement réussis a se déterrer. Malheureusement, a cause de la Faim, ceux-ci s’étaient battu pour la viande séchée que Gnimsh leur avait donné (viande qu’il avait récupéré de leur Chamane) Résultat, une petite moitié des Peaux vertes étaient morts. Cependant, le gnome n’était pas vraiment triste de cela, au moins, cela réglait le problème de la nourriture pour un petit Moment… Maintenant qu’il s’était créer le local de son nouveau laboratoire, une seule chose manquait … Sa nouvelle maison.

[Finit ..... Pour l'instant ]

Sujet: Préparation Dim 9 Mar 2008 - 14:50

Le quartier pauvre. Un regroupement malsain de maisons de bois pourrie et de tentes mangées aux mîtes. Si pauvre, que ce Quartier ne se trouve même pas dans l’enceinte de la muraille de la ville. Habité presque exclusivement de gredins, et de pauvres, c’est sans doute le quartier le plus dangereux de Néolias… surtout lorsqu’on est riche… Sûrement pas un endroit digne pour lui. Marchant sur le sol de terre battue, mêlée a de la neige fondue et piétinée, le gnome errait apparemment sans but, comme s’il se promenait. Simplement, personne, a première vue ne pouvait savoir qu’il s’agissait d’un gnome. En effet, après un rapide passage a l’auberge, il avait réussis à arracher un cheveux a un nain, cuvant sur sa table. Ayant pris son apparence, personne ne pouvait songer à Gnimsh, en voyant cette personne. Haut d’environ un mètre vingt, le nain, a la longue barbe et aux cheveux roux semblait totalement désarmé. Seul une dague était accroché a sa ceinture, a coté de nombreuses bourses qui, au tintement, contenaient chacune ce qu’un de ses hommes gagnerait sans doute jamais, même dans toute une vie. Le gnome, sous son apparence illusoire, semblait attendre qu’on le vole. Se promenant dans les petites ruelles, plus obscures que jamais, totalement vide, excepté quelques sans abri louchant sur le gnome, comme assoiffé par son or. Enfin, ce qu’il attendait se produisit. Alors qu’il se promenait dans une rue déserte, il entendit des pas rapides derrière lui, sur le sol boueux. Il sentit une silhouette se rapprocher de lui puis enfin une lame vint se passer sous sa gorge. Le gnome, jouant la comédie, fis semblant d’être effrayé, mais il savait bien qu’il ne risquait rien… il avait tout prévu. Il jetât rapidement un regard vers son agresseur : Un homme, d’environ la trentaine d’année, assez grand, avec une peau couleur cuivre clair. Celui-ci chuchota a l’oreille du gnome :

« Donne ton or, ou crève…»

Le gnome souris : Apparemment, il ne semblait pas le connaître … c’est pour cela qu’il avais choisi ce Quartier … tout d’abord, étant donné qu’il s’agissait d’un quartier pauvre, une disparition passait totalement inaperçu, a cause du brigandage, et de la forte mortalité, dû au manque de soin. La seconde raison, était due au fait du fossé entre les quartiers riches, et les quartiers pauvres ... Autant, les pauvres ne sont que très peu mis au nouvelle, a cause de l’analphabétisme, autant, les riches ne font que très peu attention aux pauvres … en d’autre termes, cette personne pourrait facilement être le nouveau visage de Gnimsh sans que personne ne découvre la supercherie. Sans un trait d’inquiétude, le gnome commença a incanter. Assez intelligent pour reconnaître la magie la ou il l’entendait, l’assassin essaya de planter sa dague dans la gorge du gnome… cependant, il y avait comme un mur invisible entre celle-ci et son cou. Le Gnome avait au préalable jeté un bouclier magique, au cas ou des éventualités comme celles si pouvaient se produire … Lorsque le gnome eut fini d’incanter, le sol sembla s’animer. Deux pseudopodes sortirent de la boue et s’aiguisèrent peu a peu en sortes de mains. Ils attrapèrent les jambes du brigand, et l’aspirèrent jusqu’au cou dans le sol. Apeuré, ce dernier essaya de ce libérer, sans succès.

Le gnome vérifia que personne ne se trouvait dans la ruelle. Pour l’instant, il était encore tout a fait ans sa légalité. La ruelle étant toujours déserte, le gnome sortit sa dague et la planta sans aucune pitié dans la gorge du vilain. Alors que le sang commençait a s’écouler sur le sol autour de la tête du brigand, le gnome le regarda, impassible, se vider de son sang, jusqu'à sa mort, qui, bien que douloureuse, fut rapide. Puis, saisissant sa dague comme un scalpel grossier et bien trop gros pour être précis, il commença a scalper l’homme. Découpant toute la peau du crâne de l’homme, avec ses cheveux, il lui chuchota, comme s’il pouvait encore l’entendre :

« Ne t’inquiète pas, mon chéri, je prendrai bien soin de toi. Je suis désolé de t’avoir tué, mais j’avais besoin d’un de tes cheveux … et de ton silence. C’est dommage hein ? Tu a voulu essayer de sauver ta vie en me tuant, mais en fin de compte, c’est exactement le contraire qui va se produire … »

« Merde … »

Alors que le gnome venait d’arracher son scalp du crâne de l’homme, il aperçu, en face, deux silhouettes arriver. L’une d’elle était un vieil homme barbu, vieux, si vieux et fatigué qu’il semblant se ratatiner sur lui-même. Il s’aidait d’une canne pour marcher. A coté de lui se trouvant un jeune enfant, sans doute un elfe ou un demi elfe, au vue de ses oreilles pointue. Les deux silhouettes restèrent là, quelque second, frappé d’horreur par ce qu’ils avaient en face d’eux … Le gnome réfléchissait a vitesse grand V … Mais il ne voyait qu’une solution … Pas de témoins signifiait pas de témoins … Analysant les deux personnes en face de lui, il se rendis compte que le vieil homme n’était sûrement pas la pire menace. L’enfant, quant a lui, risquait d’alerter tout le quartier s’il se mettait à crier. Ce dernier ce mis justement a s’enfuir. Incantant le plus vite possible, deux dagues de pierres jaillirent de la paume du gnome. La première vint toucher le gamin à la jambe, la deuxième, dans le dos. S’il n’était pas mort, il était au moins immobilisé. Tout a coup, le gnome fut projeté au sol. Il se retourna, et vis le vieil homme entrain d’incanter. Ce qu’il avait d’abord pris pour une canne était en fait un catalyseur magique…Et il n’avait pas fait attention à l’infime quantité de mana s’agitant autour du vieil homme… Il évita facilement la seconde boule de feu du mage et incanta a son tour … Il devait finir cet incident rapidement, et en alertant le moins de monde possible. Quatre dagues de pierres jaillirent des deux mains du gnome, tendues vers le vieux mage. A bout portant celui-ci finit crucifié, mort… Il alla chercher le cadavre du gamin, un peu plus loin, et le posa près de celui enterré jusqu’au cou, et celui du mage. Il coupa d’ailleurs la barbe a celui-ci, la fourra dans une poche de sa cape, avec le scalp de l’autre homme et jeta un sortilège sur le chemin. Celui-ci, comme pour enterrer l’autre homme, semblait s’animer, et engloutir les trois cadavres et leur sang, ne laissant quelques secondes plus tard, qu’une parcelle de terre battue immaculée, masquant l’acte ignoble du gnome… Il avait pu supprimer tous les témoins, et plus rien ne pouvait prouver son acte. Le fait qu’aucune de ses victimes n’ait hurlé pour ameuter le quartier l’a bien aidé. Il n’avais laissé aucune trace derrière lui, du moins, aucune qui pouvait mener jusqu'au gnome … mais toutefois, le fait que deux personnes -bien qu’a l’heure actuelle, mortes- aient pu voir la scène, et auraient pu dénoncer le gnome l’inquiétait un peu … il n’avait sans doute pas été assez prudent … il retourna rapidement dans sa maison, en ville, pour réfléchir a la suite des événements … Plus aucune erreurs ne seraient commises.

Sujet: Re: La Naissance Dim 9 Mar 2008 - 19:07

Quelques heures après les événements s’étant déroulés dans le Quartier pauvre, dans une autre partie de la ville (en l’occurrence, le quartier sud). Bien que considéré comme quartier Riche, on pouvait encore remarquer de nombreuses marques de la récente guerre, surtout en ce qui concerne les bâtiments.

Ce jeune Homme faisait les 100 pas dans une ruelle déserte. Il s’agissait de la copie conforme de l’homme que le gnome avait scalpé. Toutefois, il ne faisait guerre attention, perdu dans ses pensées :

**Bon, je récapitule : Je m’appelle Raphaël. Je vient d’une lointaine contrée, derrière les monts brumeux. Je suis venu avec mon marchand de maître, Euuuh .. Zodd, on va dire. Mon maître, qui est très vieux, est tombé amoureux de cette partie du monde, et désire passer ses quelques dernières années de vie ici. Etant très riche, grâce a ses ventes, il m’envois, moi, Raphaël, son garde du corps, chez un maçon pour demander a faire construire sa demeure… Oui, sa devrait aller.

Raaah quelle plaie de devoir faire construire ma piaule incognito ! Mais si je ne veux pas qu’on m’embête par la suite, il vaut mieux prendre cette précaution … Bon, je crois que je suis prêt … Hum … Ah oui, le sortilège pour modifier ma voix**

L’étrange garde du corps incanta, en faisait une gestuelle assez simple, et a la fin, pointa sa gorge du bout de son doigt. Vérifiant que son sortilège marchait bien, il fis quelques essais :

« Hum, Hum, oui, c’est bon »

Le jeune homme s’apprêta a sortir de la ruelle pour se rendre a la maçonnerie, mais s’arrêta en se frappant la tête de sa main :

** J’oubliait ! Et si on reconnaissait cette apparence aussi ? Et puis … Contrée lointaine = différente mode vestimentaire ! **

La personne se passa la main dans son bouc, réfléchissant, puis repensa a la personne qu’il avait vu il y de cela quelques semaines : Le magicien au turban … Maintenant qu’il y repensait, celui-ci ne semblait pas d’ici. Le mage incanta une seconde fois, puis tout a coup, les vêtements de l’homme se changèrent en sortes de voiles épais, comme ceux que porte Balthazar, le magicien dont il s’était inspiré. Il était à présent ireconnaissable. Il pouvait enfin entrer dans la maçonnerie pour faire son œuvre. Au comptoir, il trouva deux hommes en pleine discussion sur des sujets futiles. Voyant un client arriver ils se tournèrent tout deux vers lui. Le jeune homme, apparemment intimidé, ne se laissa pas démonter et dis :

« Excusez moi. Est-ce bien une maçonnerie ici ? J’aimerai vous demander un Devis pour la demeure de mon maître… »

Le jeune Homme déglutit et continua :

« Mon maître voudrai savoir si il était possible de la faire construire en haut de la montagne un peu avant la chaîne que vous appelez …. Les monts de brumes, c’est ça ? Je crois savoir que cette montagne s’appelle le pic du Lycan … Il saura investir l’or qu’il faudra pour sa demeure… »

Sujet: Re: La Naissance Dim 9 Mar 2008 - 22:18

Mj:

Les deux maçon eurent l'aire interloqué, ils observèrent le nouvel arrivant avec une perplexité non dissimulée. Le premier des deux à prendre la parole semblait avoir du mal à former ses mots.

"Un manoir... sur la montagne... en haut... vous voulez dire tout en haut? ou en haut au milieux? ou en haut au pied de la montagne? parce que moi en haut au pied de la montagne je dis pas, c'est super, bon la vue est pas aussi génial que en haut en haut, mais y'a pas le vent, les avalanches, les grizzlis, les lycans, les apparitions divines et les mages fous... enfin bon c'est vous qui voyez, après tout on vit comme on peut... y'en a qui aiment les sensations fortes..."

Il se retourna ramassa un carnet et un crayon et nota quelque chose.

"Sinon un manoir.. manoir? ou plutôt maison? Bungalow? Cabane? Enfin je dis ça, je veux bien, la commande gigantesque et tout, parce que là un manoir sur la montagne ça va vous faire bonbon, moi je suis pas contre mais je serais bien curieux d'avoir le pognon sous les yeux... enfin tant qu'on a de l'argent on en fait ce qu'on veut, surtout quand on est vieux on peut se permettre quelques fantaisies mais nous on fait pas crédit... Nous faudra juste quelques garanties quoi... d'autant que nous on en fait pas, mais pour revenir au prix ça doit bien faire entre cent et deux cent mille pièces d'or un truc comme ça non?"

Il s'était adressé à son camarade qui lui avait répondu d'un hochement de tête.

"Oui voilà, en gros. Enfin bon le contrat je veux bien, vous avez une idée de la date à laquelle on commencera... ou finira les travaux? Bon je sais pas si le vieux est pressé mais la vitesse ça joue aussi sur le prix moi j'dis..."

Sujet: Re: La Naissance Mar 11 Mar 2008 - 20:42

Le jeune homme fis un sourire charmeur. Cette personne ne semblait pas très intelligente, il serai facile de la désorienter, et de lui faire croire ce qu'il voulait ... mais il ne pouvait pas encore mettre toute sa ruse en route, n'ayant pas encore parfaitement bien ciblé l'état d'esprit de la seconde personne... Il fallait gagner du temps. Reprenant sur un ton ne laissant pas une vue sur ses vrai desseins, il continua :

"De l'argent Hahaha ! On voit bien que mon maître n'est pas connus dans votre contrée ! Le Cataclysme a miraculeusement évité de détruire sa fortune passée. C'est homme est immensément riche, regardez !"

Le jeune homme tira une bourse contenant a vue d'oeil au moins 5.000 Pièces d'or.

"Voici ma paye mensuelle, en tant que garde du corps et confident de mon vieux maitre ! De l'argent, je pous vous le jurer sur ma tête, il en a bien assez ! A ce sujet ..."

Il tira remis a ça ceinture, et en tira une seconde, contenant sans doute au moins le double de la première. il tira aussi un étui de parchemin, d'où il sortit ce qui semblait être un contrat, ou plutôt une lettre :

"Voici les termes exactes de ses attentes. Mon maître a déja pris la peine de demander à un notaire de la ville si le terrain était libre, ce qui est bien entendu le cas. de plus il m'a donné cette bourse -bien que de cette taille, on l'aurai plutot appelée sac- en tant que "premier acompte" et preuve de sa richesse. Elle contient pas moins de 10.000 Pièces d'or. Elle sera a vous, dés la mise a l'écrit du devis, et votre engagement a commencer les travaux dans les plus brefs délais."

Il finit par un clin d'oeil bienfaisant. Par son attitude, il était parfaitement impossible de détester le jeune homme ... tout chez lui semblait bon.

Sujet: Re: La Naissance Mar 11 Mar 2008 - 22:22

Mj:

L'homme qui avait parlé prit la lettre et la lue attentivement, de long en large et en travers, s'arrêtant sur chaque mot, ne parvenant pas encore à réaliser l'ampleur de la demande. Pendant ce temps son coéquipier fixait le jeune homme avec un aire vide. Sa voix grave et pesante semblait s'échapper directement de sa gorge.

"Y s'appel comment ton maitre?"

Sujet: Re: La Naissance Mer 12 Mar 2008 - 15:48

Raphaël, ou plutot, Gnimsh souris simplement :

"Maître Zodd. Voila son nom. "Zodd" chez nous, veux dire "Bienfaisant", et c'est ce qu'il est. Je ne devrait peut être pas vous le dire mais ..."

Le garde du corps pris des mines de conspirateur, regardant derrière lui, comme pour vérifier que son maître ne se trouvait pas dans les environs

"Maître Zodd sait qu'il mourra bientôt ... quelques mois ? Quelques années ? Il sent que ce n'est plus qu'une question de temps. c'est se qu'il l'a poussé a demander de construire se manoir... Je me rappelle encore de ce qu'il m'a dis naguère ..."

Le jeune homme continua en imitant apparemment le ton de son maître, avec le même sourire charmeur:

"Je mourrai sans doute bientôt, mon bon Raphaël. J'ai eu de la chance, j'ai vécu vieux et en bonne santé, je mourrai sans doute de vieillesse. Mais ce n'est pas le cas de tous. Je veux aider les démunis des pays détruits. Je ne veux plus voir personne mourir seul, c'est pourquoi ma maison sera aussi la leurs.."

Il déglutit, et sourit tristement. Penser a cela semblait être difficile

"Je ... Je veux l'aider a accomplir son œuvre ... je veux l'aider a atteindre ses Idéaux !"

Le regard du jeune homme resta un instant dans le vague, puis, il fixa a nouveau le maçon, retrouvant en même temps son sourire chaleureux :

"Vous m'êtes sympathiques vous savez ? Comment vous appelez vous ?"

Sujet: Re: La Naissance Jeu 13 Mar 2008 - 23:20

Mj:

"Moi c'est Bahj..."

Le maçon semblait peu loquace, il se tourna vers son collègue qui venait d'avoir finit de lire, lui arracha le bout de papier. Le collègue se remit immédiatement à parler.

"Ah Zooodd oui! Oui oui, ce fut un immense ami de mon père, je le sais car il arrêtait pas de parler de lui, votre maitre est non seulement un homme grand et bon mais également un immense philosophe! Génial, vraiment génial... Oui bon sinon le contra, bah parfait, tout très bien, je suis pas en mesure de donner immédiatement un prix mais ça devrait bien taper dans les 350.000pièces d'or je pense bien, vous savez, il n'y a pas que les matériaux et la paye des ouvriers... enfin de toute façon c'est pas moi qui m'occupe de ça...

Vous savez mon père quand il était au service de mon maitre, je crois que ce fut les plus belles années de sa vie, vu la façon dont il m'en parlait, il faut vraiment que je rencontre Zodd, si celui ci le permet, par mémoire pour mon défunt parent!"

Sujet: Re: La Naissance Sam 15 Mar 2008 - 11:44

**Merde ! Qu'est ce qui se passe ? M'aurait il démasqué ? Non, 'est impossible, mon plan est parfait ... Sa m'étonnerai qu'il soit assez intelligent pour vouloir essayer de me tromper ... donc, j'ai du prendre au hasard, le nom de la personne que servait le père de ce maçon ... Quel malchance ... Mais sa me permettra peut être de gagner en confiance ses maçons ... je vais entrer dans le jeu ...**

Ses pensées n'apparaissant pas du tout sur sa face, il se contenta de sourire, cherchant silencieusement ses mots. après un instant, il répondi

"Je ne voit absolument aucun problème a ce que vous voyez mon maître. sa lui fera d'autant plus plaisir de voir le fils d'un de ses amis. D'autant plus que si vous acceptez le contrat, vous le verrez surement très souvent sur le chantier."

Hrp : Je sait, suis en retard, mais bon, voila les termes de la lettre. J’ai un peu la flemme de te faire une lettre Rp (je te le ferai plus tard, peut être ^^) alors je vais te retracer les grandes idées :
La lettre demande très poliment a l’équipe de maçon, si un devis envisageant la construction d’un manoir (faisant un peu près un tiers de la taille de l’académie, pour comparaison) se trouvant sur un plateau, vers le sommet du mont du lycan, était envisageable. En plus de flatter l’équipe assez finement, la lettre a eu un soin tout particulier en ce qui concerne le fait de ne pas mettre de mauvaise humeur, ni de choquer le lecteur. Elle ne fait pas référence au prix espéré.

Sujet: Re: La Naissance Dim 16 Mar 2008 - 11:57

Mj:

Bahj se tourna vers son coéquipier et pointa la lettre avec une mine renfrognée:

"C'est écrit quoi là?"

L'autre maçon lui chuchota quelques mots à l'oreille puis se tourna à nouveau vers le client.

"C'est parfait, c'est parfait, j'ai hâte que cela commence, je tâcherais de faire en sorte qu'une équipe commence au plus tôt les travaux, je sens que ce sera grandiose!"

Il attrapa la main du jeune homme et la serra chaleureusement.

"Et rappelez vous, je veux rencontrer votre maitre!"

Sujet: Re: La Naissance Dim 23 Mar 2008 - 0:39

"Très bien. Je repasserai sans doute bientôt avec mon maître, pour reprendre cette discutions, sur un point de vue budjet ... a bientôt, messieurs"

***

Le jour suivant, le jeune servant revint, cette fois, accompagné de son maître. Le jeune homme semblait vouloir avoir l’air le plus digne possible de son maître, et ne semblait en aucun cas perdre son sérieux. Sans prononcer un mot, il ne faisant que suivre silencieusement son maître, la main sur le pommeau de son épée. Lorsque le vieil Homme entra dans la maçonnerie, il resta au dehors, juste derrière la porte, semblant vouloir interdire de son attitude que quiconque ne vienne déranger la conversation du vieil homme.

Celui-ci portait des vêtements ressemblant a ceux du servant. Son Kimono noir, très bien porté, était recouvert d’un manteau blanc immaculé. Sa barbe, ficelé comme celles des nains, était presque aussi long que celles de ses derniers. Quant il rentra, il jeta tout de suite un regard bienveillant a l’assemblée et avança, aidé de sa grande canne de bois. L’image du vieil homme dégageait une aura bienfaisante incroyable, à tel point que le regarder faisait disparaître les idées noires. C’était presque magique !

« Bien le bonjour, très chères personnes. Je crois que vous avez déjà vu mon domestique Raphaël, n’est ce pas ? Oh, excusez moi de mon impolitesse, j’oublie de me présenté. Je m’appelle Guillory Arrouet Corneille de Zodd. »

Le vieillard, lâchant d’une main son bâton, inclina légèrement la tête et entama une lègere courbette. Celle si avait su être rendu mécanique, et irrégulière, comme si le vieil homme souffrait d’un terrible mal de dos. Paradoxalement a l’aura qu’il dégageait, son corps avait une apparence si faible que le simple fait de le toucher semblait pouvoir le détruire, le ramener a la poussiere.

Sujet: Re: La Naissance Dim 23 Mar 2008 - 0:58

Mj:

L'homme qui était à l'accueil n'était visiblement pas un masson, il avait plus l'ettoffe d'un patron, seul, il fixa le nouvel arrivant avec une suspicion qui semblait tenir de la paranoïa.

"Zodd vous dites... j'ai ça dans mes registres..."

Emprunt d'une certaine nonchalence, il feuilleta un imposant grimoir posé sur le comptoir et y tira une lettre que le vieillard devait reconnaitre comme son oeuvre personnelle. De nombreux autres papiers y avaient étés agraffés.

"Le vieux de la maison dans la montagne... on a commencé à réfléchir à votre commande, je suppose que vous êtes ici pour ça..."

il ne regardait que rarrement le vieil homme, se contentant de lui jeter des regards noirs par dessus la liasse de papier.

Sujet: Re: La Naissance Dim 23 Mar 2008 - 22:03

** Meeeerde ... Mais quel manque de bol, je suis tombé sur le patron ... sa va être plus compliqué qu'avec les deux autres imbéciles d'ouvriers ...**

**Baf, sa m'étonnerai qu'un pouilleu de maçon soit plus fort que moi ... au pire, je passe au plan B ...**

Le vieil Homme plissa les yeux jusqu'a ne aisser que de fines fentes, et souris :

"Exactement"

L'homme s'approcha, de sa démarche Claudicante et posa ses mains sur le dossier de la chaise se trouvant en face du bureau, comme s'il attendait un quelconque signe de politesse l'invitant a s'y asseoir.

Sujet: Re: La Naissance Lun 24 Mar 2008 - 12:28

Mj:
[ j'ai jamais dit que vous étiez dans un bureau... ]

Ignorant totalement le vieillard, l'homme feuilleta un peu le dossier et finit par s'arrêter sur une page.

"L'estimation du prix du bâtiment est de l'ordre de sent soixante mille pièce d'or, nous vous demanderons un acompte primaire de soixante dix mille pièce d'or comme point de départ, ensuite vous pourrez payer régulièrement durant les travaux ou d'un trait à la fin, sachant que le montant final peut varier à plus ou moins dix sept pour cent en fonction de divers critère..."

Il rangea la liasse de papier et en sortit une nouvelle.

"Voici le contrat, je vous laisse le lire et signer là où il faut..."

Il tendit le feuillet au vieillard et se tournant vers une porte dans le fond de la pièce, il plaça ses mains en porte voix:

"Eh Bande de troufion, elle arrive cette bière!"

Sujet: Re: La Naissance Lun 24 Mar 2008 - 19:16

[Autant pour moi]

Le vieil Homme souris a nouveau et repris

"Très bien, laissez moi un jour pour l'Etudier. Je reviendrai sans doute demain, et si tout ce passe bien, munis du premier acompte ..."

***Tu peut toujours y croire, gros boulet ... Attend moi un peu se soir, tu va voir ...***

Zodd attrapa le contrat d'une main desséchée, et se dirigea vers la porte. A présent, il était sur que même ses talents de diplomate ne réussiraient pas a faire changer d'avis cet homme... D'ailleurs, il ne savait rien de lui, surtout, sa place dans la Hiérarchie de l'entreprise ...

"Au fait, vous êtes bien le patron de cette entreprise ? Vous êtes ?"

Sujet: Re: La Naissance Lun 24 Mar 2008 - 23:01

Mj:

"Karl, je suis Karl et je ne suis pas le patrons, mais cela ne vous regarde pas."

L'homme semblait agacé, il se dirigea à grand pas vers la porte du fond, l'ouvrit à la volée et s'y engouffra. Sa tête réapparut une seconde pour dire un "au revoir" bref et expéditif puis on put percevoir quelques éclats de voix.

Sujet: Re: La Naissance Mer 26 Mar 2008 - 18:40

Le Vieux mage ne bougea pas. Dans un premier temps il resta silencieux et tout a fait immobile : Ce n’était pas le patron de cet entreprise … ce qui signifiait que son plan tombait a l’eau … Toutefois, l’homme semblait ne plus du tout faire attention a lui, se qui lui laissait la chance d’en apprendre un peu plus… Autant en profiter. Il leva tout d’abord la main, et claqua des doigts. Tout a coup, l’apparence du vieil homme disparu pour ne laisser là qu’un simple gnome … ce dernier ne perdis pas un instant avant d’incanter, et de se rendre invisible. Par où commencer ? Ce monde s’offrait à lui. Il décida tout d’abord d’aller voir avec qui parlait ce dénommé carl. Marchant a pas de loup, même si il était certain que personne ne l’entendrait, il se rapprocha de la porte, encore grande ouverte, dans laquelle l’homme s’était engouffré un instant plus tôt. La salle semblait être la salle de repos des employés. Au fond de la salle se trouvant 4 lits superposés. Deux personnes que le gnome n’avait encore jamais vu étaient d’ailleurs avachis dedans. Au milieu se trouvait une petite table en bois grossière, avec un homme -jamais vu du gnome, tout comme ses deux compères endormis- jouant aux cartes, attablé à celle-ci. Le dénommé Carl s’exprimait à celui-ci d’un air fâché :

« He les gars ! Quand je demande une bière j'aimerais bien que... hein ? Qu’est ce que tu fous là toi »

Le gnome eut tout a coup un hoquet de peur, oubliant qu’il était invisible. Cependant il compris presque aussitôt qu’il s’adressait a l’homme jouant aux cartes. Ce dernier répondis d’un ton bourru

« Bah …euuuuuh... »

« Non c'est bon laisse tomber. Ils sont ou les deux con qui tiennent le comptoir en général ? »

« biiin Heum... on est jeudi non? »

« Oh merde je déteste les jeudi »

Tout a coup, sans préavis, Karl sortit brusquement de la salle. Le gnome l’évita de justesse, a tel point qu’il sentit presque son souffle près de lui. L’humain regarda panoramiquement la salle, avant de lacher quelques mots :

« Tient ? Le vieux s'est cassé »

Puis, il se replaça au comptoir, en grimaçant. Ne voyant bien de bien intéressant dans la salle de vie du personnel, ni dans un fabuleux jeu de réussite, il décida de chercher un moyen pour s’éclipser. Sa première idée était tout d’abord d’attendre que quelqu’un entre dans la maçonnerie, pour profiter de la porte ouverte. En effet, il était très peu probable que le tenancier du comptoir ne trouve pas étrange une porte s’ouvrant puis se refermant toute seule, d’autant plus qu’à cause des clochettes à la porte, il pouvait difficilement ne pas le remarquer. Cependant, après une dizaine de minutes d’attente, il pris marre, et décida de trouver une autre sortie.

** Il devait bien y avoir une fenêtre dans cette fichue baraque ? **

Pensant tout d’abord à explorer la porte se trouvant dans le lieu de vie, il repoussa très vite cette hypothèse, en songeant au joueur de carte qui le remarquerait sans aucun doute. Il ne lui restait donc que la salle d’entrée a explorer … Marchant toujours silencieusement pour que l’homme au comptoir ne remarque pas sa présence, il se maudit quant une latte du parqué craqua sous ses pieds. Toutefois, l’homme semblait trop occupé à lire un journal pour prêter attention à ce grincement. La pièce jouant le rôle d’entrée était assez grande, contrairement à la première impression donnée. En effet, une grande étagère coupé la salle en deux. La pièce devant donc avoir la forme d’un long rectangle, en fin de compte. Derrière cette étagère, caché de la vue de Karl, le regard du gnome tomba tout de suite sur les trois portes alignées en face de lui. La deuxième moitié de la pièce voyant presque tout son espace comblé par deux grandes tables, se trouvant au milieu de la salle. Contournant ses dernières, il approcha de la porte du milieu. Remarquant qu’elle n’avais pas de serrure, il se plaqua au sol, pour essayer d’entendre un éventuel bruit ou plus sûrement, de remarquer de la lumière. Ni l’un, ni l’autre. Il décida donc d’ouvrir la porte. Posant sa main sur la poignée, il l’abaissa, en priant pour que la porte ne grince pas. Lorsqu’il l’eut enfin ouverte, il la referma bien vite, déçu. C’était tout simplement les toilettes de l’entreprise.

Il décida a présent d’essayer la porte de gauche. Elle n’avait pas de serrure non plus. Mais bizarrement, après avoir réitéré les mêmes précautions que sur la porte précédente, celle-ci resta fermée. Préférant ne pas forcer, il se demanda pourquoi elle ne s’ouvrait pas. Sans doute pour protéger quelque chose, qui sait ? Pour l’instant, il gardait cela dans un coin de sa tête, et se dirigea vers la dernière porte. Après avoir repris les mêmes précautions, et avoir reçu a nouveau les mêmes résultats, le gnome l’ouvris, pour tomber à nouveau sur des toilettes, cette fois, pour femme. Il referma la porte, puis, après avoir réfléchie un peu, il s’y engouffra silencieusement. Après tout, il n’avait vu aucune femme dans la bâtisse, il ne serait donc sûrement pas dérangé ici. Par précaution, tout de même, dés qu’il entendrai quelqu’un se diriger par ici, il renouvellera son sort d’invisibilité Son but était d’attendre la nuit, pour continuer à explorer la demeure … Bien qu’il avait un plan pour contrôler ses maçons, sans maître son image en désarroi, il lui manquait cependant trop d’informations pour le mettre en œuvre dés maintenant. Combien étaient ils dans cette entreprise ? Qui, et quelles sont leurs aptitudes ? Quelles étaient leurs richesses ici ? Autant de questions très importantes pour son plan … Et pour trouver réponse, il y avait trois solutions. Soit trouver le bureau du directeur de cet endroit, et fouiller dans les documents du personnel. C’était ce que le gnome voulait faire en ce moment précis, avec l’aide de la nuit.

Une autre solution consistait à demander à un membre important de cette entreprise. A cause des questions les plus pointues, il ne pouvait le demander à un bête ouvrier. Il devait trouver soit le patron, soit le secrétaire. Ce Carl aurait été un choix parfait, mais il ne connaissait pas exactement sa place hiérarchique. Il n’avais pas le droit à l’erreur, et si cet homme n’était qu’un ouvrier vantard, sa foutrait en l’air son plan. Cela revenait donc a ça première possibilité. La dernière solution était d’utiliser son « passe-droit » de la milice. En effet, il n’avait toujours pas démissionné, alors que depuis longtemps, il n’accomplissait plus ses devoirs de Miliciens volontaire. Preuve de la déroute de la Milice, personne ne lui avait fait la remarque. Mais cela paraîtrait suspect que quelques jours avant l’événement, le gnome, qui ne s’était pas rendu dans les bâtiments de la milice depuis bientôt deux ou trois mois, vienne chercher des informations sur cette entreprise …

Le Gnome s’arrêta tout a coup de réfléchir et par réflexe, lança son sortilège préféré, celui d’invisibilité, juste a temps pour que la personne pénétrant dans les toilettes ne remarque pas l’intrus. Quelle erreur ! Il avait du, sans prendre garde, s’enfoncer petit a petit dans ses pensée, et ne plus faire attention aux bruits, a l’extérieur. Heureusement que ses réflexes étaient efficaces car, en plus de se trouver dans un lieu peu recommandé pour un homme, il était sous sa forme gnomique, et l’un de ses premiers objectifs était justement qu’on ne trouve aucun lien entre le gnome et le futur manoir. Il fallait réagir vite. Etant donné la taille de la pièce, il était presque obligé que le gnome s’entrechoque avec la femme, elle découvrirait alors sa présence… Rapidement, le gnome pris la décision de l’endormir. Même si elle entendait les paroles du sort, lorsqu’elle se réveillerait, elle n’y prêterai sans doute aucune importance, ou penserai qu’elle en a rêvé

Commençant à chuchoter presque imperceptiblement, mais à toute vitesse les paroles de son sort, le gnome n’eut pas prévu que la fille réagisse si vite : A peine eut il commencé que la fille fixa avec un regard étrange, dans le vide, l’endroit q’elle jugeait être la source de la formule magique, situé a quelques trente centimètres au dessus de la tête de Gnimsh. Fixant toujours cette endroit, elle tatônna de la main pour trouver la poignée de la porte, qu’elle ouvris. Elle sortie en courant, puis la claqua derrière elle, avant d’avoir laisser à Gnimsh le temps de finir sa formule. Maintenant, il se trouvait dans une sacrée situation. En plus d’être totalement coincé, la fille allait sans doute bientôt revenir, suivis de ses acolytes de la maçonnerie … Le gnome ne pourrait sûrement pas s’enfuir par la porte sans qu’on le remarque… Tant pis pour la mission de cette nuit, pour le moment, il fallait sauver les apparences. Et vite. Il commença a incanter, cette fois, pour une autre formule, bien plus longue que la précédente.

Priant pour que personne n’entre à ce moment et ne l’interrompe, il se concentra e toute ses forces sur la petite ruelle autour de la maçonnerie. Tout a coup, il sentit ses pieds décoller du sol. Puis, l’image des toilettes se brouilla, pour ne devenir plus que le néant. Mais, très rapidement, le froid, et la lumière le ramenèrent a c monde. Après son Transplanage court, le gnome se retrouva dans la ruelle, juste devant la maçonnerie. Celle-ci, par chance, était déserte, même si, il ne se rappelait plus qu’il était encore invisible. Le seul être vivant l’ayant détecté (ou plus sûrement sentit) était un chien errant, fouillant a ce moment même dans une poubelle au coin de la rue. Celui-ci détalla rapidement. Le gnome posa une main sur son genoux, et se mis accroupis. Ce sort l’avait terriblement fatigué, et il devait reprendre son souffle. Ceci fait, il décida de rentrer a l’industrie gnome … pour le moment …

« Excusez moi ? »

L’homme derrière le comptoir cligna des yeux. Il ne semblait ne pas avoir remarqué la venue du dénommé Raphaël, ni entendu les cloches de la porte d’entrée. Il ramena ses lunettes sur son nez et s’excusa un instant, puis regarda le jeune homme d’un air interrogatif. Raphaël repris, sur un ton poli.

« Eh bien, je voudrais voir le directeur de l’entreprise, s’il vous plait. »

« Qu’est ce que vous lui voulez ? »

« Eh bien … J’ai à lui parler du contrat de mon maître … »

« ‘Pas a lui qu’il faut demander ça, c’est au chef de projet »

« Dans ce cas, menez moi à Thibault de Hernland »

« Eh bien, vous l’avez devant vous. Que me voulez vous ? »

« Hem … Pourrions nous nous rendre dans un endroit plus … disons, tranquille ? »

Tout en disant ses quelques mots, un bruit de pièce d’or secouée se fit entendre. La personne derrière le comptoir se leva quelque peu, juste assez pour remarquer un grand coffre, posé aux pieds du valet. Apparemment, le bruit d’or venait de ce coffre. Le personnage au comptoir se rassis, essayant de garder une expression neutre et impassible, avant de dire

« Je pourrais vous inviter dans mon bureau mais je pense qu'il est préférable de nous rendre directement à l'intendance, suivez moi... »

Le Dénommé Thibault se leva et contourna le comptoir. Il commença a se diriger vers les portes, a droite mais s’arrêta et claqua dans les doigts, avant d’interpeller deux personnes –sans doute des maçons- occupées a discuter.

« Hep vous ! Transportez moi ce coffre »

Raphaël resta impassible devant les deux armoires a glaces saisissant les anses du coffre, et suivis le convoi. Le chef de projet s’arrêta un instant devant la porte qui était déjà fermée le jour de sa dernière excursion en ses lieux. Thibault sortit d’une de ses poches une petite clef et l’ouvris. Puis le chemin continua, d’abord, dans un couloir, puis ils prirent la première porte à gauche. Si les dires du maître de projet étaient exacts, il devait s’agir de l’Intendance. Il y avait plusieurs tables et des étagères, des papiers de partout, une jeune femme se trouvait derrière un bureau, en plein travail. Les deux maçons posèrent le coffre dans un coin, puis repartirent, reprenant leurs discutions. Contournant un bureau dans le fond de la salle, le chef de projet s’assis, et invita le jeune homme à s'asseoir en face de lui. Raphaël attrapa le dossier de la chaise, et s’assis.

« Bien, je suppose qu’il s’agit à présent de vérifier le contenu et de signer le contrat définitif... C’est bien cela ? »

« Exactement »

Le jeune homme se leva, tandis que Thibault restait assis et cherchait dans un tiroir une feuille de parchemin vierge. Raphaël tâta un instant ses poches, jusqu'à se rappeler qu’il avait la clef du coffre autour du cou. Il l’enleva donc, et ouvrit se dernier. Remplie a ras bord de pièces d’or, il semblait comme émaner une lueur autour des piécettes. Raphaël passa un instant la main dessus, comme émerveillé, puis en attrapa une, qu’il lança à Thibault. Celui-ci la rattrapa au vol.

« 70.000 Pièces d’or, comme convenu dans le contrat. Voyez par vous-même. »

Tandis que le chef de projet se levait à son tour, Raphaël s’intéressa à la femme a l’autre bout de la pièce. Un instant il eut peur qu’il s’agisse de la femme qu’il avais rencontré dans les toilettes. Heureusement, ce n’était pas le cas, il ne l’avais jamais vu, et elle n’émettait pas d’aura magique : Elle n’était donc pas magicienne. Elle semblait nerveuse, et n’arrêtait pas de se gratter les mains. De plus, le Gnome vis qu’elle lui jetait sans cesse des regards en coin ? Etait ce lui, qu’elle regardait ? Ou bien l’or … Ce fut le chef de projet qui brisa ce silence.

« Bien, Mademoiselle, je vous laisse faire le décompte »

Il retourna s’asseoir derrière le bureau, et commença à remplir la feuille vierge, qui semblait en fait être un formulaire. Quant a elle, la jeune fille se leva, alla chercher une bâche de cuir, et commença à vider l’or du coffre dedans. Le gnome compris alors : Elle n’allait pas les compter, mais les peser. Il aurait du s’en douter, une telle quantité de pièce ne pouvait être comptée. Malheureusement pour lui, si elles étaient pesées, on se rendrait compte de la supercherie. En effet, les pièces avaient été contrefaites avec de la bête ferraille, trouvée dans les restes de machines imparfaite de son usine. Une illusion avait ensuite été jetée sur les pièces, pour qu’on ait l’impression qu’elles aient été faites en or… mais cela ne changeait pas pour autant leur poids. Mais il n’était pas encore trop tard. Profitant du bruit des pièces d’or tombant dans le grand sac de cuir pour couvrir le bruit de ses mots, il chuchota une formule de négation, visant à modifier le poids de son contenu. Quelques minutes plus tard, après que la jeune femme ait effectuée la pesée, et confirma le poids approximatif de 70.000 Pièces d’or, Thibault découpa le formulaire en deux. Il glissa une partie sur le tas d’or, dans la bâche, et donna la seconde à Raphaël.

« Et …. Quant commencerons les travaux ? »

« Eh bien, quant bon vous chante. Mais pas avant une semaine, c’est le délai minimum… »

« Très bien …Ah oui, une dernière chose…

Je vous le demande en tant que disciple de mon maître : J'aimerai que vous demandiez a vos maçons d'être assez discret sur l'endroit ou ce trouvera ce manoir et surtout, sur son Financeur.

Comprenez moi… En tant que garde du corps de mon maître, je vis chaque jour dans la peur qu'on l'assassine pour sa richesse ... »

« Nous comprenons cela, nos ouvriers ne son guère loquaces et nos registres ne sont accessibles qu'à la milice. Vous n'avez rien à craindre »

« Très bien, je vous en suis éternellement Redevable. Maintenant, je dois retourner auprès de mon maître. »

Le chef de projet raccompagna Raphaël jusqu'à la sortie, jusqu'à ce que celui-ci se rende compte qu’il avait oublié le coffre. Bien que celui-ci ne l’importait pas du tout, cela lui donnait une bonne raison de revenir à l’improviste et vérifier certains détails. Quant il retourna dans la salle, l’or avait disparu, rangé. La jeune femme était retournée au travail. Ne pouvant malheureusement pas s’éterniser plus longtemps sous le regard du chef des travaux, il attrapa le coffre, a présent léger, maintenant qu’il était vide, puis repartit … Si tous se passait bien, il avait fait le plus dur … maintenant, il fallait faire disparaître les témoins compromettants…

A peine après être sortit de la maçonnerie, le gnome réfléchit un peu. Il avait besoin d’obtenir un trousseau de clef, pour pouvoir s’infiltrer la nuit … le plus sur serai de le voler, et de faire passer cela pour une perte, malheureusement, il n’était pas voleur, et ses compétences de vol a la tire était très mauvaise… Le plus sur était donc d’attaquer une cible seule, en usant de la magie pour l’immobiliser.

** Réfléchissons … Ou ai-je le plus de chance de rencontrer un de ses ouvriers ? Hum … je suppose qu’il y a une autre entrée, pour le personnel … je n’ai qu’a attendre la fin de la journée et ils sauterons tous dans mes bras… **

Malheureusement, ce n’était pas aussi simple. En effet, il n’y avait pas une autre sortie pour le personnel … mais deux. Une au nord, l’autre a l’est du bâtiment … Laquelle choisir ? Il essaya de se repérer, par rapport a ce qu’il connaissait du bâtiment…

**Bien, logiquement, la porte a l’est doit aboutir un peu près dans le même coin que les bureaux … c’est sûrement par la que sortirons les personnages dont j’ai besoin …**

Revenant vers le milieu de l’après midi, il se positionna dans l’ombre d’une pile de caisse en bois, attendant du mouvement… C’est alors que deux ou trois heures plus tard, ce fut les dénommés Karl et Thibault, en pleine conversation, qui sortirent par cette porte. Le gnome commença a ce lever, plus s’arrêta … Il ne devait pas commettre d’erreur. Si il les tuaient, cela ne compromettrait il pas son chantier ? En effet, l’un était chef de chantier, l’autre chef du projet … Il s’agissait des deux personnes les plus importantes de l’organisation ... Les clefs de voûtes, comme Gnimsh les nommait.

Le chef de projet avait pour but de recruter la main d’œuvre pour construire l’édifice, d’organiser le logement sur place, ainsi que l’arrivage de nourriture, fixer les salaires … En d’autre terme, le tuer, était comme tuer le capitaine d’une armée, pour mettre en déroute cette dernière… Gnimsh n’avait sans doute pas les compétences pour le remplacer

Quant au chef de chantier, il a pour but de coordonner les actions des spécialistes sur le terrain… en d’autre terme, il s’occupe de la construction en elle-même … Lire un plan était une chose facile pour le gnome, il l’avait fait pendant plus d’une centaine d’année, cependant, si il devait prendre sa place sur le chantier, cela voudrait dire plus de 10 heure par jours … Même lui ne possédait pas de réserves de Mana assez grande pour cela … ça lui était donc impossible …

Gnimsh n’avait donc pas d’autre choix de se rasseoir, et les laisser continuer leur chemin. Sans se douter un instant de la curieuse réflexion du gnome, les deux hommes continuèrent leur route, sans rien savoir. Au passage, le gnome entendit quelques brides de leur conversation.

« Bah alors, on peut pas faire avec les gars qu'on a ? Pourquoi tu veux aller traiter avec ces salopards de la bande de Maxime ? »

« Tu as lu le contrat au moins ? Le projet est assez colossal ! »

« Rien a foutre, si je dois diriger ces types… »

Les deux hommes tournant a une intersection de deux rues, le gnome ne put entendre la fin de cette conversation … Apparemment, leur maçonnerie ne comportait pas assez de maçons pour le manoir, et ils devraient traiter avec un groupe, apparemment mal famé… malheureusement, il ne pouvait rien faire contre. Tout ce qu’il espérait, c’est que on ne ferait pas trop attention à son or… En effet, l’illusion pourrai durer sans doute encore quelques temps, mais sûrement pas indéfiniment… déjà, le sort sur le poids devait s’être dissipé. Il devait trouver un post lui permettant de veiller dessus… Par exemple, le post de cette fille, sans doute une secrétaire.
La comptabilité n’était pas une vertu ignorée par le gnome, étant lui-même chef d’entreprise, il pourrait facilement prendre sa place…

A présent, il connaissait sa cible. Il n’avait plus qu’à attendre qu’elle sorte. Malheureusement, il fis choux blanc. Après avoir attendu plusieurs heures dans le froid de garkam, il du constater que personne d’autre ne sortit … Qu’a cela ne tienne ! Il reviendrait le lendemain ! Cette fois, posté devant l’autre porte. Toutefois, il n’y eut pas beaucoup d’agitation non plus … alors qu’il allait a nouveau partir, après plus de 4h d’attente, caché, des hurlements se firent entendre. Quelques secondes plus tard, 5 personnages sortirent en trombe de la porte. Il ne connaissait personne dedans. Maintenant qu’il y songeait, peut être était-ce eux, la « Bande a Maxime » ?

Ils parlaient fort, et riaient aux éclats. Hésitant un instant, le gnome les suivis. Il devait avouer qu’il ne comprenait pas où était cette femme ? Peut être n’était elle pas venue travailler ? Ou bien, peut être t’elle emprunter une autre porte, a chaque fois ? Toutefois, il y réfléchira plus tard. Il se leva rapidement, et suivis le groupe de joyeux fêtards. Quelques minutes plus tard, il se retrouva devant une auberge. Cela ne le surpris pas plus que cela … Les hommes rentrèrent, et commandèrent des quantités astronomiques d’alcool (du point de vue du gnome). Après cela, ils s’assirent a une table, et l’un d’eux sortit un jeu de carte.

Les suivant, le gnome rentra a son tour, et s’assis a une table, d’où il pouvait les observer, et entendre leurs conversations. Il commanda une bière, pour faire bonne figure, et commença très lentement à la boire. Il n’était pas habitué à boire de l’alcool, et ne voulais surtout pas perdre ses moyens. Il devait être particulièrement concentré.

Les sujets de conversations étaient assez variés. Le sexe, la guerre, la bande à Maxime … Le gnome avait du mal a comprendre mot pour mot ce qu’ils disaient, leur vocabulaire étant tellement imprégné d’un jargons avec des intonations et des expressions qui rendait le tout très intelligible.

Après quelques temps, lorsque le gnome jugea qu’ils étaient entrés dans un état d’ébriété assez grand pour ne plus vraiment faire attention a eux, le gnome se rendis aux toilettes, et se rendis invisible. Il retourna ensuite dans la salle, juste attend pour voir l’un des gugusses vomir sur la table. Cela finit bien entendu en bagarre, qui gagna bientôt toute l’auberge. Un uppercut bien placé envoya l’homme qui avait vomi au sol, en plein milieu de la mêlée. Le gnome, essayant d’attendre l’inanimé, du alors faire une magnifique démonstration d’ingéniosité et d’agilité pour éviter les différents projectiles, allant de l’assiette a la table, et surtout, pour ne toucher personne. Bien que dans se dernier cas, vu a quel point étaient les différents protagonistes de la bataille, ils ne s’en rendraient sûrement pas compte.

Le gnome finit par attendre le barbare inanimé et commença à le fouiller, a la recherche de clef, ou autre objet pouvant lui être utile. Ses vêtements étaient dégoûtants, et ses poches, pleines de vieux mouchoirs moisis et autres miettes de pains. Tout a coup, il sentit un truc dur, ressemblant à un portefeuille en cuir, dans une des poches de sa tunique. Le problème était que pour y accéder, il fallait le retourner, ce qui, semblait assez difficile pour le gnome … mais il fallait essayer. Attrapant à pleine main sa tunique, il poussa de toutes ses forces pour essayer de le faire pivoter sur lui-même. Alors qu’il commençait a se retourner, il poussa des beuglements, et gesticula dans tout les sens. Le gnome, par réflexe, s’écarta rapidement de lui, et ce colla au mur.

Après quelques secondes, il se calma, puis essaya de se relever, en s’agrippant au pantalon d’une autre des ivrognes. Celui-ci lui envoya un coup de pied dans les cotes. Avant de pouvoir continuer a lui écrasé la cage thoracique, l’agresseur pris une bouteille cassée sur la tête et s’effondra sur l’autre, les deux hommes inconscients. La poche ou se trouvait le portefeuille fus un instant accessible, malheureusement le second homme la recouvrait a présent… Enervé, le gnome envoya une châtaigne électrique a celui-ci, pour le réveiller. Cela procéda comme un coup d’électrochoc, et l’homme recouvrant le maçon se réveilla en sursautant, et repartit au combat. Cependant, l’homme au portefeuille se mis lui aussi a hurlé, et essaya de s’extirper du combat.

** Oh, toi, tu vas pas m’échapper comme ça !**

Le gnome lança un sort de paralysie sur le maçon. Le pauvre, a présent paralysé, a moitié piétiné, a la limite de se noyer dans un mélange hétérogène de sang et de vomi était a présent inconscient. Sans retenu, le gnome vola le portefeuille, et décida de se rendre dehors, pour l’examiner. Seulement, il regarda un instant le maçon. C’était sa main d’œuvre, et si il le laissait ici, il était très probable qu’il meure … sa ne ferai que retarder les travaux, et attirer l’attention de la milice sur son manoir. Il décida de finalement envoyer un sort de soin mineur sur l’inanimé. Juste assez puissant pour qu’il ne meure pas. Puis, il partit.

Mj : Le portefeuille contient
- 2 pièces d’or
- Deux cartes, des papiers bizarres
- Des substances douteuses
- Trois clefs

Le gnome retourna à la maçonnerie, pour essayer les différentes clefs. 2 clefs ouvraient la porte nord du bâtiment. Alors qu’il refermait la porte, se disant qu’il fallait mieux qu’il aille se reposer pour se soir, le gnome entendis du bruit dans le bâtiment. Il s’agissait de sortes de cri. Des cris de femme, brefs et réguliers. Ça ne ressemblait pas vraiment a de la jouissance, mais cela pouvait y être apparenté. L’instinct du gnome pris le dessus, et il décida d’avancer dans le noir, en étant à nouveau invisible, pour voir ce qui se passait. De temps en temps, la femme poussait des sortes de rires stridents. On aurai dis qu’elle fournissait un effort constant, comme si elle tapait sur quelque chose. Cependant, il n’y avait pas de bruits de choc. Apparemment, cela venait d’une pièce proche de l’intendance. Etait-ce la même femme qu’il avait croisée la veille ? Maintenant qu’il y pensait, elle n’avait pas ouvert la bouche, il ne connaissait pas sa voix. Le gnome se concentra, mais ne senti pas non plus d’aura magique. Il approcha a tâtons jusqu'à la porte du couloir fermée a double tour, en priant pour en posséder la clef, ce ne fut malheureusement pas le cas. Triste de ne pas pouvoir résoudre se mystère, il n’avait plus qu’a faire chemin inverse, refermer toutes les portes, et partir ce coucher … cependant, ce mystère trottait encore dans sa tête le lendemain matin …

Après Plusieurs Mois de travaux, se déroulant dans le plus grand secret (du moins, le plus grand secret possible), le Chantier touchait à sa fin. L’équipe de Maçon avait montée plusieurs grandes tentes pour camper sur le chantier, et ainsi travailler plus longtemps.
Depuis quelque temps, le vieil Homme qui avait employé les Maçons, ainsi que son disciple, passaient a tour de rôle de plus en plus souvent, admirant le travail des maçons. Alors que l’œuvre touchait à sa fin, les maçons, songeant enfin rentrer chez eux le soir même, commencèrent à plier leurs tentes. (Il faut dire qu’excepté les personnes occupées du ravitaillement, aucun n’avais quitté le chantier depuis son commencement). Malheureusement pour eux, il faut croire que Dame Nature n’en avait pas décidé ainsi. Dame Nature, ou peut être quelqu’un d’autre, qui sait ? Alors qu’ils venaient de ranger les tentes, une terrible tempête de neige se leva aussi rapidement que le soleil disparue avec la tombée de la nuit.
Le groupe de maçon se lança donc dans une grande polémique. Fallait ‘il rentrer en bravant le blizzard, ou simplement attendre le lendemain matin pour rentrer sans problème. Finalement, la deuxième option fut adoptée, et même les plus réticents finirent par ce plier a l’idée d’attendre encore un jour avant de revoir leurs femmes. Celles-ci devaient sous doute être inquiète, car, en dehors du fait qu’ils allait travailler sur un gros chantier, assez lointain, leurs épouses, ou même leurs fils et filles ne savaient rien de plus… Ni où, ni pour qui. Il avait d’ailleurs été interdit aux maçons de révéler cela. Occupant la salle principale et ressortant leurs couvertures, ils commencèrent l’un après l’autre à s’endormir dans la sombre salle. Cependant, ils furent réveillés quelques heures plus tard par les hurlements de l’un des leurs :

« C’est Karl et Jean ! J’les ai vu ! Ils viennent de partir dewors ! »

Le groupe de maçons se scinda en deux. Ceux qui désiraient rattraper les deux hommes assez fous pour sortir dehors avec le blizzard qui faisait rage, et ceux ne voulant pas risquer leurs vies à sauver deux idiots. Sachant que la ville était a plus d’une demi journée de marche, en comptant le blizzard, on pouvait se douter que même avec la fameuse fraternité des ouvriers, une bonne moitié ne désira pas sortir. Cependant, le premier groupe se couvris de cape et partit sans plus attendre au dehors. Les seconds tentèrent de se rendormir, même si très peu y arrivèrent. Marchant dans la neige tout juste tombée, le groupe descendis le pas de la porte flambant neuve du manoir, mais déjà recouverte de neige, et descendis les marches. Ils étaient environ une quinzaine, soit un peu près le tiers de l’effectif total. Cependant, ils n’arrivèrent même pas à faire quelques pas qu’ils s’enfoncèrent dans la neige, comme aspirer par la roche … D’eux ne resta que les quelques hurlements qui s’échappèrent de leurs gorges avant de s’enfoncer dans les sables mouvant. Le groupe a l’intérieur de la demeure frissonna en entendant les quelques cris, étrangement non perdu par le blizzard, et quelques un d’entre eux décidèrent de pointer timidement le nez au dehors pour voir ce qu’il se passait. Ceux-ci aussi ne revinrent jamais. La peur et la tension commençaient à devenir palpable dans le Manoir. Plus aucun ne dormait, mais personne n’osait parler. A chaque grincement de la toiture, sous le poids de la neige les faisaient sursauter La peur les dominait. Tout à coup, un des maçons se leva et pris la parole :

« Eh les gars ! Qu’est ce qui vous arrive ? Que diraient vos femmes si elles vous voyaient trembler comme ça pour une simple tempête ! Ça fait plusieurs années que nous vivons ici, maintenant, on est habitués ! A voir vos têtes on dirait que cette demeure est hantée ! Souvenez vous, c’est nous qui l’avons construite, et on n’a mis aucun fantôme dedans ! »

Il y eu quelques rire coincés dans la salle et la pression diminua un tout petit peu. Seulement pour mieux remonter lorsque l’un de se raclait la gorge un peu trop bruyamment. Rien ne se passa pendant plusieurs heures, quant tout a coup, l’un des maçons remarqua que le blizzard ne soufflait plus. La plupart des maçons frissonnant encore de peur après les cris et la disparitions de leurs camarades, la plupart décidèrent de s’armer convenablement de torches, cape, et autre, et de partir immédiatement de ce lieu. La lune s’étant faite pleine pour l’occasion, ils pouvaient assez bien voir. Seul une poignée de maçons décidèrent d’attendre le jour pour partir. Le groupe de maçon marcha bon pas, voulant partir le plus vite possible de cet endroit. Cependant les griffes du piège se refermaient autour d’eux. Bientôt, a la lueur du clair de lune, l’un de cria :

« Eh ! Regardez là-bas ! On dirait Karl ! »

En effet, à une dizaine de mètre de là, un corps, à moitié recouvert de neige, était étendu. On pouvait sans problème reconnaître la face grimaçante de leur chef. Les hommes se hâtèrent vers lui pour essayer de le réveiller. Ce dernier ouvrit lentement les yeux, et pour seul mot, dis :

« Raté »

Puis, il referma les yeux. Ne comprenant pas, les maçons essayèrent de l’empêcher de dormir, avant que le corps du prétendu Karl s’illumine légèrement, avant de reprendre son apparence de golem d’argile. Effrayé les maçons le lâchèrent et essayèrent de s’enfuir, mais ils n’avaient pas remarqué que le sol s’était affaissé autour d’eux et, tel un piège de fourmilier, les empêchait de sortir du trou. Plus le temps passait et plus le trou grandissait et s’approfondissait. Cependant, « Il » aimait le travail bien fait ... et laisser des corps ensevelis sous la neige signifier laisser la possibilité de les retrouver plus tard. C’est pourquoi, il ordonna à son golem d’argile, lui aussi au fond du trou, de faire de la bouillie de tout ce qui essayait de fuir de ce piège… La neige recouvrait rapidement le sang au fond du piège, maintenant, il fallait en finir avec les quelques couards…

***

Alors que quelques heures venait de s’écouler depuis le départ du dernier groupe, il ne restait a présent plus que 4 personne en ce manoir. Max ne connaissait qu’une. Il s’agissait de Arnaud, alias Nono. Les deux autres semblaient totalement effrayés, et grelottaient sans cesse, tandis que Nono était tranquille, s’ennuyant presque. Tout a coup, la porte s’ouvris dans un grincement. La grande silhouette du maître des lieux apparu alors. Retenant leurs souffles, les 4 hommes soufflèrent tranquillement et regardèrent d’un air inquiet l’homme qui rentrait pour la première fois dans sa demeure. Celui-ci, sans prononcer un mot, il observa toute la salle pendant plusieurs instant. Enfin, son regard s’arrêta sur les quatre hommes, au coin de la salle. Le vieil homme souris et s’approcha lentement d’eux, le bruit de sa canne résonnant dans la grandeur du hall. Enfin, il décida de briser ce silence stressant

« Eh bien, vous êtes les derniers apparemment …Bien … plus que 4 a faire disparaître, donc »

A ses mots, un déclic fatal se fit dans la tête des 4 maçons … un des deux maçons dont max ne connaissait pas le nom poussa un hurlement, et essaya de fuir. Cependant, la porte d’entrée refusait de s’ouvrir.

« Ainsi, tu a peur de moi ? J’ai pourtant l’apparence d’un vieillard, tu devrait pouvoir me tuer a main nue ? »

Le maçon, reprenant un peu courage, fonça sur lui tel une bête enragée. Cependant le mage leva la main et rapidement, récita quelques formules. Tout a coup, le corps de la furie devint aussi lourd que de la pierre, et s’écrasa au sol.

« La prochaine fois, essaye de réfléchir avant de foncer … Commet aurai-je tuer tes amis si je n’était qu’un simple vieillard … »

Le vieil homme reporta son regard sur les trois derniers maçons, paralysés de peur ou d’angoisse.

« Ne vous inquiétez pas … je ne vous tuerez pas ici … sa salirai se magnifique sol immaculé… Cependant, pour certaines raisons, je ne peux pas vous laisser partir… Mais tout d’abord, laissez moi me présenter tel que je le suis vraiment »

Il claqua dans ses doigt et tout a coup, son apparence se modifia, pour prendre celle d’un gnome. Un gnome qu’ils n’avait peut être jamais vu, ou jamais fait attention, mais dont ils connaissaient sans doute le nom

« Eh oui … vous m’avez été très utile … A vrai dire, créer une demeure me séant était une œuvre que seul des spécialistes pouvaient faire …. Et vous étiez la… Malheureusement, la somme que vous me demandiez était un petit peu trop grande… se sera donc vos corps qui payerons la fin … maintenant, excusez moi, mais je suis un peu pressé, je vais devoir en finir … a bientôt … »

Gnimsh leva son bâton et incanta lentement. Tout a coup, les paupières des trois hommes devinrent lourde, et ils sombrèrent peu a peu dans le sommeil … Maintenant, il fallait finir le travail pour qu’on ne le dérange pas trop …

** Le jour suivant **

« Alors … Vous vous nommez « Jean » c’est ça ? Bien. Récapitulons … D’après le dossier de la milice, vous avez 24 ans, 1m92, cheveux brun, court, forte carrure. Vous travaillez comme maçons. Vous êtes ici pour votre délit, c'est-à-dire, incendie volontaire sur le bâtiment ou vous travaillez, entraînant la mort de toute les personnes travaillant dedans lors du sinistre, ainsi que la destruction totale du bâtiment. En effet, en tant que combustible, vous avez déversé tout l’alcool que vous avez pu trouver dans les locaux. Est-ce bien ça ? Bien. Avez-vous quelque chose a dire pour votre défense, ou pour expliquer votre geste ? »

« L’Chef !! c’est L’chef !!! Le chef qui m’a dit de faire ça ….. Tous mort TOUS MORT !!!! Il sont … tous … mort …. Travail … mais … tous mort MOOOORT !!! !Gyaha hahahahaha !! Beuhheuheuheueheu !!! Pourquooi !! POURQUOOOOI !! Ils m’ont tous laissé !!! Saleté d’orc … pourquoi vous les …. Avez tué… Travail … pas pu faire … je … Fuir !!! Nan !! Je veux pas mourir ! NAAAAAAN GYAAAAA A ! Alors L’Chef m’a Apparu !! Me laisse pas seul !! je veux .. pas VEUX PAAAAS !!! RaAAAAaAAAAAAHHH !!! Veux pas … être … SEUL … ON vivra TOOus ou …. AUCun !!!»

Obligé de reporter son interrogatoire a plus tard, le sergent de la milice le ramena dans sa cellule …A peine enfermé, le Dénommé jean cessa petit a petit de Hurler, et feignit de s’endormir. Lorsqu’il n’entendis plus personne parler, il ouvris un œil et regarda aux allentous … personnes … Ne perdant pas un instant, il utilisa le sortilège de trasplanage pour s’enfuir. Quelques dizaine de minute plus tard, le même sort fut lancé, Ramenant le corps de Jean, un lacet autour du cou, etranglé dans une position de suicide …

Bon Ben voila ... Rp finit
Excusez moi pour se dernier post plutot grobill, j'ai du m'y résoudre pour la finir, étant donné la lenteur et la lassitude qu'elle prenait ...