Le culte

Le culte d'Iba

I Historique du culte
II Iba
III Les différents cultes
IV dogmes



Ce résumé aide à la compréhension des différents cultes en place et permet une meilleurs appréhension de l'esprit du temple.
Pour une connaissance approfondie du culte il est cependant nécessaire de lire le grand livre rouge d'Igor Karman qui est la référence en terme de liturgie sacrée que possède le temple d'Iba.

Le culte d'Iba est une pratique ancestrale qui remonte sans doute à la création des premières civilisations humaines. A l'époque naissait le culte de Bartchâ qui en pleine guerre venait soutenir les serviteurs de Faïstos affin de rappeler les hommes à la raison mais ceux ci tombèrent bientôt dans une autre forme de déraison presque incompréhensible et l'on vit à nouveau les massacre resurgir, la maison de Bartchâ faillit alors disparaitre totalement. L'explication personne ne fut en mesure de la donner à l'exception d'un contingent d'élus qui avaient vu l'Iba véritable et qui revenaient d'un lieux alors étrangement semblable à la terre, l'enfer. Ils furent les premiers à établir un véritable culte d'Iba, les premiers à définir une des natures profondes de l'être humain et surtout ils rappelèrent les égarés à une certaine raison. Aussi incroyable que cela puisse paraitre ils firent en sorte dans un premier temps de sauvegarder les serviteurs de Bartcha, non pas par compassion mais parce que les deux déesse, Iba et Bartcha ne pouvaient vivre l'une sans l'autre, elles étaient deux antagonismes qu'on ne pouvait séparer. Que serait la haine sans l'amour, et la souffrance sans la douceur?

C'est de cet épisode troublé de l'histoire humaine qu'on a tiré les croyances paradoxales du temple d'Iba. Tout prêtre d'Iba se doit non seulement de vouer sa vie à sa déesse mais il doit absolument reconnaitre l'existence de Bartcha quitte à la mépriser.

Les premiers du temple d'Iba étaient au nombre de cinq, on les nommes Jasmal, Daume, Montka, Yasull, et Guismort, ils sont également connu sous l'appellation des cinq figures d'Iba. Ces figures sont louées autant qu'Iba elle même car on pense qu'ils possédaient en eux chacun une part infime de la déesse, leurs cadavres ont chacun été frappé de miracles aussi insolites que probant de leurs divinité. Outre leurs longévités incroyable ( selon les légendes ils auraient vécu entre trois et cinq mille ans ) le corps par exemple de Guismort ne cessa de se mouvoir même après sa mort et on dit de lui qu'il donna naissance à la nécromancie, Yasull quand à lui n'entra jamais en putréfaction, son corps devint prisonnier de la pierre et il ne cessa jamais de saigner.
Chacun d'eux eut un destin insolite et propre aussi ils donnèrent chacun lieux à un culte particulier, possédant ses rites propres et ses prières.

A l'exception de l'enseignement de Daume, toutes les branches qui naquirent d'une des cinq figures d'Iba pronèrent le Jihad contre le temple de Bartcha ou de Faïstos. Ces guerres aussi gratuites que sanglantes ne visaient en aucun cas à la destruction des temples de Bartcha et Faïstos mais uniquement à prouver le mépris que portaient les serviteurs d'Iba à l'égard des temples prônant le bien ou l'amour. On les accusa souvent de lâcheté mais les armées du temple d'Iba étaient parmi les plus puissantes armées que les temples divers pouvaient posséder. Cela tenait peut-être de la nature même du temple d'Iba dont les enseignements appel au Jihad, toujours était-il que personne n'osa porter plus loin ces accusations.
A l'exception des raids contre les temples de Faïstos et Bartcha ces armées ne participèrent à aucun conflit religieux majeur de l'histoire, et ne servirent jamais à la défense du royaume où elles étaient implantées, à l'exception des quelques cas où la chute du royaume pouvait avoir un effet néfaste sur le temple. Ce comportement leur fut également reproché mais un fois de plus personne ne vint s'opposer concrètement au temple à une exception près lors de la grande guerre sainte d'Alhaan-Mune.

Suite à la bataille du mont Kirtar qui solda la guerre saint, les temples perdirent chacun de leur influence, les armées saintes furent dissoutes en grande partie et beaucoup de temples d'Iba, et en particulier les fidèles de Yasull quittèrent les villes et fondèrent des monastères dédiés à Iba dans des régions reculées.
Le Jihad contre les temples de Faïstos et Bartcha ne cessa jamais jusqu'au cataclysme mais il prit des proportions minimes et ne fut pas toujours mené sous la bannière pourpre et sombre d'Iba.







Iba telle qu'on se la représente est une grande femme à la peau blanche et vétue de noir. Elle se morfond dans les ténèbres des enfers protégée par une armée composée des âmes de ses plus fidèles serviteurs. Sa robe et sa chevelure se mêlant aux ténèbres semble ne former plus qu'un avec elle et on le voit alors plus que son visage sévère et ses bras nus. Les dires concernant sa beauté sont très partagés. Le temple de Bartcha principalement affirme que la déesse des enfers est d'une laideur proportionnelle à la beauté de la déesse de l'amour. Les autres temples n'affirme rien là dessus. Il est cependant certain qu'Iba est doté d'une immense beauté, ce qui est propre à toute déesse de son rang. Les nombreuses cicatrices parcourant son corps et symbolisant tous les meurtres commis en son nom - Yasull serait à l'origine de la moitié d'entre elles - n'altèrent en rien cette beauté. Il est dit dans les mémoires de Montka qui furent retranscrit dans le grand livre rouge que l'esprit d'Iba se peignait sur son corps et le rendait sublime au delà de toute concurrence, y comprit celle de Bartcha.
La déesse des enfers, selon le grand livre rouge serait née - en même temps que Bartcha - de l'union de Crom et d'une elfe de sang du nom de Yule, ayant passé son enfance parmi les elfes de sang elle n'aurait remarqué que tardivement sa divinité. Jalouse de Bartcha elle se serait ensuite vengée de Crom qui l'avait abandonné, lui volant Heulbeuk et lui coupant la tête. Les légendes que l'on trouva ensuite sur Crom privé de tête son multiples et peut intéressante, toujours est-il que dans les rares esquisse de Montka - qui aurait vu la déesse selon la légende - la Déesse est représentée une longue épée à la main, le crâne de Crom, transformé en vase dans l'autre.
Ses attributs sont donc ce vase fait du crâne de Crom. L'objet doté d'un pouvoir immense accueil et contient toutes les âmes défuntes qui rejoignent les enfers. Il est important de noter ici que les enfers ne sont en aucun cas un lieux de punition et de souffrance contrairement à ce que l'on peut trouver dans les panthéons d'autres races. Seuls les Barbares appelés par Crom subissent un sors autre mais il n'est dit nul part que celui-ci est meilleur que celui de ceux appelé par Iba. Notez bien que ce vase n'est remit en question par aucun culte autre. L'épée Heulbeuk fait également partie de ses attributs mais ce point est fortement contesté par le temple de Crom qui affirme que le Dieu barbare aurait récupéré son épée après qu'Iba s'en sois servit et avant qu'il ne la bannisse aux enfers. Enfin on lui attribue la possession d'un cheval mythique à la crinière bleu enflammée et aux sabots d'argents. Certains mettent en parallèle cet animale fabuleux avec le crépuscule et dans beaucoup de comptes populaires, la tombée de la nuit est assimilée au passage d'Iba au dessus du monde à la poursuite des âmes perdues durant la journée. On dit beaucoup également à cause de cela que prier Iba est porteur de malheur et que les crépuscules sont des serviteurs de la déesse des enfers. Le grand livre rouge dément cependant l'hypothèse. L'animal est en réalité une créature unique possédant sa part propre de Divinité et qu'on nommait alors Svadilfar. Selon la légende il aurait été capturé par Daume lors de la construction de la forteresse noir du Mont Kirtar. L'animal empêchait l'achèvement des travaux détruisant sans cesse la plus haute tour juste avant qu'elle ne se finisse. L'animal capturé sur les ordres d'Iba a ensuite été offert à la Déesse.

Comme vous l'aurez sans doute remarqué, le culte de la grande prêtresse d'Iba est divisé en cinq branches majeurs, toutes issues des enseignements d'une des trois figures légendaires et divines d'Iba. Ces différents cultes ne se sont pas séparés suite à un schisme ou un quelconque conflit interne mais sont la concrétisation immédiate et naturel des enseignements des cinq figures. Il n'existe donc aucune animosité entre les différents enseignements, si ce n'est quelques différents entre les enseignements de Daume et Yasull qui diffèrent tant dans leurs nature que leurs prêtre en sont parfois venu à l'affrontement.

Jasmal était des cinq figures celui qu'on prenait pour le plus sage et le plus savant. Il était aussi celui qui ressemblait le plus à un homme.
Les rituels de Jasmal demandent relativement peut de sang humain et principalement des sacrifices animaliers. Ils sont accompagnés de beaucoup de chants et de danses qui rendent ces cérémonies très fatigantes pour les participants. Les dépouilles des animaux sacrifiés sont généralement revêti par le prêtre affin d'engendrer une meilleur communication avec la Déesse. Ces rituels apparaissent donc comme les plus tribaux.
L'enseignement de Jasmal préconise autant les arts du combat magiques que de l'escrime, il appel également à une grande connaissance du monde dans sa globalité. Cet enseignement n'est pas opposé au Jihad mais ne l'a que rarement soutenu. Selon lui la domination du Temple sur le monde passera par l'intrigue et non par la guerre.

Daume était le plus calme et le plus mesuré des cinq figures. On le considère souvent comme un être de douceur et de bonté ce qui n'est pas un qualificatif mélioratif dans la bouge d'un prêtre d'Iba. On oublie souvent de dire de lui qu'il a autant tué de son vivant que Jasmal, que n'étant pas guerrier il a tuer le plus souvent dans l'ombre. Les assassin vouant un culte à Iba sont souvent les plus touchés par son enseignement et ils n'ont que faire des dires des autres temples.
Ses sacrifices sont les plus sobres, ils ne demandent généralement que peu de sang et très rarement de sang animal. Il arrive qu'un enfant soit sacrifié pour accélérer la cérémonie mais cela reste relativement rare. Les adeptes de Daume n'exprime que rarement le besoin de se rendre au temple pour prier, aussi leurs rituels qui se font parfois dans des lieux publiques sont silencieux et immobiles. Ces pratiques diffèrent énnormément des autres enseignements.
L'enseignement de Daume s'oppose expressément à la guerre et au Jihad, la domination du temple sur le monde passera selon lui necessairement par l'intrigue. Seul l'art de l'intrusion, de la séduction et du meurtre silencieux sont préconisés.

Yasull, parfois également surnommé buveur de sang, était un guerrier endurci et sanguinaire qui tuait à longueur de journée et était prêt à tuer ses propres hommes pour satisfaire sa soif de sang durant les périodes de paix. Même durant son vivant il était hostile à Daume et cela ne s'est pas démentit dans son enseignement.
Les rituels de Yasull ont tous besoin de quantités astronomiques de sang, et le plus souvent du sang de celui qui lance le rituel. Pour le reste, ce sont des cérémonies courtes d'une efficacité plutôt irrégulière. Dans la mesure où il s'agit principalement de rituels visant à nuire profondément à autrui, ils n'en sont que plus aléatoires.
La guerre est le seul art que préconise l'enseignement de Yasull, selon lui la Domination du temple d'Iba sur le monde, passe nécessairement par la destruction de tout ce qui est étranger au temple. Les adeptes de l'enseignement de Yasull sont prêts à se sacrifier en plein combat affin de tuer leurs adversaires ce qui en fait des ennemis mortels. Leurs combats sont agrémentés de magie de négation qui rend leurs actions d'autant plus imprévisibles.
Yasull était un être sanguinaire et cruel et la gratuité de ses acte l'a amené à se faire de nombreux ennemis même parmi les siens, cela dit sa force et sa puissance n'ont put que bénéficier de tels actes, suivre son exemple nécessite des qualité physique et mentales qui ne sont données à aucun homme.


Montka était un être ambigu dont on n'a put dresser aucun véritable portrait. Ses humeurs changeantes n'était animées par aucune rage, seulement par une haine froide, emprunte des pensées les plus noir que la Déesse avait put insuffler à ses figures. C'est celui des cinq qui ressemble le plus à la déesse.
Sous l'enseignement de Montka toutes les pratiques rituel sont acceptée et c'est même leurs combinaisons variées qui permet la grande diversité de ces rituels. Bien sur ceux ci demandent toujours du sang mais dans une quantité raisonnée, de même il arrive qu'on ait besoin de danser ou chanter, sacrifier des animaux ou même des richesse ( de l'or en particulier ) ce qui est un fait propre de l'enseignement de Montka.
Les disciples de Montka furent souvent partagés sur la marche à suivre, la figure qu'ils servent étant d'humeur changeante. Cet enseignement exige cependant une grande polivalence des guerriers du temple, et notamment la faculté de pouvoir se fondre chez l'ennemi. L'enseignement ne préconisant pas grand chose de précis, la domination du temple se fera autant par la guerre que par l'intrigue. Le Jihad est autorisé et parfois imposé.
Montka était un homme imbus de sa personne, à la fois autoritaire et peu enclin au discours, son audace et son lunatisme lui seyaient particulièrement et son intelligence rare lui permettait de faire des qualité de ces défauts. Suivre un tel exemple nécessite des qualité qui ne sont données à aucun homme.

Le mage Guismort fut l'un des premiers nécromancien, on dit de lui qu'il était parvenu à lever une armée de squelette si grande qu'elle couvrait toute la plaine depuis le mont Kirtar jusqu'aux rivages de l'Est. Il serait mort des suites de cette invocation mais son corps n'a jamais cessé de vivre et il est devenu un personnage sans âme ni esprit. On dit qu'il parcoure encore la terre et qu'une telle magie émane de son corps que les cadavres se relèvent sur son passage et suivent sa marche silencieuse.
L'enseignement de Guismort est une recherche désespérées et frénétiques de savoir toujours plus grands en magie noir. Il n'y a de ce fait aucun véritable rituel, si ce n'est une technique de sacrifice permettant la régénération du mana. Les temples battis sous l'insigne de Guismort sont généralement d'immense catalyseurs magiques permettant l'incantation de sors d'une puissance et d'une complexité telle que ceux-si sont inconnus de tous les autres mages. Ces temples sont des lieux de magie et non de prière. Il ne possède pas les titres de prêtre pour la plupart mais seulement de mage. Leur loyauté envers Iba n'est cependant jamais remise en cause et il arrive qu'ils se livrent à des rituels sous la direction de prêtre d'autres enseignements.
Le savoir magique mènera le temple à la domination du monde et mènera les homme à l'égal des dieux.


Les effets recherché lors des différents rituels sont généralement simplement de s'attirer les faveur de la déesse affin d'assurer son destin dans la mort. Cela dit les longues prières à Iba son parfois et parfois même souvent entendues et ainsi il arrive qu'on puisse obtenir certaines faveur affin d'assurer son destin dans la vie.
¤Les effets les plus immédiats et les plus courant, lesquelles sont commun à presque tous les enseignements visent simplement à fortifier le corps ou l'esprit quelques instants. Ces rituels pratiqués à la veille d'une bataille peuvent changer le cours de celle-ci.

¤Ainsi il existe aussi des pratiques visant à se restaurer suite à une bataille mais elle sont plus rares. La plus courantes est employée par le temple de Guimort pour régénérer le mana.

¤Les temples de Daume et Yasull, dans des but et des moyens divers ont mis au point des rituels sacrifices permettant de porter atteinte à la vie d'une personne, d'une complexité sans égale, ils sont aussi et surtout d'une efficacité très aléatoire.

¤On trouve aussi des pratiques visant à détériorer l'avenir post mortem d'ennemis divers ( souvent utilisé contre des Barbares pour leur interdire les portes du Wahlalla ) moins aléatoires ces rituels ont tout de même une portée et des résultats limités.

¤Plus généralement les rituels importants des différents temples vise simplement à attirer le malheur à une personne ou à lier la vie du pratiquant à celle de son ennemi.

¤Montka a monté une pratique qui lui est propre et qui n'est ni reprit ni
même acceptée par les autres temples et qui porte atteinte aux richesses. Elle permet l'appauvrissement de la cible ou l'enrichissement du ritualiste.