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 A l'aube, sur un morceau de muraillle

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Abigaël
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Abigaël


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MessageSujet: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyDim 17 Fév 2008 - 20:31

[…]
Tu était autrefois ma mentor, ma prêtresse, ma sœur de pensées. Vois ce que tu es devenue désormais ! Je ne sens même plus le pouvoir millénaire des Naiad coulé dans tes veines. Tu n’est plus rien, tu ne vaux plus rien !
Et combien de ceux que tu as corrompu reviendront dans le droit chemin ? Ils te croyaient, ils avaient foi en toi !
De l’enfant qui scandait Kaël à chacun de tes discours, du mendiant, délaissé par les pairs de la villes dans la souffrance et l’abandon qui voyait en toi la fin de ses maux, au vieillard dont l’utopie de ta société purgé de tout hybride se présentait comme le monde bienfaisant qu’il prônait pour sa descendance, tous t’ont crut, et tous se sont abandonnés dans la perversion et le vice.
Et que sont-ils devenus ? Des assassins, des voleurs, des violeurs ou des fanatiques…
Mais sache, peut être cela soulagera ta conscience, SACHE que la plupart sont morts. Certains sont rentrés dans la guilde des voleurs et ont été exécutés pour leurs méfaits, d’autre ont suivit la voie de Margot, sont rentrés dans la Confrérie et ont attaqués leurs propres frères, tuant par plaisir, massacrant, pillant, violant, puis finalement décimés à leurs tours il y à de cela presque un an. Tu as semé le mal, ses racines ont prit terre. Et celles-ci sont bien plus profonde que tu ne le pense.
Mélindaë là haut doit s’en lamenter…
Et la haine dont tu as accouchée, que tu as attisée, reviendra…soit en certaine. Après tout, Kaël et Abigaël ont la même consonance infecte…
Retire toi maintenant. RETIRE TOI !
Je ne veux plus jamais te revoir, Néolias ne sera jamais ta patrie, ni ton logis ! Je ferais en sorte que cela ne soit pas le cas. HONTE A TOI ! MONSTRE ! Sache que si je te revois encore souillée le temple de ta seule présence, l’une de nous deux mourra ! Ma clémence à des limites. VA ! Repentis toi peut être, mais mon pardon, jamais tu ne l‘auras[…]


Le soleil se levait sur la lande austère, réchauffant de ses pâles rayons, le parterre lactescent d’une neige nouvelle. Abigaël, imperturbable, les yeux dans le vide, debout entre les créneaux de pierre et les vieilles traces de sang des remparts de Néolias, s’était éternisée toute la nuit sur le paysage glacés. Un crayon dans une main, soutenant de l’autre un parchemin sur lequel ses pensées s’exprimaient, elle venait de passer une nuit blanche.
A l’horizon, une patrouille militaire dévoilait la dur loi de la guerre. Suintant de pourpre, les guerriers chevauchaient doucement. Leurs visages étaient blêmes comme les morts de la veille, avachis tristement sur leurs destriers épuisés, tous semblaient revenir de l’enfer : Un acte dont le courage salué par la populace ne valait somme toute pas le sacrifice de son corps.
Combien de ceux qui étaient partis revenaient ? Clairement moins que ceux qui étaient revenus la veille.
Abigaël s’arrêta sur leurs expression éreintés.

_Votre épouse vous attends peut être ? Murmura-t-elle railleusement. La joie des unes, fera le malheur des autres. Autant profiter d’un bonheur égoïste, qu’une souffrance commune. Triste réalité pour les femmes des défunts.

Si toute sa compassion semblait l’éprendre et la faire choir dans une mélancolie sans issus, au fond d’elle, Abigaël ne pouvait s’empêcher d’être certaine que son amant était là, toujours vivant et que son amour toujours inébranlable pouvait se fortifier encore et encore dans ses bras. Mais pour combien temps ?
Elle avait déjà crue le perdre lors de l’attaque de Néolias, il suffisait d’un coup dur pour qu’une nouvelle fois elle le crue décédé.
Un miracle. Deux, sûrement pas.

_Mélindaë…Protège le je t’en pris…Susurra-t-elle d’une voix si fluette…Puis, elle relus a voix haute ce qu’elle avait écrit

Tantôt cruel, tantôt sournois,
L’hymne de mon innocence,
Rythme sans toi : l’inné sens,
D’une vie dévoyée au choix,
D’un futur aux parfums salés ;
Augure aux dédains de l’hymen.

Pitié, n’oublie pas que je t’aime
Feins la mer aux atours radieux,
Ceint de ton courant pernicieux,
Mon regard aux pourtours glacés.

De l’amour à l’amer vérité,
Un seul pas suffit à mes yeux,
Pour que las du pénible désert,
Dans tes bras, je m’adonne et me perd.
Aime-moi, brûle-moi de ton feu,
Protège moi de l’opprobre,
D’une vie âpre et sommair,
Des rêves âcres, si sobres,
Qui m’émoi et m’enserre.
Comme une toile d’araignée…
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Nim
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyLun 18 Fév 2008 - 0:31

L’aube c’était levé depuis peu de temps, Nim était debout depuis peu, il avait pour une fois, très bien dormi. Il était en effet peu courant que le nain dorme jusqu’au première lueur du soleil, c’était un lève tôt…
Sa blessure le faisait toujours souffrir même si la douleur c’était grandement atténué, il souffrait maintenant juste a cause de quelques mouvements douloureux. Loin était maintenant le jour ou la lame du chef adverse l’avait transpercer, mais moins d’une lune c’était écoulé et pourtant le nain pouvait encore sentir le froid mordant de la lame pénétré son flanc.
Ce matin ont l’avait prévenu, il devait se rendre au muraille, ont l’attendait et le nain n’était pas dupe du tout.
Revêtant un robuste pantalon en cuir brin, il enfila ses bottes en fer léger, lavé et poli il y a peu. Il enfila une chemise en lin propre, passa un veston en cuir léger, les insignes de l’en dessous orner sa poitrine. Il coiffa sa barbe lentement et attacha celle ci au bout dans une large tresse. Il y apporta sa touche personnelle en nouant deux rubans rouge et or au milieu de celle ci. Portant une petite fiole a ses doigts, il versa quelques légères goûte sur le bout de ses phalanges et porta ses doigts a son coup pour y étaler le précieux parfum.
Il prit sa cape et l’attacha avec soin, faisant voleter dans l’air les insignes de l’en dessous sous un fond rouge pourpre, saisit sa hache de cérémonie, un rubis l’orné entre le manche en acier blanc et la lame. Il était prêt.

Une fois dehors, il pouvait sentir les rayons froids du soleil sur sa peau, il était légèrement vêtu mais il n’avait pas froid. Se dirigeant vers l’enclos de son ours, il détacha les brides du fier Megnar et mit sa selle en place. Il monta sur sa monture de toujours et prit la direction des murailles. Les grands murs de pierres qui cernait Neolias avait grandement souffrit et ont pouvait voir les maçons se remettre au travail, il ne fallait pas se laisser distraire par la quiétude du lieu, Nim le savait l’ennemi était toujours la et surveiller de ses yeux noirs les habitants de la ville des survivants.
Mais le nain avait bien d’autre chose en tête, il tourna lentement dans une ruelle et prit une ligne droite pour sa destination finale.
Le bout de muraille qu’ont lui avait décrit était bien la, et, devant lui, il pouvait voir se dresser son âme. Elle était la, elle qu’il n’avait pas vu de toute sa convalescence, le nain ne savait même pas si elle savait qu’il était toujours vivant.
Si le nain n’avait pas gardé aussi longtemps son cœur fermé il aurait pleuré et il l’aurait voulu, mais ses yeux ne donnèrent aucune larme. Qu’importe, elle était devant lui, elle ne l’avait pas vu mais ce n’était pas important. Descendant de sa monture, il s’approcha délicatement et entendit simplement.


…Dans tes bras, je m’adonne et me perd.
Aime-moi, brûle-moi de ton feu,
Protège moi de l’opprobre,
D’une vie âpre et sommaire,
Des rêves âcres, si sobres,
Qui m’émoi et m’enserre.
Comme une toile d’araignée…


De qui parlait t’elle ? Il s’en doutait bien et son cœur s’emplit de joie a ses mots. Sans se faire entendre il se plaça lentement a coté d’elle, scrutant l’horizon, le soleil l’éblouissait mais réchauffer son âme. Se tournant légèrement vers son amante, il soupira et articula d’une voix la plus légère qu’il fût.

Bonjour…Mon amour
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Abigaël
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyMar 19 Fév 2008 - 1:03

_Plusieurs fois, je suis venue te voir quand tu était entre la vie et la mort, répondit-elle calmement. Mais je ne supportais pas te regarder dans cet état. Je ne pouvais me contraindre à accepter l’inévitable comme possible. Alors, je me suis détournée de toi et pour un temps, je ne suis plus venue. Ainsi lâche, j’ai attendue sans te retrouver, le moment ou tu te réveillerais ou le moment ou tu succomberais. Et finalement tu es là, bel et bien vivant, tout près de moi. Dois-je savourer ce moment, me détourner de l’horizon pour te contempler et omettre ce spectre qui habitait tout mes rêves depuis cette nuit meurtrière qui as vue naître notre amour…Pourquoi tu as pris tout ses risques ?

Abigaël demeurait stoïque, crispée, les deux bras appuyés sur le rebord des remparts, ses yeux continuaient de fixés les revenants aux visages blafards qui peuplaient chaque matin cette lande blanchâtre, ce berceau d’inquiétude, de violence et d’effroi. Et si pour la jeune humaine, ce désert insipide desservait davantage la tranquillité d’une vie au sein de la ville, le désir de fuir cet endroit, les tourments et la peine qu’il engendrait, s’amplifiaient à chaque fois que ce sinistre spectacle lui apparaissait.
Or, elle était enchaîné au destin de ce monde humaniste ou les pères ou les mères s’appuyais sur leurs pairs, pour former une patrie. Sanglée tout autant à son amant, à l’espoir d’un futur verdoyant, même le vent le plus puissant ne pouvait détaché de son socle la Naiad encastré.

_Ne me refait plus jamais ça, continua-t-elle.

Sa tête s’inclina lentement, une goutte salée s’écrasa sur le parchemin. Un souffle de vent caressa ses cheveux, son épiderme laiteux, ses mains pâles et fragiles et enfin détacha de son emprise, le poème d’amour. Ce dernier s’envola doucement sur la brise, se pliant, se froissant sous la morsure du zéphir. Il atterrit finalement sur le tapis de neige en contrebas. Abigaël n’y fit nullement attention, celle-ci semblait s’étre perdue dans le tréfonds de ses pensés…

_Je t‘en prit, susurra-t-elle d’une voix plus précaire…Je ne veux pas être cette femme qui attendant son amour, décline et se fane comme une fleur sans soleil.

Abigaël réalisait plus que jamais que son amant se trouvait à son coté, qu’il n’était pas un fantôme, un souvenir douloureux qui, la plongeant dans l’opprobre d’une veuve d’amour, l’emporterait à jamais dans les profondeurs d’une folie péremptoire.
Tant de fois, elle avait rêvé de ce moment, essayée de choisir ses mots pour lui reprocher les dangers auxquelles il avait fait face et ce, sans qu’il sembla penser un instant que s’il mourrait, il la tuait elle. Abigaël savait néanmoins que celui affectionnait les combats et les batailles et qu’elle ne pourrait le retenir bien longtemps enfermer entre les murs de leurs futurs logis, si des ennemis d’approchaient des remparts de la ville.
C’était ce qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle observait l’horizon, l’appréhension d’une nouvelle armée tapissant la lande de sa haine, la peur de tout perdre et l’envie de fuir au loin pour éviter cette échec…quitte à finalement se morfondre dans le « si ».

_Je t’aime tant, poursuivit t’elle, chuchotant désormais comme si elle ne pouvait le faire autrement, pareille au malade sur son lit de mort…
Regarde-moi…

Sa tête se tourna vers celle de Nim, ses cheveux roux tombèrent le long de son visage humidifié et ses yeux de jades larmoyants contemplèrent enfin le nain.
Celle-ci essuya son faciès de sa main droite et se mis à sourire à la seul vue de cette silhouette familière.
Puis, de manière instinctive elle tomba dans ses bras, le serrant de toute ses forces, de peur de le perdre, de peur qu’il disparaisse aussitôt qu’il était apparut…
Elle posa promptement ses lèvres sur les siennes , les retira, le regarda et s’exclama...

Mon amour…Je ne veux plus te quitter des yeux…
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Nim
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyMar 19 Fév 2008 - 15:10

Le nain restait sans voix au première parole de sa promise, il était conscient du fait qu’il mettait souvent sa vie en jeux, qu’il cherchait a se dépassé continuellement et parfois au prix de grand souffrance, a ce moment la même ses cotes le firent souffrir a nouveau, comme un sinistre rappel de ce maudit jour. Il soupira, baissa la tête, comme coupable d’être un esclave de l’adrénaline du combat et de la mort elle même. Nim réalisé maintenant qu’il avait trouvé quelqu’un de bien plus fort que lui, et pourtant c’était un sentiment connu depuis le début des temps, l’amour.
Il porta son regard sur la jeune femme qui ne stoïquement regardait la plaine gelée devant elle. Le nain comprit alors qu’il était a coté d’une femme bien plus forte que lui, il n’aurait put rester a attendre de long jour dans la crainte de ne jamais la revoir, il serait partit, chasser, traquer une bête bien plus fort que lui pour oublier son chagrin et ne serait peut être jamais revenu. Le nain ferma les yeux lentement, éblouis par un rayon de soleil bienfaisant. Il pria enfin Zarathu le puissant d’avoir conduit ses pas vers cette femme au nom d’Abigaël.
Elle pleurait et Nim suivit lentement des yeux le bout de parchemin qui état malmené par la brise levante, la scène était remplit d’un calme presque surnaturel, mêlée entre bonheur et remord, c’était plus qu’inhabituel. Nim voulut s’exclamer mais aucun mot ne daigna sortir de sa bouche, il était comme happé par la prestance de la jeune femme a qui parlait a coté de lui, le nain aurait put s’hérisser mais au contraire, il se détendit, prêt a entendre des paroles peut être encore plus dure que la souffrance qu’il endurait déjà.


Je t’aime tant, poursuivit t’elle, chuchotant désormais comme si elle ne pouvait le faire autrement, pareille au malade sur son lit de mort…
Regarde-moi…

Le nain ne pouvait qu’obéir, voilà maintenant si longtemps qu’il ne l’avait plus regardait droit dans les yeux, et comme il avait put le répété des centaines de fois, il se serait noyé bien des fois dans cette étendue de vert émeraude et n’en serait plus jamais sortit.
Elle sourit, c’était a peine soutenable, Nim sourit a son tour, il sentait en lui cette flamme redoublait d’intensité, cette flamme qui faillit s’éteindre par le poison de l’ennemi, mais non, elle était encore la et elle brûlait des plus belle pour cette splendide femme qu’était sa promise.
Elle le prit au dépourvut quand elle fondit sur lui, il resserra l’étreinte, heureux d’avoir retrouvé celle qu’il aimait temps. Ce baise rapide fut comme un cadeau descendu du ciel, ce cadeau que l’ont aime tant mais qu’on ne sait jamais si l’ont va le recevoir. Un instant magique dans ce paysage dévasté. La parole lui revint enfin, il desserra l’étreinte et saisit les mains d’Abigaël ne la lâchant pas des yeux.



Je…Je suis désolé, mais tu le sais très bien je…Je suis née pour sa
, il baissa la tête honteux d’avoué sa vrai nature dans un tel instant. Le dépassement de sois et la recherche d’adversaire plus fort…C’est un de mes traits de caractères les plus noirs et nombres me craignent simplement parce qu’ils le savent…

Il fit un petit geste de la main pour montrer la foule qui marchait en peu en contre bas, combien avait déjà entendu parler de Nim le guerrier au cœur de pierre. Ont lui avait déjà même raconter que certaine jeune maman utilisé des histoires sur lui pour rendre plus docile leurs bambins. Sur le coup, il avait rit, mais il devait se rendre compte que ce n’était pas une situation très favorable au fond. Il continua.


Mais…mais maintenant que tu es à mes cotes, mon cœur se détend et je suis plus qu’apaisé de te sentir prêt de moi. Je ne pourrais pas changer notre monde avec mes deux mains et ma hache, et je dois bien m’y faire.

Une patrouille de retour des bois rentra par une porte non loin, il était blessé mais ne semblait pas pour autant sur d’eux. Les deux amants purent regarder le cortège de soldat passait devant eux, et après cela, Nim soutint a nouveau le regard de sa promise.

Mais, nous ne pouvons nous leurrer, nous vivons, toi moi, et tout les Néoliens dans une époque bien sombre, l’état de la muraille en témoigne, et a la vue des jours qui arrivent, nous ne pouvons baisser les armes…Mais n’est crainte, tant que je vivrais aucun mal ne te sera fait, et je promet d’essayer de m’amocher le moins possible.

Il plissa les sourcils est rit, pour finir complètement sa phrase, il déposa un baiser les la main de son amante.
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Abigaël
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyJeu 21 Fév 2008 - 23:28

Les yeux olivâtres de la jeunes humains se détachèrent peu à peu de la silhouette du nain, s’éprenant d’une vision tout aussi belle, l’aurore toute de mauve et de pourpre vêtu.
Son visage s’éclaira, comme nourrit de lumière, déploya son plus beau sourire, si radieux à la lueur du soleil. Ses cheveux voletèrent placidement, s’élevant au dessus de ses épaules, puis retrouvèrent leurs places sur la douce mélopée du mistral.
Et bien que son regard cerné de fatigue apparaissait de façon outrancière, son minois bouillonnait d’énergie
Puis, lentement son expression s’assombris, déclina tel une fleur à l’automne, égarant son éclat dans les premières gelées du matin.

Si ses yeux avaient réfréné leurs ferveurs , elles n’en demeuraient pas moins ostensible ; ses déboires, ses espoirs aux larmes candides, recouvraient encore son visage d’une étrange beauté.

Sombre en effet sont les jours, les mois et peut être les années à venir, répliqua-t-elle accablée, le sourire déconfit.
Toutefois, tandis que l’ombre s’accroît, notre amour s’affermit, s’étaye et les émois qui en résulteront, seront une frontière de plus aux plaies infectés de ce monde naissant.
En effet, je ne crois pas que les difficultés que nous avons vécut et que nous vivrons à l’avenir puissent un jour égalés l’allégresse d’être deux.
Deux ensembles distincts que l’amour unis comme deux doigt d’une mains, comme deux yeux d’un seul être…


Elle retrouva aussitôt, les deux orbes si fier dont elle était folle d’amour et pour lesquelles elle aurait donné tout ce qu’elle possédait.
Pourtant, en cet instant solennel, Abigaël ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aurait tant voulus paraître plus belle qu’elle ne l’était maintenant :
Sa robe nacré ne contrastait guère à sa peau si blanchâtre, et les bijoux inexistants dont la jeune femme s‘étaient ornés semblaient la confondre au paysage laiteux, tel un spectre éthéré aux pourtours nébuleux. De plus, ses bottes incolores ne faisaient qu’accentué la pauvre image que malheureusement elle avait d’elle.

Je ne sais ni ce que l’on était avant de naître, ni ce que l’on deviendra après la mort…continua-t-elle, le regard à nouveau imbibé.
Mais je crois car je ne peux que seulement l’espérer, que le paradis existe bel et bien et que nous y seront réunis à jamais, main dans la main, mes yeux plongés dans les tiens, tes lèvres posés sur les miennes. Ce jour là, nous nous déferons de tes armes, de mes larmes et ne formerons qu’une sale âme de gaieté.
Toutefois, ne nous leurrons pas sur ce songe, ne nous berçons de cette voix si mielleuses que les dieux et déesses aiment à déverser
Aimons-nous dès maintenant de la meilleure manière possible, de toutes les façons qu’ils existent ici bas.


Elle déposa sa tête sur l’épaules du nain, épanchant sa tristesse et sa joie au creux de ses bras.
Abigaël le serra de plus belle, caressant ses cheveux comme mille richesse, étreignant son visage d’une main tendre et froide, si doucement qu’on eut dit qu’elle touchait un bébé.
Puis, elle déposa un baisé sur sa joue, descendit à ses lèvres, et l’embrassa de nouveau.

Hier, je voulais tant me savoir être toi et te savoir être moi, le temps d’un soupir éphémère, murmura-t-elle.
Aujourd’hui, je me languis et je souffre de cette attente.
Et puis, j’ai faillis te perdre sur le champs de bataille…je te rêvais tout les jours dans mes bras. J’ai pensé au pire et j’ai manqué de le mettre à exécution.
Je t’en pris, promet-moi de prendre le moins de risques possible quand le temps de combattre sera revenus de ses bras ténébreux enserré notre amour…car nous n’avons qu’une seule existence mortelle, pour y trouver l’allégresse
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Nim
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyVen 22 Fév 2008 - 15:58

Nim avait l’esprit brouillé, il aimait cette femme, mais ses paroles étaient t’elle des lames invisibles qui perforaient sa peau…Et comment combattre un ennemi que l’ont ne voit pas ? La vraie question était en fait, pourquoi lui ? C’était un nain assez âgées, fier de lui, rancunier et surtout une machine a combattre, depuis le cataclysme, il n’avait pas poser les armes une seule fois. Et maintenant…Le cœur de Nim était serré, il ne voulait pas décevoir Abigaël, non, s’il la décevait, le nain ne s’en remettrait jamais, mais celle ci lui demandait d’aller contre sa nature la plus profonde. Que devait t’il faire ? Il n’en avait aucune idée et pourtant elle semblait si logique. Le nain était prit au dépourvue, son âme avait maintenant la tête posée sur son épaule et il pouvait sentir la tristesse dans ses paroles.

Eh bien…Je suis tiraillé Abigaël, je ne veux te causer aucun tord, j’aimerais ne pas ou plutôt ne plus prendre aucun risque, mais sa ne serait que mensonge de dire cela…Et, je sais que comme cela je risque de te faire du mal, mais ce n’est en aucun cas mon objectif, mais comment puis je passer outre ma propre nature ?

Il inclina légèrement la tête sur la sienne, il n’espérait ne pas avoir était trop dure, mais il avait préféré cela a mentir sur une fausse vérité. C’était un nain, et dans de t’elle situation il ne pouvait qu’être franc. C’était peut être choquant mais maintenant, tout était dit. Il soupira et continua avec un trait d’humour en plus.

Les trolls, les orcs, les bêtes, je peu en venir a bout, mais toi, toi mon âme tu m’as vaincu…

Il étouffa un petit rire caverneux et regarda sa promise droite dans les yeux, le nain était détendu et souriait, tout allait se passer pour le mieux. Lentement, il détacha un ruban rouge et or attaché a sa barbe, et saisit le poignet de la jeune femme, il noua celui ci lentement. Elle était maintenant a lui et il était a elle pour toujours.

Mon amour, unissons nous, tu ne veux plus me perdre et moi je ne veux plus jamais te décevoir. Quel acte plus beau que celui ci pourrait sceller notre amour maintenant, en ces lieux sur les vestiges de notre fière muraille. Mon amour...épouse moi.
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Abigaël
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyVen 22 Fév 2008 - 18:05

J’attends ce moment depuis si longtemps, répondit-elle soulagée, le cœur battant comme milles tambours, le visage rougissant peu à peu sous le poids de ses émotions.

Et tandis qu’elle déversait de ses lèvres son amour pour le nain, Abigaël ne sembla plus pouvoir contrôler son sourire. Celui-ci s’amplifia, s’étendit ostensiblement puis entrouvrit sa bouche, dévoilant toutes de ses dents.
Jamais Abigaël n’avait arborée une expression aussi manifeste, aussi délicate auparavant. Elle avait l’impression de se réveiller d‘un cauchemar, de renaître à une vie qui ne fut plus un étal de souffrances, de peines et de morts. C’était comme si Mélindaë venait d’exaucer son souhait le plus cher.
Celui qu’elle faisait petite en compagnie de Thomas, tandis qu’elle vagabondait dans les rues à la recherche de quelques choses à manger. Celui qu’elle faisait plus grande lorsqu’elle avait été ordonnée prêtresse ou quand elle passait des nuits à pleurer sur son sort et celui des malheureux qu‘elle aidait. Enfin, celui dont Kaël s’était servis pour la séduire, puis la posséder. Ce souhait l’avait fait vivre toute sa vie dans l’attente.
Mais aujourd’hui, emportée tel une brindille sur une rivière dans le torrent de ses sentiments, dans un berceau d’une puissance inouï, elle en oubliait son passé, ses souvenirs. Elle se sentait parfaitement bien, en sécurité près de son amant.

Oui je veux t’épouser, poursuivit-elle. Je l’accepte, je t’accepte de tout mon cœur et de toute mon âme, car tu es le seul et unique que j’aime, qui éveille en moi tout ces rêves, cette amour, cette sérénité.
Il n’y a que dans tes bras que je me sens vraiment libre, il n’y a que près de toi que je me sens vraiment femme.


Ce n’était plus l’un de ces songes austères, Abigaël était bel et bien réveillée, persuadée que toutes ces sensation qui la possédaient ne pouvaient être fictives.
Elle continua de sourire de plus belle, savourant ce moment si fugace, sa demande en mariage.
Abigaël ne pensait à rien d’autre, le paysage s’était évaporé, et l’aurore bien que radieuse semblait terne à ses yeux, comparé à l’homme qui lui faisait face. Les bruits de la ville ne parvenaient plus à ses oreilles, et le froid si pénible ne la faisait plus frissonné désormais.
Elle était dans sa bulle, elle était près de lui.

Je veux être la mère de tes enfants, continua-t-elle, enthousiaste.
Regardez leurs visages et y voir l’expression de leur père, la même force et le même courage dans leurs yeux

Abigaël se mit à rire, s’imaginant s’occuper d’un enfant.

Nous les verrons grandir et devenir des adultes dont nous seront si fiers tout les deux.
Oui je veux t‘épouser, mon amour…
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyLun 25 Fév 2008 - 21:53

A ce moment ce fut une explosion de joie qui emplit le cœur du nain. Tout allait se passer pour le mieux maintenant. Il enlaça encore un peu sa fiancé, l’embrassement fougueusement tout en souriant, rare plus beau jour que celui ci lui était arrivé depuis qu’il avait été choisit pour parcourir le chemin qui séparé l’En dessous a Madalor. Et encore un jour, mais celui la il ne préférait pas y pensé, c’était du passé, un lourd passé mais Nim ne reniait rien. Il fut submergé par une nouvelle vague de sentiment, lorsque la jeune femme parlait déjà d’enfant. Les nains étaient connut pour se reproduire très lentement, ce qui en fait une des principales déclinations de leurs nations, bien qu’il ne soit pas encore en disparition du tout comme l’était les elfes à un certain moment. Les jours allaient sûrement être de plus en plus beau et même si l’ennemis viendrait tacher le tableau, Nim affronterait ceux ci avec une nouvelle ambition, celle de défendre autre chose qu’un peuple, mais celle de défendre une famille, c’était sûrement bien plus bénéfique.

Les temps de malheurs sont maintenant finit, nous voilà unis et c’est bien tout ce qui compte a mes yeux. A deux, nous affronterons cette vie avec plus de force et vaincront ensemble cette terre qui a faillit tous nous éliminer, s’écria le nain.
Nous sommes maintenant plus fort que tout.

Il l’embrassa a nouveau revigoré par la joie d’être accompagné dans une vie qu’il avait a découvrir. Maintenant, le froid de Garkam avait fondu dans le cœur du nain, une flamme ardente l’avait consumé et réduit a l’état de vapeur. C’était un bonheur longtemps oublier et Nim doutait qu’aucun nain, homme, elfe présent ne puisse l’atteindre. Nim se sentait honoré, honoré d’avoir était le nain qui fut choisis par cet ange aux cheveux roux et aux yeux plus vert que les anciennes plaines qui était balayé par le doux vent des mers. Depuis longtemps il avait attendu un tel instant. C’était ce bonheur si intouchable, que tout le monde cherche a atteindre mais que si peux trouve.
Il reprit avec joie.


Viens mon amour, fêtons notre joie et annonçons a tous Neolias notre unions, nous serions bien égoïste de partager tout cela pour nous, réjouissons nous des jours a venir car plus jamais nuage noir ne viendra couvrir le chemin de la vie que nous avons choisis.

Nim avait presque crier c’est mot, c’était un nain bien changé qui se tenait sur cette muraille, peu qui le connaissait et le considérait comme amis le reconnaîtrait. Bien que certains pourront trouver cela faible d’être dans un tel état, le nain n’en avait que faire, seul des simples esprits humains ou des vaniteux elfe pourrait pensé cela, le peuple nain de garkam pouvait déjà se réjouir, celui qu’il considérait comme le champion de leurs races fêtait son unions, et même Zarathu le tout puissant ordonné déjà a Maid’Hen d’accorder sa légendaire harpe pour bénir ce moment.
Le nain siffla avec force et un beuglement ce fit entendre, le gros ours blanc attendait en bas des murailles, son pelage blanc parcourut de la fraîche brise de l’aube. Même lui semblait changer. Nim conduit son épouse a celui ci et l’aida a monté sur la fine selle en cuir.
Ensemble maintenant, ils s’en allèrent, traverser Neolias en fêtant serait leurs première actes, en suite, seul les Dieux savait ce qu’il allait faire du reste de leurs journées !
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MessageSujet: Re: A l'aube, sur un morceau de muraillle   A l'aube, sur un morceau de muraillle EmptyMar 26 Fév 2008 - 21:43

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