Un Jour ? Deux ? Une semaine ? Un mois ? Depuis combien de temps était elle ici ? Depuis combien de temps traînait elle dans les rue de cette bourgade ? Depuis Combien de temps avait elle faim ? Depuis combien de temps avait elle froid ? Elle avait oublié, comme tout, elle avait tout oubliée … Non, elle se souvenait seulement de ce froid, aussi sec que le mépris des passant, et de cette faim aussi tenace qu’une meute de loup. Depuis qu’elle avait était arrivée ici, elle n’avait pas quittée les rues, depuis qu’elle était arrivée ici, elle ne s’était nourrie que de ce qu’elle avait pu trouver par terre, depuis qu’elle était arrivée ici, seul un vieux morceau de tente l’avait protégée du froid et de la neige …
Aujourd’hui encore, elle traînait dans les rues, Grelottante, pleurant de fatigue, mendiant sans plus y croire, une petite pièce, le nécessaire pour, avec de la chance, pouvoir acheter, ne serait-ce qu’un morceau de pain… juste assez pour ne pas mourir aujourd’hui non plus. Près de pendant une demi-journée, elle parcourut les rue de la ville, seule, a bout de force, recherchant se qui est un trésor pour elle, mais qui n’est rien pour les autres. Exténuée, elle finit par s’asseoir sur une caisse de bois, a coté d’un bâtiment qu’elle ne pris pas la peine d’identifier, et fourra sa tête dans ses mains, et commença a pleurer à chaude larme. Ses limites, déjà atteinte depuis des jours, venaient de lâcher… elle s’avouait vaincu, et était prête a dépérir, quant une main forte vint lui attraper l’épaule pour la secouer vigoureusement, se qui lui fit lever son triste visage vers son interlocuteur. C’était un Homme, Humain, d’environ la Quarantaine. Vu ses Habits, il devait être assez aisé. Ses larmes avaient fait baver toute la poussière et la saleté collée à son joli minois, mais elle n’y fit pas attention pourtant, l’homme continua à la secouer.
« Hé bien, Fillette, qu’est-ce qui nous vaux ce gros chagrin, ou sont tes parents ? Comment tu t’appelle ?»
La fillette regarda tristement l’homme, et tout a coup, pour on ne sait quelle raison, son sentiment de peur quasi-continuel depuis qu’elle était arrivée ici s’évaporat : c’était la première fois qu’on l’interpellait sans qu’elle ne demande rien. Ne sachant que répondre, la petite mendiante, hésitante, répondit :
« Je…je m’appelle …Flocon, comme les flocons qui tombe du ciel. Je suis … je suis tombée ici et … et c’est quoi des …des …parents ? »
L'homme parus particulièrement étonné, mais Flocon ne compris pas pourquoi. son insousciance l'empéchat de mentir sur ses sentiments.
« Comment ça, tu ne sait pas ce qu’est un Père ? Ni une mère ? Mais … mais d’où tu vient toi ? »
« Je … je ne sait …pas »
Flocon recommença à pleurer, à chaude larme. Pourquoi ne savait elle rien ? Était elle si différente des autres habitants de cette ville ? Pourquoi ne comprenait rien a tout ce que demandait l’homme ?
« Arrête ça ! Tu me fais pitié, tient, voila un peu d’argent, sa devrait suffire pour un bon repas, et des nouveaux vêtements. Tu sait quoi petite, je t’aime bien. Si tu veux, tu pourras venir travailler chez moi. Je suis le Bijoutier de la ville. Si tu travailles pour moi, je te donnerai un salaire, et tu n’auras plus besoin de faire la manche comme ça, dehors. Ah oui, tant que j’y pense, va donc prendre un bain, ton visage est tout poussiéreux, je suis sur que, ton visage propre, tu doit être une enfante ravissante…Oh ! Mais l’heure tourne, il faut que je retourne a ma boutique. Elle n’est pas loin, c’est celle qui fait l’angle, là. Si tu a un problème, revient me voir, petite. »
Elle était restée là, bouche bée, sans dire un mot. La pauvre Flocon ne comprenait pas tout ce que lui disait l’Homme en face de lui. Pourquoi lui donnait il tout cet Argent ? Et puis, que voulaient dire tous ses mots savants ? Et, qu’est-ce que c’est qu’un bain. Seulement, la gamine avait mis tellement de temps a se remettre de toute ses question, mais aussi a l’offre de cette bourse d’or, que l’homme était déjà repartit dans sa boutique alors qu’elle réalisait se qui lui était arrivé …