Ziramel
Chaman renégat
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Classe : Magister
Alignement : Chaotique-Neutre
Xp - niveau : lvl 6 (exp: 19 635)
Date d'inscription : 02/02/2006
 |  Sujet: Le fond du gouffre (1) Sam 25 Nov 2006 - 15:56 | |
| Sous les rues bondées et animées de la cité naissante, un sourd et lent grognement résonnait dans la roche. S'enfonçant dans les ténèbres osbcures, la masse de chair et de sang pénétrait encore et toujours plus bas, plus profond dans les entrailles de la terres qui faisait écho à ses souffrances.
Et tandis que son corps meurtri était lentement dévoré puis ingéré par la terre dans laquelle il pénétrait toujours plus profondément, sa conscience s'amenuisait, et il sombrait dans les confins du néant. Le temps n'existait plus. Son corps n'était plus qu'un boulet que traînait son esprit, et par lequel il était faiblement relié à ce monde de souffrances et de besoins inutiles. Le sommeil était serein et sécurisant. Le réveil brutal et douloureux n'était que trop peu envisagé, tandis que la terre l'engloutissait toujours plus.
Cela dura une éternité. Puis son tourment pris fin. Et il revint de ce précipice affolant. La créature se sentait anéantie. Mais elle vivait. Seule et glacée, dans ce qui sembla être une caverne souterraine, qui se profilait au loin dans une obscurité des plus totales. Avançant à tatons le long des parrois escarpées, la pensée d'être toujours en vie lui parru invraisemblable, mais il fallait s'y résigner. Touchant timidement ses plaies, le contact douloureux et réticent des plaies le fît tressaillir. Et pourtant, elles n'étaient plus humides. Au moins ne saignaient-elles plus.
Concentrant le peu de force qu'il lui restait, et sifflant les mots anseignés par son maître, la bête leva une paume dans les ténèbres, d'où jaillit faiblement une aura bleutée qui se réverbéra sur les multiples et immenses parroies de la cavité. Peut-être y avait-il une sortie. Peut-être pas. Un sourrire transfigurant les muscles fâtigués de sa machoire, la créature s'écroula de fâtigue. Il fallait se reposer. Puis, chercher de la nourriture. Sûrement faudrait-il chercher un chemin vers la surface.
Haletante, et sombrant d'elle-même dans les abysses du sommeil, la bête s'endormit.**...bientôt...** | |
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