Une visite imprevue...

La pureté des lieux lui donnait l’envie d’y rester un bout de temps. Cependant, elle devait rejoindre son cœur, il était délicat, il ne fallait pas qu’il se brise. Insouciante et rieuse entre les sous bois, dans les ruelles, elle paraissait discrète et abattue. Tous les regards étaient sur elle, on regardait une bête de foire. Elle entendait des hommes rire en la regardant tout en chuchotant des choses presque inaudibles à voix basse.

« C’est elle, la nymphe de Mininus ! »
« Tu croit qu’ils vont se marier ?»
« Ah ! Le roi s’est dégotté de la bonne chair… »
« Ah on ne peut pas dire que le roi est mauvais goût ! Ça non ! »

Ses remarques la blessaient au plus haut point, elle n’avait pas put prédire que tout le monde saurait en à peine une journée. Elle était tendue, stressé par ce qui lui arrivait. Sa tête baissée, elle rejoignait presque en courant l’auberge ou le roi devait être encore à l’heure actuel. Elle aurait voulu faire taire à toux prix ces bourdonnements qui l’entouraient, mais malheureusement c’était hors de ces pouvoirs. Elle avait comme l’impression qu’ils entraient dans sa tête pour y raisonner longuement. Enjoignait-ils à la rendre complètement folle ? Son cœur se serra, elle avait envie de se cacher dans un coin et de laisser ses larmes abreuver sa peur, sa rancœur. Pourquoi fallait-il que ce soit le roi ? Pourquoi fallait-il qu’il soi connue ? Jamais elle ne l’avait demandé cet amour et pourtant, il l’avait frappé comme la foudre. D’ailleurs, elle savait que dans cinquante ans, alors qu’elle n’aurait pas prit une seule ride, lui, l’homme serait sur son lit de mort. Elle pensait déjà à l’avenir alors que c’était à peine le début. Non, elle savait qu’elle en mourrait, le cœur brisé, elle disparaîtra comme bon nombre de ses sœurs auparavant. Les nymphes n’avaient qu’un cœur et ne pouvait le donner qu’à une seule personne durant leur longue vie, et cet homme, elle l’avait déjà trouvé… Fallait-il qu’il sache qu’il n’aurait aucun fils comme héritier s’il acceptait son cœur ? Fallait-il qu’il sache que naîtrait que des nymphes…Non, elle ne pouvait lui dire pour l’instant, elle était dans l’impossibilité de le faire…D’autre part, elle n’était même pas sur des sentiments du roi. Peut être serait-il mieux qu’il le refuse et qu’elle récupère son coeur avant qu’il ne soit complètement sien. N’importe quelle solution, lui plaisait, et de toute façon, ce n’était pas à elle de faire ce choix. Elle poussa la porte de l’auberge et se dirigea avec lenteur vers la chambre du roi. Les murmures étaient encore plus forts dans l’auberge et les paroles beaucoup moins délicates qui ne seraient pas bon d’apposer en écriture. Elle poussa la porte de la chambre, il n'était plus là...Elle poussa un juron en langue nymphique avant de quitter la bâtisse sous les regards interrogateur des hommes. Il y avait bien un endroit ou elle pourrait le trouver, elle se mit alors à penser à la hutte principale, oui, il était certainement là, ça ne faisait aucuns doutes pour elle. Elle rentra dans la tente du roi, la décoration laissait à désirer...Encore ici, les gens semblaient la regarder avec méfiances et admiration, elle en avait mare, la fatigue et la peur sur son visage s'y lisait comme dans un livre...
Par Anpa O Wicanhpi, elle ne demandait qu’une chose, qu’on la laisse vivre en paix, avec celui qu’elle aimait de tout son cœur…

Hinhana waste, je voudrait voir le roi...
Pida...

Elle était tellement bouleversé qu'elle ne pensait même pas à faire attention à la langue qu'elle employait, son ton était toujours aussi mélodeiux mais il semblait brouillé...

Quelques instants (et oui ça parait pas ^^) apres la venue de la nymphe, la porte s'ouvrit a nouveau, laissant place a Urzak, suivit de ses tigres ...
apres avoir refermé la porte, il retira la neige se trouvant sur sa capuche, tappa des pieds pour faire tomber la neige de ses bottes et jetta un regard circulaire a la salle :
-tout le monde le regardait d'un regard froid, mais depuis le temps ils en était habitué, pou tel qu'il ne s'en souciat pas le moins du monde, pourtant il entendait les chuchotis des gardes, et des autres villageois se trouvant là :

« C’est lui, le loup garou de Néolias ! »
« Tu croit qu’il est vraiment soignés ?»
« Ah ! il va encore nous laisser des cadavres sur nos routes… »
« Ah on peut dire que le roi fut clément avec lui a son procès ! Ça oui ! »

Par contre, se qui l'étonna, se fut une personne qui lui tournait le dos, d'habitude, tout le monde lui jettait des regards en coin, comme si ils voulaient se préparer a esquiver une attaque, mais cette personne ne le regardait meme pas ...
En s'approchant il vit avec épatement que c'était Alya :

Hey, encore vous ? non pas que votre présense me gène ***** c'est surement une des seuls que je supprote en ce moment***** Mais c'est a croire que nos chemin n'arretent pas de se croiser ... Qu'êtes vous venus faire là, Alya ?

La nymphe se retourna et aperçut la personne avec qui ( à part mininus) elle avait le plus d’affinité dans cette ville. Ses sourcils se froncèrent ainsi ses yeux avaient l’apparence curieuse d’une jeune fille de dix ans. Ss cheveux étaient délicatement sertis par une couronne de fleur et elle portait sa robe habituelle. Elle s’était maquillée, ainsi ses cils étaient agrémenter d’une touche de noir et ses lèvres de rose pâle. On aurait dit qu’elle s’était fait belle, ce qui est d’ailleurs une attitude tout à fait étrange pour sa race. En effet, une nymphe est d’une beauté innée et s’arranger de la sorte avait quelque chose d’étonnamment insolite. Par ailleurs, cela ne la mettait que plus en valeur, elle était rayonnante et le sourire qu’elle fit à Urzak fut tout à fait agréable. Les hommes autour s’étonnèrent de la réaction de la femme, ils croyaient qu’elle avait perdu la raison, du fait qu’elle paraissait bonne avec l’ancien lycanthrope. Des murmures emplirent la pièce principale quand la voix mélodieuse d’Alya emplit de son charme l’ouï des personnes présentes.

Suilad Mellon Geraif (salutation, ami des loups), je ne m’attendais pas, de même, à ta venue en ces lieux. Pour ma part je cherche Mininus

Depuis qu’elle avait apprit l’histoire qu’on avait racontée à propos d’Urzak, elle n’avait pas changé d’opinion à son égard. Elle ne pouvait concevoir que ce soit un homme mauvais du fait de son attachement à la nature. Elle était peut être naïf mais avait des penchantS non négligeables qui faisait choir sa morale d’un coté de la balance. Elle n’avait pas le même esprit que les hommes et femmes dit civilisé et cela se faisait sentir dans sa voix. Alors que toutes femmes sensées auraient eut un ton angoissé, elle, était enjouée par cette apparition plus que douteuse.

Et puis-je savoir, à quoi doit on ta venue?

"Aussi amusant que ça puisse paraitre, je cherche moi aussi mininus, mais je ne savait pas que vous vous connaissiez tout les deux ..."

Urzak baissa les yeux vers ses pieds, il ne voulait pas montrer a la nymphe que les raisons de sa visite a son ancien ami était si caverneuses ...
Puis, il regardat a nouveau la nymphe d'un air étonné, avec ses grands yeux jaune, d'un couleur plutot ôcre en cet instant, il venait de remarquer son maquillage ... puis il demanda a la femme

(ton étonné)-Mais, Pourquoice maquillage ? (ton Ironique)tu ne l'était pas assez avant ?

Alya esquissa une expression de surprise quand elle discerna de l’ironie dans la voix de l’ancien loup-garou. Une moue délicate s’afficha sans aucune pudeur, elle n’avait pas l’habitude d’entendre le persiflage, elle n’y était pas vraiment habituée. Elle croisa ses bras en dans un aspect blessé, en faîte, elle faisait juste semblant, ce qui bien sur était remarquable. Elle ne le cachait pas, elle n’était aucunement sournoise de nature et jamais elle n’emploierait ses pouvoirs à des mauvaises fin. Finalement, elle ouvrit lentement la bouche, faisant étonnement attention aux mots qui en sortait, elle semblait un peu tendue, enfin, elle ne pouvait le cacher, il l’apprendrait certainement bientôt, ainsi, il était mieux que ce soit elle qui lui apprenne cette nouvelle.

Eh bien ! Disons que je dois parlementer sur le fardeau qu’es mon coeur, qui par ailleurs, il détient. Le maquillage est fait pour lui rendre part de mon respect...

Sa voix était mêler à de la mélancolie ainsi qu’à de la passion amoureuse. On lisait sur elle comme dans un livre, elle ne cachait aucun de ses sentiments et cela paraissait vraiment anodin pour une femme. Cependant elle était une nymphe et c’était un de ses plus grand défaut pour pouvoir vivre dans une société normale.

La stupeur se lisait sur le visage d’Urzak, il ne s’attendait sûrement pas à cet aveu. Quelques jours à peine qu’Alya connaissait le roi, cependant cela n’empêchait pas que son corps bat pour lui. Elle en était complètement obsédée, pensant à chaque seconde à se retrouver une nouvelle fois dans ses bras. Toutefois, elle était enchaîner par la nature et savait malheureusement qu’elle ne pourrait supporter le chagrin qui s’y mêle. De plus, il était le roi et en devenant son épouse, elle devenait sa reine, ce qui ne ferait que détruise son attachement à la solitude. En effet, seule, elle serait facilement capturable par des hommes peu scrupuleux, voulant influencer sur la politique du royaume. Le choix était difficile, le bonheur et la peine ou la rancœur et la tranquillité. Les deux parties avaient un coté terriblement négatif, son destin était irrémédiablement sceller. On eut dit que dame nature avait tracé un immense sillon dans sa vie pour qu’elle ne puisse pas changer de chemin.

Oui, en effet… cependant je n’ais aucune idée de ses sentiments à mon égard…

Elle se détourna d’Urzak, observant un moment les gens aux alentours. Ils avaient tout le regard ahuris sur elle. Alya n’avait vraiment d’aucunes façons comprit pourquoi ces hommes la regardaient de cette façon. Elle était ignorante de beaucoup de chose et notamment de la perversité de ceux-ci. Il y en avait déjà dont l’idée d’un viol avait sûrement fait cogiter leurs cervelles. Cependant, le fait qu’elle flirt avec le roi fut pour l’instant porteur de sérénité. Il y avait des personnes connue ou haïs à Néolias dont personne ne voudrait attirer le courroux. Le fait que la nymphe soit amoureuse du roi, empêchait les quelques malfrats d’agir. De plus, maintenant on savait qu’elle était l’amie du terrible Urzak, ce qui ferait certainement ternir la passion des derniers insouciants…

Et vous, pourquoi chercher à le voir ?

Le silence s’installa subitement entre les deux interlocuteurs ; la scène était terriblement étrange. Une nymphe dont personne ne connaissait l’histoire et le meurtrier loup-garou dont tout le monde parlait encore avec effroi discutait normalement dans l’endroit qui se devait d’être le palais du roi. Cependant, Mininus n’était pas là, certains hommes se demandèrent alors ce qu’il faisait, pourquoi il n’était pas ici. Il aurait dut être là pour recevoir les personnes duquel on parlait le plus à Néolias en ce moment. La nymphe s’avança lentement vers Urzak et déposa sa main sur son épaule pour lui glisser quelques mots…

Il n’à l’air d’être là, je crains que nous devions le chercher…et certains hommes non pas vraiment envie que nous le trouvions…
Je le sens…

Ces derniers mots étaient quasiment inaudibles, ressemblant plus à un soupir qu’à une vraie phrase. Toutefois, elle étouffait singulièrement dans cet endroit, ce n’était pas l’air, c’était les regards et les murmures. Elle avait l’impression d’être rentrer dans un four à hypocrisie, elle voulait à tout en prix sortir. Mais il y avait un bruit ou plutôt une voix qui l’inquiétait par-dessus tout. Elle ne percevait pas sa signification mais la puissance de son aura noire était omniprésente, ainsi elle ne préféra pas s’attarder, elle n'avait aucune envie de savoir qui était-ce...

La nymphe se retourna et commença à marcher en direction de la sortie, l’ancien loup-garou la suivait de près…Son pas était rapide et forcé, on aurait presque dit qu’elle courait ; ses cheveux s’envolèrent dans lèvent, une fois sortie de la hutte. Les nuages étaient sombres, le vent était glacé

Il n’attaquera pas maintenant, il attend les ordres de son maître…Cependant, ce qui m’étonne est que son but est une seule personne, malheureusement je n’ais put déterminer qui était cette cible…Peut être vous, peut être mini, je n’en sais rien, il m’a repéré avant que je puisse le déterminer. Mes pouvoirs ont des limites et j’ai prit d’énormes risques, j’espère qu’il n’essayera pas de me faire taire, car ici, à Néolias, je ne puis me défendre…

Elle avait parlé rapidement, jetant des coups d’œil aux alentours pour voir si quelqu’un pouvait entendre la conversation. Sa voix était terriblement sérieuse, ce qui était d’ailleurs rare pour une race qui aimait l’humour et la joie…

8) "Allons chercher Mininus" 8)
(j'aime cette phrase)

+200Xp chacun (je le note quand même à titre indicatif alya )

(200Pxs ??? Il fait pas dans la dentelle le mage O_O)

Un contingent de soldat royaux arriva. Les hommes marchaient vite, le regard perdu dans l'horizon. Ils firent s'écarter la foule qui se rassemblait, et commencèrent à entrer dans la hutte principale. On put voir au milieu du groupe, le roi. Ce dernier avait mauvaise mine et semblait avoir passer une mauvaise nuit.
Les soldat se postèrent devant la hutte principale, et laissèrent entrer le roi. Enfin, ils attendirent quelques minutes, et se dispersèrent, sans un mot. Laissant à la foule le soin de mettre sur pied les hyppothèses les plus improbables sur la disparition potentielle du roi.

Ayant quitté aussitôt les ruelles après qu’on eut entendu que le roi était revenu à Néolias. Elle se dirigea vers la hutte principale en époussetant d’une main les larmes de ses yeux. Elle était fatiguée, terriblement fatiguée. De plus, il se pouvait que le roi la jette sans aucune forme d’excuse, elle ne savait pas qui il était véritablement. Elle était probablement tombée amoureuse d’une image chimérique qui s’envolerait avec le temps. Cependant, elle voulait en être sur, elle voulait à tout prix voir la sincérité dans ses yeux. Elle rencontrerait Mininus avant de retourner dans les forêts aux alentours pour se reposer. Éventuellement pour la dernière fois…

Elle réajusta sa robe puis ses longs cheveux blonds avant de se mouvoir à la vue de tous. Elle n’en avait pas finit avec le remord d’avoir quitter son pays, non, il venait à peine de commencer à la détruire intérieurement. Les si seulement, raisonnait dans sa tête sans aucune barrière qui puisse les empêcher. Elle aurait sans doute voulu retourner en arrière, n’avoir jamais connut cet homme, n’avoir jamais sentit la délicatesse de ses lèvres sur les siennes. Une nouvelle larme coula, elle ne l’arrêta pas cette fois-ci…et les regards. Abominable, cette renommé qu’elle ne désirait pas, abominable cette arrogance qu’on lui exhibait…
Elle n’en pouvait plus, les images du monde se dissipèrent, elle voyait flou. Des cris…Le bruit d’un corps retombant lourdement. Une douleur aiguë agressa son crâne, elle ouvrit les yeux. La pureté, une blancheur immaculé attaquait ses pupilles…une voix…

Qui est- ce ? je dois voir le roi

Quelqu’un la bougea, elle sortit de l’inconscience, des gens l’entouraient avec un air étrange. Non ce n’était pas de la peur, ni même de la compassion, c’était de la…curiosité ! Une bête de foire ! Elle se recroquevilla comme un animal, terriblement effrayé par tous ces regards…Ils la touchaient, ils voulaient la calmer, cependant, elle croyait qu’ils voulaient la violer. Elle se débattait de plus en plus, elle hurlait de plus en plus fort, elle sanglotait…Les voix autour, elle ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire…

Laissez-moi tranquille ! Je vous en prit…

Elle réussit à se lever, elle se mit à courir de plus en plus vite jusqu’à ce que finalement, elle arrive à destination. Epuisée, éreinté, meurtris, elle tituba vers les gardes de la porte. Qu’est ce qu’ils disaient, elle n’en savait rien, son cerveau marchait au ralenti. Son champ de vision était saturé et des grésillements harassant emplissaient son ouie…Elle était en pleur, elle passa une de ses mains dans ses cheveux…une partie était maculée de sang…Elle avait trébuché et sa tête avait cogné contre une pierre…

Je voudrais voir le roi…

"C'est moi" répondit une voix aussi douce que possible. Alya l'identifia automatiquement, c'était le roi qui parlait. Des mains saisirent la nymphe, mais celles là elle ne les repoussa pas. Elle n'en avait pas la force, ni la volonté. Mininus se redressa, lentement, portant la nymphe dans les bras. Les gens alentours les regardèrent, avec de gros yeux. Bientôt les rumeurs iraient bon train. Il n'y prêta pas attention. Il entra dans le palais, mi-tente mi-construction.

"Monseigneur, que... qui est cette personne ?"

Ne répondant à aucune des questions que les serfs lui posait, il avanca jusqu'a sa chambre. Celle tout au fond du palais. Là haut, personne ne dérangerait la nymphe Il en ouvrit la porte d'un coup de pied léger. Lentement, il déposa la nymphe sur son lit. Cette dernière sanglotait. Sa tête était couverte de sang.

"Par Melindäe, que t'est il arrivé ma chère Alya ? Tu as été agressée ?"

Voyant que la nymphe ne pourrait répondre à aucune question, il abandonna. Il préférait la laisser se reposer. Il saisit un linge, et le trempa dans le bac d'eau de sa table de chevet. Il épongea le front de la nymphe. Il défit la superbe coiffure de la jeune femme, et enleva délicatement le sang. Enfin, il posa délicatement un coussin sous la nuque de la nymphe. Et la regarda dormir. Il tira une couverture de son sac de voyage, et la posa sur la nymphe. Quand à lui, il veillerait tant qu'elle dormirait.

La première sensation qui lui vint à l’esprit fut cette douce chaleur qui lui embrasait délicatement l’épiderme. Elle frissonna, elle était bien, agréablement bien. Sa tête ne lui faisait presque plus mal, d’ailleurs elle ne se rappela plus vraiment dans quelle circonstance elle avait reçut cette blessure. En faîte, cela lui importait peu, mais des questions s’imposaient. Ou était-elle ? Qui l’avait mit là ? Elle avait reprit conscience, elle ouvrit les yeux. Son regard s’illumina immédiatement, une flamme les embrasa comme par magie, elle se sentit immédiatement revigoré. Il était là, son amour. Son cœur se mit à battre à tout rompre, elle avait comme l’impression qu’il pouvait s’entendre à des kilomètres. Toutefois, elle resta allonger de peur de ne pas arriver à se lever, elle ne voulait pas paraître inconsciente. Un sourire s’afficha sur son visage, allumant celui-ci de la même tendresse que ses yeux. Elle ne cacha pas ses sentiments, elle ne pouvait pas, ils étaient gros comme une montagne. Sa mélodieuses voix s’écoula de ses lèvres en un seul mot…

Mini…

Elle ne chercha pas à éviter son regard, elle voulait ressentir comme la première nuit, ses lèvres se déposer sur les siennes. Elle voulait le serrer dans ses bras, ce qui était sans doute, au vu de son état, un acte assez difficile à faire. Soudain, des bribes de souvenir lui revinrent, elle marchait dans les ruelles en proies à la fatigue quand elle s’était évanouit, tombant sur le sol, la tête cognant contre une pierre. Non, on ne lui avait pas fait de mal, elle s’était fait du mal toute seule…Mais maintenant qu’elle était avec lui, maintenant qu’elle pouvait sentir son ardeur, son cœur, elle ne ressentait plus le doute qui l’étreignait, il y avait peine quelques heures. Elle vivrait comme une humaine en compagnie de son amour…

Mininus lui rendit son sourire. La chaleur regagna son corps en moins de quelques secondes. Ses yeux s'embrasèrent. Il ne put faire un mouvement. Il resta ainsi, debout, à regarder la nymphe, essayant de caser ses bras quelque part. Où qu'il les mette il se trouva l'air bête. Ainsi, il mit ses mains derrière sa tête, comme décontracté. Ce qu'il n'était par ailleurs, pas le moins du monde.

Ils se regardèrent quelques minutes. Le silence se faisait pesant. Le roi avait retrouvé son habituelle timidité. Il l'avait rencontrée en même temps qu'Alya, et elle semblait décidée à ne pas l'abandonner. Il essaya desespérement de trouver quelque chose à dire. Mais rien ne sortir de sa bouche.

Il rassembla ces forces, et fit un pas, puis deux. Il plia les jambes et s'assit sur le lit, tout près de sa bien-aimée. Cette dernière ne fit pas un mouvement. Il approcha sa main des cheuveux d'or de la jeune femme. Il les carressa, lentement, le plus calmement possible.

Son sourire s’élargit quand, elle sentit la main de mininus caresser sa belle chevelure. Elle releva un ses bras pour amener la main du roi à ses lèvres. Elle les embrassa délicatement. Elle se redressa tant bien que mal. Elle approcha ses lèvres de celles du roi, elle les posa sans aucune pudeur, comme s’il avait été son amant depuis plusieurs années déjà. Elle passa ses mains autour de son cou. Elle était faible mais elle sentait la force de son bien aimé. Elle sentait sa puissance coulée dans ses veines pour venir la revigorer, elle, la nymphe. C’était un rêve, elle en avait l’étrange impression, tellement ce moment était agréable. Sa conscience ne la torturait plus, ses pensés ne venaient plus la déranger. Elle était dans un monde, un monde somptueux entre ses bras. Elle n’avait jamais ressentis pareil passion, elle n’avait jamais senti son cœur se laisser allez de la sorte. Elle aurait voulu que ce moment dure une éternité. Toutefois, elle savait que c’était impossible, elle ne se faisait pas d’illusion. Il mourrait un jour, elle, resterait dans la solitude. Trop tard, elle avait pensé à l’avenir, elle avait gâché son bonheur, elle était déçut de ne pas avoir put vivre vraiment pendant plus de quelque seconde. Elle détacha ses lèvres et s’exclama tendrement, sa voix était faite d’amour pur, d’une pureté céleste.

Je veux vivre avec toi. Je t’aime…

Elle attendit avec impatience qu’il lui répondre. Les secondes semblaient se métamorphoser en heure, le temps se jouait d’elle. La retenue habituelle avait complètement déserter son corps. Elle était animer d’une nouvelle vie. Pour la première fois de son arrivé à Néolias, elle se sentait vivante !

Les pensées de Mininus le torturait. Bien sur il voulait vivre avec elle, mais tout cela était précipitée. Il ne dit rien, ce qui parut troubler la nymphe. Il se demandait ce qu'il allait répondre. Quand tout à coup quelqu'un frappa à la porte.

"Entrez dit Mininus d'un ton exaspéré
-Mon seign... oh je suis désolé, je vous dérange ?
-Qu'y a t'il ?
-Eh bien, vous avez rendez-vous avec le seigneur Ziramel"

Et la porte se referma doucement. Mininus se releva, abandonnant se bien-aimée. Elle ne dit pas un mot. Cela déchira le coeur du jeune roi, bien plus que si elle lui avait crier mille jurons. Il enfila son armure et ceignit son épée. Enfin il se retourna vers la belle et lui dit:

"Nous vivrons ensemble... je t'aime, et je suis désolé"

Il ouvrit la porte, et sortit. Il maudit Ziramel intérieurement, bien que ce dernier ne soit absolument pas au courant qu'ils avaient un rendez vous. Le roi voulait juste inspecter la caserne.

Il était partit, il l’avait laissé là, sans vraiment d’explication. Elle n’avait pas dit un seul mot, elle en était tellement surprise. Elle n’avait pas pensé un seul instant que celui ci s’en irait à peine, eut-elle ouvert les yeux. Elle était déçue et ressentait une amertume presque palpable. Elle se laissa choir sur le lit, elle n’avait pas envie de partir, elle resterait là. De toute façon, elle était bien trop fatigué pour pouvoir se mouvoir plus loin que la chambre. Elle laissa ses bras retombés le long de son corps en poussant un soupir inaudible. Etait-ce l’avenir ? Quitterait-il sa vie avant que celle ci ne s’en rende compte ? Elle ferma les yeux, sa tête lui faisait encore un peu mal, mais elle n’en avait rien à faire. L’image de son aimé lui apparaissait comme s’il avait été vraiment là. Leur rencontre, la taverne et aujourd’hui, tout revenait en un instant pour lui rappeler le choix qu’elle avait fait en demeurant avec lui. Les sens s’estompèrent, les bruits de l’extérieur ne vinrent plus la déranger, elle s’endormait…Le temps n’eut plus aucun sens, les pensés non plus…

Les nuages noirs d’un orage pointaient à l’horizon, le vent soufflait faisant frémir les feuillages des arbres, elle n’avait jamais vu pareil déluge. La pluie tombait drue, ses cheveux étaient mouillés, son corps, tout était trempé. Jamais elle n’avait sentit pareil sensation, cette peur qui se mêle à une curiosité incertaine pour former un sentiment étrange digne de la folie. Oui, la nature semblait en ce moment d’une folie insoutenable. Son corps ressentait cette douleur en son propre cœur, son sang bouillonnait et lui brûlait la moindre partie de son être…Elle se retourna, une de ses sœurs venaient de s’affaissé, elle s’était évanouie, elle ne comprenait pas. Le sol commença à trembler, elle se retrouva par terre aussi rapidement qu’elle ne s’en était même pas rendue compte. La douleur de sa chute n’était rien comparée à ces brûlures intérieures qui l’éprenaient sans jamais vouloir la lâcher ; C’était atroce, elle n’en pouvait plus. Soudain, le calme intérieur, elle ne percevait plus le monde, elle n’était plus rien…

Elle ouvrit les yeux, la respiration saccadé, elle venait de faire un cauchemar si réelle, tellement réelle. Le cataclysme…

Des bruits de pas retentirent derrière la porte. Des voix basses discutaient. Bientôt elles cessèrent, et la porte de bois s'ouvrit. La silhouette de Mininus se dessina. Ses pas qu'il fit en direction du lit fut couverts par le cliquetis des quelques pièces de métal de son armure. Il la retira avec difficulté et la posa sur le présentoire. Il retira son épée de sa ceinture et la jeta à terre. La lame émit une faible lumière blanche qui s'éteignit presque immédiatement. Il se retourna vers le lit, s'attendant à le trouver vide. Il fut surpris de voir Alya allongée. Apparemment elle dormait. Il ne voulait surtout pas la déranger, mais était ému. Elle devait l'avoir attendu toute la journée. Ou peut être s'était elle tout simplement assoupis. Il préféra ne pas y songer.

Il se pencha vers le bac d'eau de sa chambre, et entrepris de se nettoyer le visage et le torse. Il put se regarder dans l'eau. Son visage semblait plus tiré qu'avant. Il était toujours séduisant, mais avec quelque chose de grave, qu'il ne se connaissait pas avant. Ses traits étaient tirés, et de longues cernes encadraient ses yeux. Il plongea le visage dans l'eau. La fraîcheur lui fit du bien. Quand il emmergea, il cru entendre Alya remuer dans son lit. Il la regarda.

Elle venait de sortir d’un rêve, non ce n’était pas un cauchemar comme la veille, elle ne l’avait plus fait. Ce souvenir l’avait peut être hanter quelques heures, mais maintenant il avait disparut de ses pensés et seul restait ce songe délicat dans lequel elle s’était plonger pour oublier cette condition étrange, d’amante du roi. Soudain, elle ouvrit les yeux, un bruit l’avait fait sortir de sa torpeur méditative ou elle était profondément enfoncée jusqu’alors. Elle leva ses bras pour s’étirer et aperçut une silhouette masculine dans la chambre, c’était son amour, il était enfin revenu. Elle ne s’était que trop reposer, elle était maintenant en pleine forme quoique qu’elle sentit une faim irrationnelle la tiraillé. Elle se calma et se souvenus qu’elle n’avait pas mit quelques choses sous sa dent depuis déjà quatre jours, elle ne s’était même pas rendu compte de cette carence. Elle esquissa un sourire chaleureux à sa rencontre et émit un petit bruit presque inaudible qui avait une signification particulière.

Mon amour…

Elle s’assit sur le lit du roi et ne s’aperçut pas tout de suite, qu’elle était complètement nue. Son visage se mit à rougir lentement, non pas que sa nudité la rendit honteuse. Mais c’était que le roi n’avait sans doute pas l’habitude de voir des femmes de la sorte, et même si elle avait l’habitude, il n’en restait pas moins que le roi ne l’était pas…C’était cela qui la faisait rougir et qui sans trop de considération la fit glisser une couverture sur son corps…

Mininus rougit et essaya de garder les yeux rivés sur ceux de Alya. Mais les formes si douces de la jeune nymphe l'attirait. Son désir de l'embrasser, de la prendre dans ses bras, et de rester enlacés dans les siens toute la nuit se fit de plus en plus intense. Mais le protocole est ce qu'il est. Les ragots courraient déjà, autant ne pas leur donner raison. Il la regarda dans les yeux. Son coeur ne fit qu'un tour. Il l'aimait, et serai près à tout abandonner pour elle. Il rapprocha ses lèvres des siennes, lui dit:

"Soit, nous nous marierons... je t'aime"

Il l'embrassa à nombreuses reprises. Ne pouvant se permettre plus, ils s'enlacèrent. Bientôt le soleil se léverait, en attendant, ils avaient le reste de la nuit pour eux.

La nuit était passé tel un souffle de vent...au petit matin quand alya se réveilla, le roi avait disparut...elle se leva et s'en alla comme elle était venue...

RP finit...