Au clair de lune

Ses pas lourds crissaient sur la couche de neige qui s'étalait sur les remparts. De temps en temps il s'arrêtaient, et se cachait, pour laisser passer les sentinelles. Il avait de plus en plus de mal à dormir ces derniers temps, et la fraîcheur du dehors ainsi que les rayons de la lune l'appaisait. Il observa les montagnes, au loin, on pouvait apercevoir le pic du Lycan, sûrement Urzak était il là haut. Il trembla en repensant à son ami. Les dernières images qu'il avait de lui n'était pas faites pour le réconforter. Il tenta de ne pas y songer. Secouant la tête, il regarda derrière lui. La lune éclairait faiblement le campement. Voilaà une dizaine de mois qu'ils étaient tous là. Peut être plus. Et ils avaient déjà du endurer plus de défis qu'ils en avaient eu en dix ans à Aelias.

Enfin, tout semblait aller pour le mieux maintenant. L'épidémie avait cessée, et les orcs n'étaient pas repparus depuis plusieurs semaines. Mininus se surprit à se demander ce qui aller leur tomber dessus maintenant.

Il commenca à avoir froid, et décida de rentrer dans la hutte principale. Il avait du chemin à faire, et se dirigea vers l'escalier qui descendait dans la rue.

Alya s'était réveiller quelques jours auparavant près d'un arbre, Urzak était partie sans laisser aucune trace. D'ailleurs elle n'avait même essayer de le chercher, il avait une quête à faire pour retrouver sa fierté et jamais elle ne pourrait l'empecher de la faire. Elle avait donc laisser cet homme seul, elle le retrouverait bien assez tôt comme cela. Peut être dans un mois? dans un an? dans dix ans? Cela n'avait pour ainsi dire aucune importance, la vie passait lentement pour les nymphes.

Elle avait flaner quelque temps dans les ruelles de la ville alors que la nuit commençait à prendre le dessus. Elle avait eut alors comme une envie, voir la ville de ces immondes rempart en bois. Elle voulait voir de ses propre yeux la destruction qu'ils avaient commis pour se sentir en sécurité. Il avait détruit la nature pour construire un édifice sécurisant qui ne servait à rien pour l'instant... Elle avait entendut parler des orcs qui avaient attaquer, des morts, du démon abigaël...A peine quelques jours à converser avec les gens du peuple lui avait permit de reconstituer en gros l'histoire de Néolias depuis sa construction jusqu'à aujourd'hui...

Soudain alors que la reverie avait prit une grande partie de ses pensés, elle percuta un homme et s'étalant dans la neige, elle poussa un soupir...
Ses sourcils se levèrent, ses yeux s'illuminèrent...

Escusez moi, monsieur...je ne vous avait pas vue...

Elle ne savait pas que c'était le roi, elle ne l'avait jamais entraperçue encore. Elle était toujours étalée dans la neige et commença à se relever tout en se dépoussierant de la neige et de la saleté qui venait de salir sa robe bleu pâle...

Mininus sortit de sa rêverie, et regarda la jeune femme. Il rougit, se confondit en excuses, et aida délicatement la jeune femme à se remettre debout.Il l'a pris par les poignets, le plus doucement possible, et la hissa. Elle était légère comme une plume. Ceci fait, il s'immobilisa et la contempla quelques instants. Mininus n'en crut pas ses yeux. Il n'avait jamais rien vu de si beau, de si noble. Tout témoignait finesse et fiertée chez cette femme. Enfin, il se rendit compte du temps qui s'écoulait, et bredouillat:

"Euh.. dé...désolé, pas vu..."

La demoiselle lui sourit, ce qui eut pour effet d'empourprer encore un peu ,si c'était possible, les joues du roi. Malgrès le froid régnant, il avait chaud. Très chaud, et son corps refusait de lui obéir. Il aurai voulu dire quelque chose, ou au moins faire un pas, peu importe la direction. Mais non. Il resta planté là à admirer la stupéfiante beautée de la nymphe.

*Qui... qui donc est cette femme ? Je ne l'ai jamais vu ? Elle n'est pas humaine, mais pas elfe non plus... mais... whooooooo *

Oh non, ne rougissez pas comme cela, c'est moi qui plongée dans mes pensées ne vous ais pas vue, je m'en escuse encore et...

Elle ne savait pas quoi dire de plus, et pourtant, elle avait encore envie de lui parler. Elle ne pouvait pas le quitter comme cela, il venait peut être de la percutez mais, il avait quelques choses de spécial qui l'attira immédiatement. Ils rougissaient...
Alya savait bien que son physique avait quelque chose de spécial mais ne comprenait pas pourquoi tout les hommes avait des réactions étranges. Pour répondre à cette effet, elle ne pouvait que lui sourire, assez bêtement d'ailleurs...
Elle garda le silence quelques secondes avant de reprendre sur une voix enjoué et chaleureuse. Elle ne voulait pas lui faire peur...

Puis je savoir à qui ais-je l'honneur??

Un coup de vent firent envoler ses cheveux, elle dégagea son visage avec une de ses mains. Elle semblait frèle mais si gentille...
Ses yeux fixer jusqu'alors dans ceux de l'homme descendirent petit à petit, elle était aussi déconcerter que mininus et ne savait pas du tout pourquoi...

Mininus sauta sur l'occasion. Elle ne savait pas qui il était. Parfait. Il pourrait peut être oublié, rien que le temps d'un converation, son identité. Peut être pourrait t'il oublier toutes les grossières erreurs qu'il avait commis. Peut être pourrait il oublier qu'il était roi, rien qu'un instant. Il regarda la jeune femme, sourit, pris son courage à deux mains, tout en serrant la troisième sur le pommeau de son épée et dit:

"Moi, je ne suis personne. Enfin si se rattrpa t'il maladroitement... enfin.. euh... appellez moi Ickmeth termina t'il en se souvenant du jeune garde qui portait réellement se nom."

Il rougit d'avantage et se demanda si la jeune femme l'avait cru. Apparemment, oui. Elle ne semblait pas trop se poser de questions, et le regardait avec insistance. Cela mis mal à l'aise Mininus.

"Et, hum, c'est quoi votre nom ?"

Mininus avait été élevé à la cour du roi, et connaissant une centaine de phrases toutes-faites detinées à ce genre de situation. Il aurai pu même dire quelque chose de romantique. Mais non... face à cette femme il perdait tous ces moyens. Il se rendit compte de sa bourde et se maudit intérieurement.

"Enfin je veux dire... a qui ai-je l'honneur ?"

Il s'inclina maladroitement. Serra un peu plus la main sur le pommeau de son épée qui lui avait permis d'affronter tant d'ennemis. Dans ces moments là, il se demanda si il n'aurai pas préféré retourner sur le champ de bataille.

Elle se rendit compte que cette homme, ce Ickmeth était vraiment déconcerter par sa présence. Elle essaya au mieux de rassurer l'homme, il n'avait pas l'air vraiment à l'aise avec les femmes. Elle reflechit à ce qui pourrait le rendre moins peureux. Elle avait envie de lui parler, longuement, mais elle ne le pourrait que s'il reprenait un peu le dessus sur ces sentiments. Enfin, se dit elle, elle ne pouvait finalement pas vraiment faire ce qu'elle pensait car elle était aussi mal à l'aise avec lui et ce,bien qu'elle le cacha...

Je suis Alya...nymphe des bois...

Elle inclina la tête maladroitement, elle ne savait pas vraiment à quoi cela servait mais de toute façon, ça n'avait plus aucune importance en ce moment. Elle sourit et baissa la tête de plus belle comme si, elle ne pouvait s'en empêcher, elle ne savait pas vraiment quoi faire. C'était étrange, ses soeurs lui avaient dit, il y a encore quelques années, que les hommes aimaient toujours tout prendre en main, et la, elle avait comme l'impression de parler pour deux...

Euh, et que faîte vous dans cette ville??

Elle se retourna pour regarder Néolias, elle était sous le charme de cette homme, et elle avait du mal à s'en détacher. Elle savait que si elle se retournais à nouveau, elle ne pourrait plus enlever son regard de son faciès, elle ne pourrait plus se détacher de lui...Elle souriait en regardant la ville en pensant à l'homme qui se trouvait maintenant derrière elle...

Mininus réfléchit à toutes vitesses. Enfin, autant que son cerveau embrumé par la fatique et l'embarassement lui permettait. Il ouvrit la bouche, et... la referma. Il regarda la silhouette, gracieuse. La lune semblait éclairer la nymphe plus que tout autre chose. Une nymphe. Mininus y réfléchit. Il ne savait pas grand chose des nymphes. A part qu'elles étaient magnifiques, et douces. Il regarda à son tour Néolias. Cette vue lui fit reprendre du courage. Et enfin répondit:

"Je fais diverses choses, utiles et variées. Plus variées qu'utile."

Il sourit. La cheveulure d'or de la nymphe l'attirait. Il aurai voulu pouvoir les caresser, goûter à leurs douceur. Il leva la main, l'approcha doucement, mais le rebaissa aussitôt. Il la replaça sur le pommeau de son épée. Il ne pouvait pas. Jamais il n'oserait. Il était fou.

*Mais que se passe t'il, il faut que je me ressaisisse. Je...*

Il secoua la tête, et fit quelques pas, il arriva à coté de Alya, qui faisait facilement une tête de moins que lui. Elle regardait au loin, vers le campement, et Mininus se demanda si elle ne cherchait pas à éviter son regard. Il regarda donc à son tour vers l'horizon.

"Et vous, vous êtes nouvelle ici il me semble ? Je ne vous ai jamais vu... vous vous plaisez à Néolias ? "

Elle tourna la tête vers cette interlocuteur plus que charmant, il ne semblai plus bredouillé, elle dévoila un large sourire, elle ne pouvait s'en empêcher. Mais qu'est ce qu'il lui arrivait, elle n'avait jamais ressentis pareil désir, elle voulait caresser son visage avec tendresse. Elle arrivait tout de même à se l'interdire, elle n'avait pas le droit, ou tout du moins, le pensait-elle...

En effet je suis nouvelle...

Elle était toute proche et pourtant si lointaine de Mininus, elle aurait voulus se reposer dans ses bras comme elle l'avait par le passé avec des arbres ou des animaux. Etait ce de l'amour? Elle n'en avait aucune idée, et elle ne voulait pas le savoir, elle préférait savourer ce moment comme il se doit. Ses yeux émerveillé regardait avec attention le jeune homme, il était trop tard elle ne pouvait plus les détachés...Une nouvelle fois ses fines lèvres s'ouvrirent pour parler.

Néolias est plaisant bien que les bois sont plus beaux...

Elle avait faillit rajouter quelques choses mais s'était retenut à la dernière minutes. Son teint pâle se mit à rougir, elle faillit rire mais aucun son en sortit de sa bouche...Cela lui faisait peur, ce sentiment, car il aurait put faire n'importe quoi d'elle, et elle l'aurait fait sans rechigner...

Vos devez être un guerrier, vous semblez si...

Elle faillit lever son bras pour le toucher, comme les fidèles font avec la statue de Mélindaë...Non, elle ne devait pas; elle ne devait pas...

...fort...

Mininus ferma les yeux. Et tenta de garder le contrôle de luî-même. Non il n'était pas fort. Enfin pas comparé aux autres hommes du village. Il lui sourit. Et répondit:

"Oui... oui je suis un guerrier. Mais... fort je ne sais pas. Je préfère prendre mes adversaires par la vitesse et les acrobaties que par la force. Mais je m'égare... veuillez m'excuser."

Il semblait reprendre confiance en lui. Cependant, sa respiration s'accelerait et il était toujours aussi rouge. Il lui sourit une nouvelle fois. Il ne savait pas de quoi parler.

A nouveau ses yeux rencontrèrent ceux de la nymphe. Et il céda. Il lâcha son arme, mais ne fit pas d'autres mouvements. Il la regarda longuement. Jamais quelques chose n'aurai pu le fasciner autant. Il désirait une seule chose, la serrer dans ses bras. Et ne penser à rien d'autre. Heureusement, il avait appris très tôt le protocole qui était de riguer à la cours. Et parvint à se retenir. Il eut comme un vertige. Et finalement s'assit sur une marche, au pied de l'escalier ou ils se trouvaient. Il l'invita à en faire de même, sans quittet ses yeux des siens.

Elle s'assit près de l'homme en l'effleurant par son parfum naturel. Elle quitta un moment le regard de Mini pour ne pas s'étaler une nouvelle fois sur le sol. Elle était maintenant bien assise et elle ne pensait pas tombé plus bas. Son coeur se serra, elle ne voulait pas que ce moment s'oublie, et qu'il parte aussi facilement qu'il était venu. Elle caressa une nouvelle fois sa chevelure pour dégager ses yeux. Ils étaient là, tout les deux, attendant que l'autre fasse quelques choses. Alya ne paraissait plus atteinte par la froideur de la nuit, elle était maintenant comme immunisé... Son poux battait à vive allure et ses mains; son visage s'étaient réchauffé et paraissaient maintenant presque brulant...
Elle ne pouvait faire le premier pas, elle avait trop peur d'être rejetée par cet homme, elle ne pouvait...Pourquoi avait elle aussi peur de souffrir, ce n'était qu'un simple homme? Pourquoi avait elle peur de le quitter ? Pourquoi avait elle peur de rester ? Ces sentiments contradictoires lui assenaient autant de coup que si on la battait à mort...

Je ne vous ais jamais vue, et pourtant j'ai visité longuement la ville...Vous êtes peut être un ami du roi?

Ses yeux semblaient s'illuminer de milles lumières et son sourire s'élargissait au fur et à mesure dévoilant de plus en plus, ses dents à la blancheur immaculé. Elle déplaçait ses mains trop souvent, elle ne savait pas quoi en faire, elle se sentait terriblement bête et ignorante...

Mininus sourit, il eut même un petit rire, il effleura la nymphe d'un regard plein de tendresse. Son rire se perdit dans les ruelles de Néolias. Il ferma les yeux et répondit calmement:

"Oui, un ami, on peut appeller ça comme ça... une proche si l'on veut. Vous ne l'avez jamais vu ?"

La nymphe hocha la tête négativement. Apparemment elle ne le connaissait pas, enfin sa Mininus avait pu le constater. Voilà. Ce silence si lourd se placa à nouveau entre eux, comme si il ne voulait pas y être délogé. Le jeune roi se rapprochat doucement de la Nymphe. Juste assez près pour pouvoir sentir ce parfum naturel qui caractérisait les gens de son espèce. Il se regzrdèrent encore longuement.

"Et, que faites vous dehors à cette heure çi ? Ce n'est pas très prudent. J'aurai pu avoir, de mauvaises intentions."

Son ton diminuait au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la nymphe. Il plongea de nouveau son regard dans ses yeux, ils étaient proches, très proches. Peu à peu Mininus perdit son assurance. Il ne sut plus que faire, et resta là, leurs visage n'était séparé que part une dizaine de centimètres.

Elle se plongea dans son regard se rapprochant elle aussi de ses lèvres...
Elle s'arrêta à quelques centimètre de son visage pour lui murmuré sur un ton chaleureux et humoristique...

Et vous, que faites vous dehors à cette heure ci ? Ce n'est pas très prudent. J'aurai pu avoir, de mauvaises intentions

Elle avait répété la phrase de l'homme pour détendre un peu l'atmosphère. Elle sourit une nouvelle fois, elle était toute proche, elle sentait son regard, elle sentait sa chaleur...Ses yeux n'avait jamais été aussi magnifique, sa peau, elle avait envie...Non elle attendrait qu'il fasse le premier pas, qu'il l'embrasse...Elle pouvait avancer plus, elle aurait voulus mais elle s'en empêchait, ses sentiments lui empêchait de faire ça... C'était trop étrange, la rencontre s'était fait trop vite, cela faisait à peine 30 minutes et il allait l'embrasser... Etait ce ça, un coup de foudre...
Non, elle était trop attirer, ce moment lui paraissait être le plus beau de sa vie et pourtant...
Son sourire ne se détachait pas comme les précédent....

Mininus subissait le même dilemne. Il connaissait cette femme depuis très peu de temps. Trop peu de temps. Mais il la désirait, il voulait l'embrasser, la serrer dans ses bras. Il ne bougeat plus. Cherchant quelque chose à répondre à la jeune femme. Il ouvrit la bouche, et les paroles sortirent d'elles même. Il n'était toujours pas très à l'aide, mais, la jeune femme l'attirait trop pour s'arrêter là.

"Je risque moins que vous je pense, vous êtes si belle..."

*...et vous avez l'air si fragile* continua t'il intérieurement.

Il la regarda encore, jamais il ne pourrait oublier son regard. Si profond, si éclatant. commenca a prendre ses mains dans les siennes. Enfin il se rapprocha une denière fois, et leurs lèvres s'effleurèrent, il glissa le plus doucement possible ses mains, le long du dos de la belle. Plus rien d'autre qu'elle ne comptait.

Elle passa délicatement ses mains dans le dos de mininus, elle était comme exstasier. Elle laissa se déposer les lèvres de l'homme sur les siennes, elle n'avait jamais embrasser quelqu'un...C'était fait maintenant...Se pourrait-il que?? Le froid ne comptait plus, la souffrance du cataclysme ne comptait plus, la mélancolie de ses souvenirs ne comptais plus....Plus rien ne comptait à part ce moment magnifique ou elle était enlacé dans les bras de cette humain...
Elle se retira en première pour parler toujours aussi proche des lèvres de l'homme...

Mais vous êtes si beau, mon prince...

Pourquoi l'avait elle appeller "mon prince", elle ne savait pas vraiment. Peut être parce qu'elle avaot été bercé dans son enfance par les magnifique compte de fée qui lui racontait mère...Elle était fascine par ces contes merveilleux et pourtant cela ne s'éloignait pas de la réalité...
Elle avait enfin trouvée son prince charmant, celui qui la délivrerait de sa souffrance, celle qui la réveillerait enfin...

Elle reposa ses lèvres sur celle de l'homme...

Mininus s'arracha à l'étreinte. "Prince"... non... ce n'était qu'une appellation. La jeune fille le regardait avec étonnement, et il l'embrassa à nouveau. Son esprit bouillonnait. Peut être faisait il une erreur. Il ne la connaissait pas. Et elle ne savait rien de lui. Mais à chaques fois qu'il ré-ouvrait les yeux, il apercevait ceux de Alya, et tous doutes étaient dissipés.

Elle s'arracha de l'étreinte de Mini avec mélancolie. Elle le regarda attentivement en rêvant encore de l'embrasser mais elle avait l'impression d'avoir fait une grave erreur. Ses yeux errèrent a droite à gauche, elle sembla perdut pendant quelques seconde. Et puis elle se leva rapidement et se mit à courir le plus vite possible, elle n'arrivait plus à s'arrêter. Elle ne devait pas regarder derrière, non, son regard pouvait facilement la faire rester, elle ne devait pas, c'était impossible. Des larmes coulaient le long de son visage elle finit par s'arrêter près d'une tente, ainsi, elle s'assied tout en continuant à sangloter. Elle l'aimais, oui, mais c'était un humain et à sa mort elle ne pourrait vivre plus longtemps...
Elle avait vécut un moment magnifique et elle l'avait abandonné à sa tristesse NON, elle le reverrait bientôt, elle en était sur...mais elle ne savait pas vraiment si elle voulait le revoir...
Sa mère l'avait mise en garde contre une des choses qui tue les nymphes aussi facilement que la lame acérée. Le chagrin d'amour..., il était trop tard, elle était infecté ou atteinte...

Mininus ne comprenait pas. Il avait surement fait une erreur. Ou peut être s'y était il pris comme un manche. (pas de commentaires siouplait les gars ). Il était triste, mais au moins, il avait gouté au bonheur. Il voulait revoir cette fille. Mais ne chercherait pas à la poursuivre. De toutes façons, il la recroiserait tôt ou tard.

Il serra les poings et retourna à la hutte principale, alors que l'aube se levait. Il était fatigué, et passablement enervé...

(70pxs chacun)