Une découverte

Avançant à petit pas naïf dans les ruelles de Néolias, elle était comme toujours, pied nue. Les hommes la regardaient d’un air émerveillé alors que les femmes s’en méfiaient, comme si elle avait put être un de ces démons charmeurs. Elle voulait être discrète et pourtant, elle n’y arrivait pas, elle était beaucoup trop voyante dans cette robe bleu azur à la même couleur que ses yeux. Sa marche semblait être danse gracieuse, insouciante de toute chose triste et embarrassante. Elle avait oublié le souvenir mélancolique de ses sœurs, elle ne voulait pas s’en remémorer l’existence. Elle apparaissait frêle, éphémère tel le papillon qui croque la vie à pleine dent avant de la quitté aussi vite qu’il était venu. Une apparition, la nymphe marchait tel un spectre lumineux, ne se souciant pas du regard des autres, elle était bien trop innocente pour pouvoir les comprendre. La tristesse et la rudesse de la vie en ce camp n’atteignaient pas son pauvre petit cœur.

Finalement elle s’arrêta épuisé par sa longue marche, elle s’assied dans la douce blancheur immaculée pour s’y reposer un instant. Elle déposa son corps endolori près d’une tente de manière à ne pas en gêner l’entrer, non elle ne voulait embarrasser personne, et surtout pas, par sa faute. Elle observa les alentours d’un regard émerveillé et doux, la curiosité la gagnait alors qu’elle comprenait peu à peu la vie qui s’y écoulait devant ses yeux. Des hommes fatigués se laissaient choir sur la neige pour y somnoler, elle n’avait jamais vu tant de rigueur, tant de travail, ils semblaient tous perdue dans une transe qui les menait tous à un avenir incertain. Ses yeux se perdaient dans tout ce qu’elle pouvait entr’apercevoir, avec avidité et curiosité, elle voulait tout comprendre.

Puis finalement repus de cette compréhension, elle se releva se dirigeant vers le fleuve. D'un pas simple, elle y arriva en un éclair.

Elle fut surprise de voir que l’homme étrange qu’elle avait rencontré tout à l’heure, fut au même endroit qu’elle en ce moment. Peut être était-ce, une simple coïncidence ou bien autre chose, son regard s’affina alors qu’elle levait la tête pour voir les nuages, un excès de méfiance s’afficha sur son visage pour affirmer cette incertitude. Elle n’était pas du genre à la sournoiserie et disait le plus souvent ce qu’elle pensait ou admettait au plus profond d’elle. Elle ne pouvait pas passer outre ces sentiments pour s’affirmer tel qu’elle était.

Belle endroit en effet, même si je suis surprise de vous voir en ces lieux…

Elle s’assit elle-même sur une pierre n’ayant pourtant aucune crainte de la personne qu’elle avait en face d’elle. Le caillou était plat, elle replia ces jambes pour les croisés majestueusement, révélant ainsi une partie de ses mollets. Elle ne nourrissait aucune crainte fondé car elle n’avait aucune idée de ce que cet homme avait put faire par le passé.

Elle laissa son regard vaquer dans celui de l’homme étrange, celui du dénommé Urzak. Elle y vu des sentiments étranges qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’avait jamais ressentis jusqu’à ce jour. Elle était avide de comprendre pourquoi cet homme était si déchiré, déchu de certaine chose. Pourquoi, il ne vivait pas dans la ville qui s’étendait au loin à perte de vue, cet enchaînement de tente terrible aux allures maléfiques. Elle ne connaissait pas la civilisation et ce, bien qu’elle ais rencontré plusieurs hommes auparavant.

Je n’en doute pas…d’ailleurs l’amour de la nature est la seule chose qu’il me reste. Je m’y accroche désespérément tel le vieil arbre sous la tempête…

Son petit cœur se serra, elle apparut frèle, fragile, derrière cette barrière d’insouciance et de sérénité. Toutefois, elle se détachait de la réalité tel une femme sortant tout droit de la superbe toile d’un grand peintre. Elle avait vécut longtemps et n’avait été condamnée qu’à voir certaine chose, elle avait été privée du déchirement de son innocence d’enfant, elle en avait été oublié par la vie. Dans son cœur la bonté y régnait, mais quelques limites lui empêchait de pouvoir l’utilisé sur les êtres intelligents, comme si on la devançait.

Plus de deux siècles que je restât enfermer dans un cloître de bonté et le cataclysme m’en a fait sortir.

Son faciès resta dénué de toute expression superficielle, la compassion s’y était édifié sans qu’aucune autre ne put la déloger en cet instant éphémère. Ses éclats de saphir brillaient à la lueur du soleil, restant braquer sur les couleurs orangées étincelantes du crépuscule. Sa peau mise à nu semblait se vider de toute chaleur, comme si la froideur de ce moment eut glacé son sang, elle se muait en blancheur enneigée, aux allures pâles et sans vie que seule ses cheveux ravissaient dans leurs scintillantes blondeurs. Le caillou sur lequel elle était posée, paraissait l’endroit le plus approprié pour éterniser la scène, les aquarelles du soir s’édifiant sur la perfection de son visage, la pâleur de la neige contrastant à sa blondeur, à sa robe. Elle serait un soleil, une magnifique étoile, apposer sur le portrait de la nuit, une inconnue à la parfaite beauté déposer dans ce paysage cataclysmique, une fugitive étincelle. Ses lèvres s’ouvrirent sans bruit, le silence, la solitude ; rien, juste son souffle. Son ventre se levant, se relevant, à chaque inspiration de vie qui éprenait son vulnérable cœur, les battements se celui-ci alors que tout recommençait dans un cycle vide et sans fin. La nymphe subsistait là, ne remuant aucun de ses membres, la torpeur s’était agripper à son âme, pour, comme la sangsue, la vidé de sa substance. Sa silhouette aux audaces de luxure, s’abandonnait à la caresse du givre, qui porté par le froid, éclatait en une multitude de morceaux sur son fragile épiderme. Elle lâcha un soupir d’appréhension, dévoilant à la surface du tableau son haleine aux arômes divers, insouciants, allant de la fraîcheur de la rose à l’aurore, a la plénitude de la fraise des bois. Calme, sereine, elle observait la lumière périr à l’ouest, on aurait dit qu’elle accueillait ce renouveau à bras ouvert. Le cycle devait se répéter pour que la nature y retrouve sa grâce d’entant, la vie devait mourir et renaître encore, encore, encore…
Une larme s’écoula dans un complet isolement, sur sa joue droite. Aux allures tristes, elle exhalait l’harmonie céleste d’une touche de pinceau, elle était la pièce maîtresse d’une peinture divine. Aux reflets de rubis, elle trônait fièrement tel la plus gracieuse parure qu’on eut put forger. Le soleil s’y couchait, il y agonisait, c’était son dernier souffle qu'on pouvait voir appraître dans ce flot salé.

Marquant une faible pose pour admirer lui aussi le couché de soleil, Urzak finit par demander

Mais ... Quel age avait vous donc ? je sait que les Nymphes peuvent vivre agée mais jusqu'a quel age ?

Cet question lui était sortie comme ça, et il ne pensat que plus tard que si les nymphes avait leurs cotés féminiin comme les humaines, elle detestait dire leur age. Mais les Nymphes ne sont pas humaines ...

Elle caressa son visage d’une main pour arracher la larme qui s’était accrocher sur son menton. Puis surprise par la question elle esquissa une expression étrange qui mêlait stupeur et mélancolie. Elle délaissa son regard du couché du soleil pour se concentrer sur l’homme qu’elle avait en face d’elle. Elle n’avait aucune pudeur à dire son age, quand on est jeune on en à pas.

J’ai exactement 258 années humaines à mon actif, mon corps ne changera jamais…

La froideur de la nuit tombante la fit frissonner, elle croisa ses bras pour se réchauffer un minimum. Elle n’avait pas de mal à résister à des climats extrêmes en temps normal, mais aujourd’hui, le froid semblait vraiment des plus mordant. Elle se leva, marchant quelques pas pour laisser circuler son sang, et ainsi retrouver une température normale. Sa robe volant au vent, s’arrêtait par moment pour y laisse une accalmie. Elle reprit la parole le dos tourné à Urzak comme si elle n’avait pas peur que celui-ci l’attaque dans son dos.

Mais si vous voulez comparaison avec l’humains, j’ai à peu près 15 ans dans la société nymphique...

Elle se retourna d’un mouvement gracieux et simple, pour regarder avec curiosité les tigres d’Urzak. Tous les animaux capturer à l’état naturel connaissaient les nymphes comme étant leurs bienfaitrices, le regard du tigre noir était tout aussi curieux et froid que ceux d’Urzak, elle pensa alors qu’il était né en captivité, alors que ceux du tigre blanc semblaient tout à fait tranquilles, elle devait être née à l’état naturel. Toutes les nymphes dégageaient une aura sur les animaux qu’elle approchait, toutefois leurs pouvoirs avaient des limites et ainsi des légendes dans sa forêt natale contaient l’histoire de nymphe dévorée par des loups ou des ours affamés.

Vos tigres vous sont entièrement dévoués et vous les leurs rendez bien…

Ses yeux bleus-pâles observèrent à tour de rôle les deux bêtes comme si elle lisait à cœur ouvert dans leurs esprits. Elle n’en avait pourtant pas la faculté, elle était encore jeune et apprendrait avec le temps et seule ses intuitions pouvaient lui faire deviner certaine chose, même si pour cela il fallait utiliser tout son empathie. Soudain, elle s’intrigua pour le tigre noir, il était trop étrange à son goût. Ses yeux s’écarquillèrent comme prise d’une soudaine prise conscience…

Ils préféreraient mourir plutôt que de vous voir périr, vos liens sont forts, je le sens…mais…

Elle restait en illumination sur le tigre noir comme si cet animal avait vraiment quelques chose de spécial. Elle connaissait énormément la nature, les animaux, et pourtant elle avait des limites du fait de sa jeunesse. Elle n’avait même pas sa majorité qui était atteinte normalement à 300 années normales, elle était encore trop peu instruite.

Mais ?
Urzak écoutait les paroles de Alya, bien qu'elle ne connaissait pas ses animaux, elle savait tout d'eux ou presque, en tout cas le principal .. Urzak avait du mal a croire qu'elle pouvait lire tout cela seulement dans leur regard ... (et pour cause ! suffit de lire ma fiche perso !)
Tout a coup Urzak se demanda se qu'ellle pouvait lire sur lui, elle qui semblait pouvoir lire la mémoire a livre ouvert ...

...Et que pouvez vous me dire sur moi-même ?

Elle posa son attention sur Urzak, délaissant le tigre noir pour un moment. Elle sembla pensive un moment, comme si elle réfléchissait consciencieusement à ce qu’elle allait dire. Ses yeux à la profondeur inconnus se ruèrent avec douceur dans ceux de l’homme étrange qu’elle avait en face de lui. Elle n’avait en son cœur, encore moins le pouvoir d’empathie avec les humains. Certaine sœur y arrivait mais elle, n’avait jamais eut cet puissance ; elle se servait alors de la déduction. Cet homme avait été exclu du village ou il vivait auparavant, elle supposa qu’il avait fait quelques chose à l’encontre des gens. Elle se rappela les propos de Nim à son égard, ils étaient mêler à du mépris. Qu’avait t’il donc fait pour mériter la foudre de tout ce qu’il croisait ? Elle s’accroupit dans la neige, toujours aussi perdus dans le flot de ses pensé. Toutefois, elle ne lâcha pas du regard Urzak.

Malheureusement je n’ais pas de pouvoir d’empathie avec les races de votre société. Mais, en prenant en considération tout ce que j’ai put entendre. Je peux vous dire que vous avez fait le mal, et que quelques choses vous y à pousser…

Ces phrases étaient floues, elle ne voulait pas se tromper. Elle se remémora toutes les discussions qu’elle avait eut avec lui, l’histoire de cette haine, de cet honneur briser. L’honneur ne pouvait se briser en mille fracas que dans la folie, mais comme il n’avait pas l’air d’être fou, elle avait présumé que cette folie avait été provoquée par quelques choses…

Mais cela serait plus rapide si vous me la racontiez, car je ne suis pas quelqu'un qui peut lire votre histoire juste en regardant vos yeux.

Des impulsions bestiales…

Elle répéta ses mots pour elle-même, intrigués par ce qu’il venait de dire. Elle ne sembla pas vraiment comprendre directement ce que cela voulait dire. Soudain un éclair illumina ses yeux, elle commençait à entrapercevoir la signification de ses propos. Les impulsions bestiales considérer la plupart du temps comme sexuelle n’avait rien à voir avec cette histoire. Elle regretta d’avoir penser cette idiotie mais elle avait de toute façon finit par saisir. Elle avait entendu parler de toute sorte de maladies qui transformaient les animaux ou les hommes en des sortes d’hybride animal/homme. Certaines conduisaient à des pulsions bestiales, les plus connues étant la lycanthropie ou la maladie du rat. Les alliages étaient diverses et conduisaient souvent à la tuerie. Elle écarquilla les yeux avant de reprendre sur une voix aucunement peureuse comme on aurait put le penser à la révélation de cette abjection.

Est ce la faute de l’enfant que de mourir d’une maladie ?

Elle releva ses sourcils comme si elle était soudainement beaucoup plus intéresser par ce changement de conversation. Elle n’avait jamais considéré qu’une maladie pouvait foudroyer un cœur par le mal, non, c’était tout bonnement naturel. Elle regarda attentivement Urzak, dégageant ainsi le mystère qu’il l’avait entouré jusqu’alors. C’était donc ce terrible fléau qui l’avait frappé pour le déchoir de tout honneur, c’était cette maladie terrible dont elle avait entendu parler étant jeune qui lui avait fait tant de mal.

Malheureusement, le point de vue des contaminés s’en voit voiler par l’ignorance !

Elle pensait ce qu’elle disait, elle n’était pas sournoise et en aucun cas elle avait voulu s’attirer la confiance du jeune homme pour pouvoir ensuite le poignarder dans le dos. Non, Alya était franche et insouciante, et pourtant derrière ces sentiments naïfs, elle gardait une sagesse intérieure qui était sûrement dut à ces longues années qu’elle avait passé avec ses sœurs.

Il ne conçoive le mal que sur la personne qui en est porteur et non sur son origine. Ce qui est purement une simple erreur de jugement.

Elle se releva, le soleil était maintenant couché et la nuit avait prit place sur toute la lande glacée. Elle se rapprocha alors d’Urzak pour qu’elle ne le perde pas de vue. Non pas qu’elle eut peur que sa vue ne lui fasse défaut alors qu’il allait l’attaquer, non, elle ne voulait simplement pas parler à une silhouette. Elle voulait le voir pour parler comme s’il avait été un ami, bien qu’elle ne sache pas vraiment ce que fut l’amitié.

Mais comment se venger sur un mal invisible ? La vengeance pour les victime doit être concrète, ce qui est d’ailleurs une idiotie !

Je parlais de la vengeance que les uns et les autres avaient nourrit contre vous…en vous bannissant apparemment de leur communauté.

Elle s’assied sur la même pierre ou été posé Urzak alors qu’elle discourait mélodieusement. Elle croisa ses bras pour y trouver une position confortable, la discussion allait peut-être durer un moment, et elle ne voulait pas endolorir son corps déjà bien fatigué par la route qu’elle avait faîte aujourd’hui. Elle n’était très endurante, non, ni même forte physiquement mais elle ne s’en souciait guère. Les nymphes n’étaient pas connues pour être des guerrières, ce qui est normal, car la constitution de leurs corps n’était en aucun cas faîte pour ce métier rude et difficile. Une fois bien installer, elle reprit la parole.

Mais vous avait raison sur un point, les humains, elfes, les nains, les hommes-lézard sont des animaux comme les autres et tuent leurs frères chaque jour pour se nourrir ou pire, pour s’amuser. Ils se croient supérieurs par leurs intelligences, leurs arts, leurs puissances ; ils ne comprendront jamais que si la nature n’était pas là, ils n’existeraient pas. Je suis une nymphe, en symbiose avec la nature, et je ressens le mal qu’ils leurs ont fait. Savez vous comment, sont mortes la plupart de mes sœurs ?

Elle sourit, elle n’en avait pas l’habitude pourtant quand elle parlait d’elles. Non, mais elle commençait à ressentir cette plénitude qu’elle avait terriblement recherchée jusqu’alors.

Le cataclysme à détruit une partie de la nature, elles n’ont pas résisté à ce déchirement qui à éprit leurs cœurs alors que la plupart des arbres disparaissaient, alors que les ruisseaux se glaçaient. Elles étaient en osmose avec notre mère à tous, la blessure a été fatale pour eux. Alors blâmer la nature elle-même en vous bannissant car ils vous trouvaient trop "animal" à leur gout, est une chose inconcevable qui devrait être punit du même banissement que vous avez été touché. N'est ce pas ironique?

Elle baissa la tête, réfléchissant au propos d’Urzak avec ardeur et distance, ses longs cheveux blonds s’écoulèrent sur son visage dans un flot d’éclats étincelants. Les étoiles commençaient à prendre leurs droits dans le ciel, cette beauté, elle releva les yeux, observant avec étonnement ces lumières qui illuminaient le firmament. La lune en croissant prenait part à la réunion non loin, elle regardait impassible.

Leurs civilisations, je ne la connais pas, je ne l’ais jamais connu. Je viens d’arriver dans le village et pourtant…

Elle contemplait maintenant le faciès d’Urzak avec attention, une cicatrice le déchirait rappelant cet esprit, cette maladie qui avait prit possession de son corps. Elle semblait émerveillé, la nuit était belle, le froid ne paraissait plus la dérangé.

J’ai remarqué qu’ils se tuent à leurs tâches, oubliant de vivre. Leur civilisation qu’ils disent si magnifique, les prennent au piège. Ils se vengent sur les différences, des uns, des autres, ils se vengent sur la nature. L’orgueil les consume peu à peu, ils ne savent plus vivre, ils ne savent que survivre !

Elle se leva subitement, regardant droit dans les yeux l’homme qui n’était plus inconnue à ses yeux. Dans sa fragilité, apparaissait une force intérieure presque illimité. Elle ouvrit la bouche mais se tue, laissant ainsi le silence prendre place pendant quelques instants. Puis elle chuchota sur un ton sur et simple quelques mots.

Il y a tellement de chose à voir, à découvrir ! Tellement de chose que la nature nous donne ! Alors pourquoi construire des palais qui n’atteigne jamais la splendeur du chêne millénaire, alors pourquoi construire en détruisant la nature ?

Elle parut soudain déconcerté, elle n’avait jamais pensé que les nymphes avait une des plus longues longévités. Elles s’éteignaient en général aux alentours du millénaire quand un chagrin ne les faisait pas mourir de désespoir plutôt. Toutefois cette longue vie n’était pas toujours plaisante, vivant cloîtré dans un bonheur idyllique, se déchirant aux alentours des 300ans de vie. Peu de nymphe passait la majorité, elle se laissait mourir en découvrant la véritable nature du monde. Elle se rassit, il avait tout de même tort sur un point, il existait une maladie qui tuait les nymphes : l’amour...

Etant donné que les nymphes n’avait qu’un sexe, elle se reproduisait par le biais d’autre race, comme les elfes ou les humains ou même parfois avec les nains ou les hommes lézards. Mais ce qui était le plus étrange c’est que la nouveau-née, car oui elle était toujours du sexe féminin, ne ressemblait presque pas au père. Et parfois, elles tombaient amoureuses, leur longévité leur accordait le droit immonde de voir leur amant se faner peu à peu avec l’age. Perdus toujours dans ses pensés, elle répondit sur un air, absent, elle repensait à sa grand mère qu’elle avait vu périr de chagrin.

Notre longévité à des conséquences qui peuvent très vite détruire une nymphe … du fait que nous ne nous reproduisons que par le biais d'homme d'autre race étant donné que notre propre race est exclusivement de sexe féminin.

Alya le suivit, le rejoignant très vite au bord du fleuve. Son expression se changea en expression mélancolique, mais elle détourna sa tête pour qu’Urzak ne la voie pas. Elle n’aimait pas quand elle apparaissait triste aux yeux des autres. Ses yeux se perdaient dans l’obscurité de la lande que seul la lune éclairait de sa douce lumière. Elle avait gardé ses bras croisés, elle aimait à garder cette posture simple et pratique, et puis ça réchauffait ses mains déjà bien atteintes par le froid qu’il régnait depuis quelques mois sur le monde.

Que cet endroit devait être beau avant le cataclysme ! Ce n’est plus qu’un terrible désert de glace maintenant

Alya s’éternisa à regarder le paysage, elle était perdue dans ses pensé, épuisé aussi par la journée qui venait de passer. Elle délaissa urzak à sa contemplation pour s’asseoir dans la neige, elle posa alors finalement sa tête puis le sommeil vint aussi. Elle s’endormit très vite, bien plus rapidement qu’elle avait pensé. Son corps délaisser à la vue de n’importe qui semblait fragile, elle était vulnérable à la moindre attaque sur le bord de ce fleuve. Mais de toute façon si elle n’avait pas fait confiance à urzak elle se serait endormie autre part.