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 La bataille de Krez-Zûma-Burk

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Eurynohm
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Eurynohm


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La bataille de Krez-Zûma-Burk Empty
MessageSujet: La bataille de Krez-Zûma-Burk   La bataille de Krez-Zûma-Burk EmptyJeu 4 Mai 2006 - 16:34

La bataille de Krez-Zûma-Burk


A la succession du treizième Grand Roi Nain, Mâgon-Il-Âdor, fils de Mâhrïn-Il-Âdor et petit fils de Mâfün-Il-Âdor, la stabilité du royaume commença à décroître suite aux attaques des royaumes Gobelins.
Le nouveau Seigneur Gobelin, Funorgz Le sanglant, commençait à étendre une importance dangereuse sur les Hautes-Terres au Sud de Madalor.
Les expéditions des Gobelins et de leurs alliés, les Gröns, ces sortes d’immenses rats, partaient de plus en plus loin en brisant les frontières des Humains et des Nains qui vivaient dans ces régions peu hospitalières.
Le fief de Brungid et le fief de son frère Bargon tombèrent les premiers sous les assauts des Gobelins, les deux rois Humains périrent pendant l’assaut, en emportant maints ennemis avec eux.Puis ce fut au tour du Gath du fier Bamr, fils de Durzam, qui préféra périr que s’enfuir dans les souterrains.
Après l’attaque du Gath de feu Bamr, les Gobelins attaquèrent les Elfes de Hazcò en brûlant leur forêt. L’inextinguible marée des Gobelins ravageait toutes le Hautes-Terres en avalant forts et villages.
Un contingent de milles soldats partit d’Aelias sur l’ordre du Roi Minigh dans l’espérance de repousser les hordes vers leurs sombres pays. La bataille entre les deux armées fut terrible, car la marche des Hommes tomba dans une embuscade de Gröns qu’ils massacrèrent tout de même, mais fatigué de cette escarmouche, ils ne purent joindre à temps la ville fortifiée de Heno qui tomba la veille de leur arrivée. Suivant les ordres à la lettre, le Capitaine des Hommes décida quand même de reprendre la ville au prix d’énormes pertes.
Ce fut donc un contingent fatigué, blessé et faible de quelques cinq cents hommes en armes qui tenta de repousser les Gobelins. La bataille est nommée Krez-Nar-Gan, ou la Bataille-sans-espoirs. Car les Gobelins étaient une multitude, fanatisés et sûr. Car les Hommes étaient peu, blessés et fatigués.
La bataille n’est point contée, car les Humains perdirent rapidement et fuirent vers les Forts ou les Gathn encore debout.
Peu de temps après, les légions des Gobelins de remit en marche et mit à terre les Forts de Gambreg, et de son cousin Hambren. Puis le Gath de Funbr, fils de Mundr.
Les armées des Gobelins ne faiblissaient pas car, au contraire, les innombrables clans et hordes des Gobelins venaient se joindre à l’immense troupe. Déjà près de cents Orques suivait l’armée dans l’espoir de prendre quelques terres ou villes pas trop ravagées. Il y avait mêmes divers clans d’humains chassés ou exilés qui suivaient prudemment loin derrière dans l’attente d’une revanche contre leurs anciens rois.
L’actuel Roi, Mâgon-Il-Âdor, surnommé « Le Briseur », prit la situation très au sérieux. La sécurité du Nerak et de son peuple reposait sur le choix de son action. Il devait agir au plus vite pour contrer l’avancée des Gobelins sur sa patrie. C’est à cette période que les forges de Madalor, avec l’aide de Rim-Nâl et de Khêrzâr-râdek, mirent au point un nouvel alliage de fer, de cuivre et d’un métal jusqu’alors inconnu qui fut baptisé acivre. Les propriétés de cet alliage donnaient une matière très solide et malléable à chaud, pour un poids assez faible. Il résistait cependant très mal à l’aiguisage, et c’est donc tout naturellement que les armuriers de la citée forgèrent nuit et jours des énormes stocks d’armures ouvragées.
Le Seigneur Nain décida d’équiper l’armée de ces armures et équipa trois contingents de six cents nains pour contrer une bonne fois pour toute l’avance des Gobelins.
L’armée Naine, était accompagnée d’une compagnie de cinquante chevaucheurs de bélier et de deux catapultes.
Tandis que les Nains marchaient au pas rapide pour contrer les hordes de Gobelins, ceux-ci avaient assiégés la forteresse du Roi Baghon et renversé le fief de son cousin Hoton.
Le Seigneur Gobelin marchait maintenant sur le Gathol-Zûm-Nêyske dans l’espoir de faire plier le Roi Hâmzernabôr et de percer les secret de la magie encore inconnue des Gobelins.
Cependant, rapide sont les Nains et plus encore quand les leurs sont en danger car l’armée menée par les fils jumeaux du Grand Roi, Mâkrïn et Mânrïn, qui avaient étudiés l’art de la guerre dès le plus jeune âge, venait de traverser le sïnoubs, fleuve impétueux, qui était la seul frontière encore non franchie par les hordes de Funorgz Le sanglant.
C’est donc ici que la bataille de Krez-Zûma-Burk, la bataille des haches eut lieu.
Le premier bataillon, mené par Mâkrïn et Mânrïn se posta au centre de la plaine, face au gigantesque campement Gobelin. Le deuxième bataillon, mené par Ëonar, fils de Ëogua, se posta à quelques centaines de mètres sur la gauche, vers la source du fleuve. Enfin, le troisième bataillon, mené par Hâmgar, fils de Hâmzernabôr, se posta à la droite, près d’une petite colline avec les catapultes. Le bataillon des chevaucheurs de béliers, mené par Keriag, fils de Kemdïn partit tendre une embuscade à l’arrière garde des Gobelins.
Au petit matin, la cornemuse des nains se fit entendre. Les tambours de guerre suivirent la levée des innombrables drapeaux et oriflammes des clans nains. Presque toutes les familles étaient présentes et se battraient pour l’honneur.
Les Gobelins furent impressionnés de la mer de drapeaux et certains tentèrent de fuir, les capitaines hurlaient et fouettaient pour énerver les guerriers.
A la fin de la chanson de guerre, les Capitaines entonnèrent le champ de mort en se mettant en marche. D’un même mouvement les quelques mille huit cents Nains avancèrent au trot, murmurant leurs lourdes menaces de mort.
A leur tour les Gobelins avancèrent en un impressionnant désordre, des guerriers sous l’emprise de drogues ou d’alcool tombaient au bout de quelques pas, certains se mettaient à courir en hurlant, fanatisés, et se jetaient sur le mur des boucliers des Nains.
Quand les deux armées n’étaient plus qu’à une trentaine de mètre, le Seigneur Gobelin hurla l’ordre se stopper et annonça :
-« Salutations Nains, je viens vous proposer un arrangement.Trop des votre périraient aujourd’hui. Les Humains, ces alliés, vous bloquent dans vos royaumes de plus en plus petit. Ils vous promettent Or et Argent pour que vous les protégiez et pourtant vous cloîtrent.
Quittez vos montagnes, venez étendre votre royaume. Les Elfes se moquent de vous. Tuez les ! Révoltez vous. Ecrasez Les. Rejoignez nous. »
Mâkrïn, de répondre :
-« Je ne vous salut pas Funorgz, Fils de Grogorgz.
Vous ne sèmerez point en nos cœurs la fleur pernicieuse de la discorde. Nos comptons les Humains en estime, car ils se battent fort bien. »
Mânrïn, de continuer :
-«Je ne vous salut pas non plus Funorgz, Souverain des Royaumes Gobelins,
Vous ne briserez pas l’amour de nos montagnes, la demeure de nos pères. Nous comptons les Elfes en honneur, car ils protègent la nature de leurs arcs. »
Mâkrïn dit alors, en même temps que son jumeau :
-« Nous ne vous saluons pas Funorgz, arrogant Sanglant.
Nous vous abattrons par les haches de nos ancêtres, nous vous tuerons par le fer de nos montagnes, nous nous battrons avec la force de nos cœurs.
Mourrez. »
C’est alors que Funorgz fut prit d’une rage terrible. Il hurla la mort des deux Nains et lâcha ses guerriers contre les masses compactes des Nains. Une nuée de carreaux d’arbalètes partit faucher le premier rang des Gobelins et provoqua un étrange sentiment d’immobilité pendant quelques secondes. Puis la violence de déchaîna. Les capitaines Gobelins hurlèrent, insultant leurs guerriers, les provoquant, excitant leur furie.
Les colonnes Naines fondirent dans l’immense armée en trois blocs compacts et furieux.
Ëonar, fils de Ëogua, qui dirigeait le deuxième bataillon avait pour but de séparer l’armée Gobeline pour en repousser le maximum vers le fleuve pour les noyer. Gloire à son courage, car il réussit à en jeter nombre dans les eaux furieuses qu’il aimait tant. Gloire à sa force, car il a abattu nombre de Gobelins ce jour là. Gloire a lui car en ce jour funeste il trouva la mort face à un capitaine. Long fut son combat contre ce grand Gobelin et triste fut la vue de sa chute dans les eaux, emportant avec lui le capitaine et un autre gobelin.
La compagnie réussit quand même un grand exploit ce jour, et les louanges des guerriers tombés seront chantées longtemps dans les banquets de leur famille.
Hâmgar, fils de Hâmzernabôr, qui dirigeait la troisième compagnie réussit à pilonner les rangs des ennemis avec une pluie de sorts et grâce à ses deux catapultes il tua nombre de Gobelins. Herko, fils de Mogri était un Capitaine de cette Compagnie, fier était sa famille, et triste fut sa perte car avec quelques compagnons ils abattirent des dizaines d’Orques qui lançaient leurs mortel projectiles sur les rangs Nains, après avoir tué les archers il avait pour idée de traverser la plaine pour abattre le reste des Orques, malheureusement ses blessures le stoppèrent et un guerrier noir vêtu lui mutila le corps. Terrible fut la mort de cet Orque car ses compagnons endeuillés enragèrent et le tuèrent, puis ils fondirent sur le reste des ennemis qui s’enfuirent à la vue de la colère qui les faisaient frapper encore plus fort de leurs haches.
L’armée Gobeline se battait avec force, car ils savaient que s’ils perdaient, la mort les attendrait aussi bien ici que chez eux, vers leurs maîtres. Des Grands gobelins étaient présent, Krozrgor, Le Putride, qui était recherché pour avoir attaqué et pillé des dizaines de villages avec sa bande de sauvages gobelins il périt ce jour là en emportant beaucoup de valeureux nains. Les fils du Seigneur étaient présent, Fulgabûn et Ferbogn, qui tenaient à prouver leurs valeurs pour prétendre au trône. Le premier fût tué dès les premières minutes par un puissant sort d’Hâmgar, le second réussit à atteindre la garde royale des deux jumeaux Nains. Mâkrïn le tua au bout d’un long et fatiguant duel, ne le tuant qu’avec chance. Herzong, Le Puant, Seigneur de la guerre des Royaumes Gobelins, qui fut tué grâce au courage d’une vingtaine de Nains. Krorgzz, Le Félon, voleur de renom, qui tua le Capitaine de la troisième compagnie avant de s’enfuir rapidement.
Mais le renom est une chose, la vaillance en est une autre. Beaucoup de gobelins fuirent la bataille, alors qu’ils pouvaient prendre un net avantage. Certains tentèrent même de tuer des capitaines ou des contremaîtres pour prendre leur place.
Les Nains avaient l’avantage de l’équipement et de la force, Mâkrïn et Mânrïn entraînèrent leur compagnie au centre de l’armée naine en ne laissant derrière eux que mort et effroi.
Ils devaient abattre les Gröns coûte que coûte, car ces ignobles bêtes redonnaient de l’espoir aux Gobelins. Harok, fils de Khâm, capitaine Nain, tint tête à Xelcoat, le Chef Grön. Il frappa fort de sa hache et combattit avec hargne contre lui, au bout d’un long combat il abattit son arme contre l’armure de Xelcoat, tranchant le fer et la chair du Grön en même temps que sa hache se brisait. Mais en tuant ainsi le monstre, ses gardes chargèrent le vaillant nain et le tuèrent. Le reste des Nains, triste de cette perte, fondirent sur les Rats et les massacrèrent jusqu’au dernier, vengeant la mort d’Harok.
La bataille se déroula deux nuits et deux jours, sans qu’un camp prenne vraiment l’avantage. Les Nains se battaient sans relâches contres des ennemis qui ne diminuaient que peu, car il est de pis race que les Gobelins car il est dit qu’ils sont nombres et sortent de la terre à tout instants. Seulement les Nains sont les Maîtres de la terre, et refusent de laisser aux ennemis de toujours leurs Montagnes bien-aimées.
Au troisième jour, une grande joie attendait les Nains car des forêts de la Lithliòn sortirent les Elfes. Ils changèrent le destin de la bataille en attaquant les arrières de l’armée Gobelin avec Keriag, fils de Kemdïn, qui dirigeait le bataillon de chevaucheurs de Béliers. Terreur fût la réaction des ennemis en voyant les lances virevoltantes des Elfes frapper avec les marteaux des Nains.
C’est à ce moment que Funorgz prit peur et s’enfuit avec sa garde. Mâkrïn le poursuivit et tua toute sa garde, puis il combattit le Sanglant. Long fût le combat car fort étaient les deux guerriers. De sa hache, le Nain trancha le bras du gobelin, mais celui-ci, ivre de rage frappa par trois fois le heaume de Mâkrïn. Par trois fois le Nain trébucha et baissa sa garde. Mais par trois fois il se releva et tint tête. Le Seigneur Gobelin prit alors peur et s’enfuit encore. Blessé, Mâkrïn le traqua encore et l’abattit de sa Hache au milieu d’une clairière.
Malheur au peuple Nain et à ses héros car ce jour là Mâkrïn, fils de Mâgon-Il-Âdor, tomba dans une embuscade de gobelins qui le tuèrent. Gaèmorn, capitaine Elfe, se jeta dans la marée des gobelins pour le venger et reprendre son corps, il les tuèrent tous mais perdit l’usage de son œil gauche.
Triste fût la victoire des Nains ce jour là, et la mort du Seigneur Gobelin, car trop de Héros étaient décédés. A la fin du troisième jour les capitaines gobelins et leurs guerriers s’enfuirent en tentant de sauver leurs vies. Traqués et poursuivis, peu d’entres eux purent conter leurs défaites. La fabuleuse armée gobeline était réduite à une centaine d’individus errants et harcelés.
Mânrïn et les siens creusèrent une tombe pour son frère et tout les autres Guerriers Nains, Harok, fils de Khâm ; Hirn, fils de Boìn ; Kronr ; fils de Mârk ; Homn, fils de Gundìn ; mais aussi Galadr, fils de Galonïa, héraut Elfe ; Gildrin, fils de Pilzibin, chasseur de la famille royale des Elfes.
Puis ils brûlèrent les corps des Gobelins et des Orques ainsi que toute leurs armes et armures. Il est dit que l’odeur et la fumée se répandit à des milliers de lieux à la ronde.
Plus aucuns gobelins ne tenta de passer par cette plaine, ni de profaner la tombe des Nains et des Elfes mort dans cette triste bataille.
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