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 Abigaël Nâïad

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Abigaël
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Abigaël


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MessageSujet: Abigaël Nâïad   Abigaël Nâïad EmptyLun 6 Mar 2006 - 22:11

Abigaël Nâïad


Arrow Nom : Nâïad

Arrow Prénom : Abigaël

Arrow Race : Humaine

Arrow Age : 20

Arrow Classse : Mage blanc ( Spécialiste )


Caractéristiques

Bonus et malus de niveau : 0
Bonus et malus de race : 0
Bonus et malus d'objet : 0


Abigaël Nâïad Str Force : 1+1+1=3

Abigaël Nâïad Int Intelligence : 7+1+1+1=10
Abigaël Nâïad Agi Agilité : 3

Abigaël Nâïad Sta Eloquence : 6+1+1=8

Abigaël Nâïad Spi Esprit : 8-1 =7


Dernière édition par Abigaël le Sam 3 Jan 2009 - 0:36, édité 51 fois
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Abigaël
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MessageSujet: Re: Abigaël Nâïad   Abigaël Nâïad EmptyDim 28 Mai 2006 - 21:10

Historique par morceau (En construction ) :

Prologue

[Papa ! Papa ? Tempêta-t-elle une nouvelle fois, les yeux pétillants de candeur entre les échos lugubres de ses appels. Elle ouvrit une porte, puis deux, fouillant l’appartement à sa recherche. Elle était certaine qu’il était ici, qu’il se cachait pour l‘effrayer, comme il aimait le faire avant de la prendre dans ses bras et lui raconter les histoires merveilleuses dont il était sujet pendant la journée. Qui plus est, la fillette l’avait entendue rentrer une heure plus tôt, et bien que sa mère lui avait ordonnée de rester sagement dans sa chambre, l’envie de le voir était plus forte, presque tyrannique, c’est pourquoi elle était finalement sortie de la pièce dans laquelle on l’avait contrainte à rester.
Bientôt, il ne resta plus qu’une pièce à visité : L’appartement dans lequel ils avaient emménagés deux ans plus tôt étaient beaucoup plus petit et bien moins mystérieux que la maison de sa basse enfance. Autrefois, elle pouvait gambader librement, découvrir de nouveaux endroits chaque jour, aujourd’hui, elle faisait rapidement le tour du lieu ou ils vivaient. De plus, Dame Sonia n’était plus là pour la surveiller. A l’époque, elle jouait avec elle, la protégeant de tout les monstres de l’extérieur, faisant même éloigner celui qui se trouvait sous son lit ou dans son placard. La fillette l’avait aimée comme une grande sœur, comme la seule amie qu’elle avait eut. Puis, son père lui avait dit qu’elle était tombée malade, qu’elle ne reviendrait sans doute jamais. La petite fille ne l’avait jamais revue, Dame Sonia avait disparut de même que la maison et seul son maigre souvenir subsistait désormais.
Elle ouvrit la dernière porte…
Son regard de jade dissimulé derrière de longues mèches fauves aux extrémités flamboyantes, contempla la pièce. C’était la chambre de ses parents, une pièce à deux lits bien distinct, sobre, sommaire. Les volets étaient clos et la seul lumière qui y parvenait provenait de la porte entrouverte, là même où se trouvait la fillette. Dans un coin, sa mère était assise, le regard froid et suintant de colère, braqué contre une silhouette noirâtre en suspension dans l’air à quelques centimètre du sol, son père.
Il était là, le cou rougeâtre et glabre, les cheveux en bataille, visqueux, collés le long de son visage bleuâtre par la salive, les larmes et la sueurs.
Celui-ci contempla de ses yeux vides et globuleux l’encadrement de la porte, puis continua son chemin, tournant puis retournant comme une marionnette, lentement autour de lui-même. La fillette resta stoïque, captivé par la vision, présumant que son père venait d’inventer un nouveau jeu…
Puis sa mère la remarqua, hurla qu’elle n’avait rien à faire ici, qu’elle ne devrait plus jamais venir ici, l’ordonnant d’aller dans sa chambre. Mais il était trop tard, Abigaël venait de comprendre, elle avait vue la corde…
Dit pouquoi tu nous aime plus Papa, murmura-t-elle, les yeux pétillants d’inquiétude tandis que sa mère la prenait dans ses bras ]

Acte 1

Un elfe, reclus en plein milieu du village, pieds et poings liés par des chaînes d’une lourdeur tel qu’il ne pouvait espérer faire un pas, la regardait d’un œil curieux. Le visage enseveli d’hématomes jaunâtres, le dos courbé et la tête incliné sous le poids de son fardeau, il conservait néanmoins une noblesse, qui bien que légère ne le faisait nullement paraître pour le monstre qu’il était sans doute.
Qu’as-t-il put bien faire, songea Abigaël, il n’a ni la tête d’un scélérat, ni les yeux d’un meurtrier. Quel méfait à t’il commis pour se retrouver dans une situation pareil ?
Tandis qu’elle cherchais une explication à cet état de fait, l’elfe la héla d’une voix suave et sucré qui dans d’autres circonstances aurait put la charmer mais qui présentement ne faisait qu’accroître ses doutes :
Je vous remercies, déclara-t-il allègre. Vous m’avez sauvé la vie ! Ces bandits se seraient sans doute amusés un temps avec moi, mais somme toute je doute qu’il m’aurait laissé en vie.
Abigaël ne sachant quoi répondre, resta silencieuse. Le comportement de l’elfe la troublait et ses propos davantage. En effet, La Compagnie avait empêché une heure plus tôt des brigands de pillés le village mais c’était les habitants eux même qui l’avait attaché et non les brutes qu’ils avaient repoussés, aussi, elle resta en retrait, stoïque, attendant une explication valable.
Je sais ce que vous vous dîtes, continua-t-il, un homme dans une situation tel que la mienne ne peut que l’avoir mérité. Or ce n’est pas le cas ou tout du moins le châtiment que l’on me fait subir n’est rien en comparaison du petit larcin dont je suis à l’origine.
Ah et qu’avait vous donc fait ? Ne put s’empêcher de demander la jeune humaine
Eh bien, répondit-il, vous allez rire mais je mourrais de faim et j’ai crut bon de subtiliser une poule à ces braves gens. Vous ais je déjà dit que je vous trouvais ravissante ? Ajouta t-il, amusé.
Abigaël se rapprocha du prisonnier, sortit un onguent de son sac et le lui lança tandis qu’elle lui marmonnait qu’il n’était pas dans un bel état et que cette crème lui soignerait le visage
Constatant que sa remarque n’avait fait que plonger plus encore la jeune femme dans un mutisme profond, l’elfe décida de lui faire par de son histoire, lui relatant les tenants et les aboutissants de sa triste aventure :
Il s’appelait Ewen. La nuit dernière, il s’était faufilé dans l’un des poulaillers du village, choisissant une poule qui n’étant pas la plus belle, aurait put le contenter quelques jours de plus, le temps de trouver un coin de la forêt moins avare en vivre. Mais quand il s’était décidé à fuir, le fruit de son larcin dans son sac, il avait découvert que quatre villageois armés de bâtons l’attendaient à la sortie. Il avait été rué de coups et enchaîné sans qu’aucun ne lui dise finalement ce qu’ils allaient faire de lui…
Son histoire, bien que narrée d’une manière singulière avait émue la jeune femme. Et celle-ci lui avait promis de trouver le moyen de le libérer si son histoire était avéré. En contrepartie, il choisissait d‘aider La Compagnie à sécuriser la région pendant quelques temps. Ewen avait accepté.

Acte 2

Il n’y avait plus rien à faire, la flèche dont il avait été la cible l’avait peu à peu vidé de son sang et malgré la hargne dont tous avaient fait preuve pour essayer de le maintenir en vie, il s’en était aller comme la fleur s’éteint aux dernière lueur de l’automne, fanées, distordue par sa splendeur passé. Il était là, immobile, le regard paisible, froid, s’éternisant en hommage aux étoiles sur l‘images radieuses d‘un firmament mirifique dont la lumière embrasait encore ses pupilles, allongé sur le tapis gelée de nuances pourpres, âpres, l’ultime soupire expirer, la mort lui ayant tendue sa main décharnée en exhortation à l‘oubli, au néant.
_Ces ordures vont nous le payer ! S’écria Abigaël écoeurée, les yeux rivés sur le visage livide, défiguré de son ami. Nous devons les abattre jusqu’au dernier, c’est…c’est ce qu’il aurait voulut qu’on fasse et c‘est-ce que nous allons faire quoiqu‘ils nous en coûtent!
Certains se reculèrent, contemplant d’un dernier regard la dépouille de leurs défunts leader, d’autre se rapprochèrent, époussetant d’un geste le visage déjà froid de l’humain, mais tous levèrent leurs armes en respect pour celui qui les avait commandé jusqu’alors, témoignant de leurs silences la rage qui les habitait et qui ne serait apaisé que lorsque les derniers ennemis seraient a bas, bel et bien morts : Leurs vengeances seraient terribles.

Sans luxe, ni épitaphe, Thomas fut enterré aux premières lueurs de l’aurore, abandonné non loin d’un chêne à la décrépitude, aux seuls souvenirs de ce qu’il était autrefois.
Ce matin là, les visages étaient mornes, accablés par le manque de sommeil et par le chagrin, les bavardages habituels s’étaient mués en prières silencieuses et solitaires dont l’objectif premier était clairement de se donner courages et espérances plutôt que d’en appeler à une puissance supérieur pour une aide que tous savaient inexistante. Manifestement, les événements de la nuit avait touchés au coeur les plus aguerris d’entre eux et sans nulle doute, ceux qui l’étaient moins, davantage : Thomas n’était plus et le commandement de La Compagnie restant vacant, celle-ci vraisemblablement se dissoudrait une fois sa vengeance accomplis, disparaissant dans les méandres d’une emprise ascendantes dissipée. En effet, il n’y avait personne qui fut capable de la diriger et même si cela avait le cas, il aurait été peu probable que celui-ci puisse avoir assez d’autorité pour remplacer l’homme qu’avait été Thomas.
Peu après l’inhumation, les hommes se réunirent à la lisière de la forêt pour décider de la suite des événements. Agglutinés les uns aux autres en cercle autour de ceux qui s’accaparaient la parole à contre cœur, il semblait que la tension de la nuit passé n’avait pas déserté l’expression de leurs visages. Froid, austère, n’étant guère enclin aux verbiages inutiles, le prunelle stupéfié et l’ardeur d’antan enfuit, envolé comme s’il n’avait existé, certains se jugeaient, se confrontaient dans le silence tandis que d’autre le faisaient par la parole.
_Je pense que nous devrions les prendre par derrière, émit l’un d’eux. En nous faufilant sur le flanc droit sur quelques kilomètres nous devrions pouvoir les rattraper et leurs tomber dessus.
_C’est justement ce qu’ils attendent, réagit un autre. Ils ont sûrement placé une sentinelle en retrait pour les prévenir de tout mouvement louche. Si nous agissons de la sorte, les survivants auront encore a creuser des trous pour enterrer leurs amis. Est cela que tu veux ? Te servir d’une pelle plutôt que de ta tête ?
_Que propose tu, toi qui est si futé, cracha le premier d’une voix saumâtre. Tu as peut être un meilleur plan ? Ça j’en doute ! Mais soit, montre nous ton cul pour sentir la merde qui en sort !
_Fils de putain ! Je vais te…
Les deux hommes se jaugèrent, les poings serrés, les muscles crispés, près à se battre l’un contre l’autre.
_SUFFIT, intervint Abigaël tandis qu’elle s’avançait vers le milieu du cercle, observant de part en part les hommes surpris par son intervention. Est-ce désormais La Compagnie ? Des hommes qui ne se respectent plus, des hommes qui ne confrontent leurs idées que dans la barbarie ? S’arguant d’avoir raison sans qu’il n’y est objection ? Nous ne sommes pas chez les orcs ! Bandes d’idiots ! Et vous peindre en vert ? Mugit-t-elle de plus belle, impérieuses, les yeux prostrés et maintenant raidis sur les deux combattants. Vous rouler dans la boue et pousser des grognement, peut être que ça vous dit ? Vous me faites honte, vous faîte honte à Thomas et à ce qu’il a entrepris ! Croyez vous que c’est-ce qu’il aurait voulut ?
Évidemment, l’intervention d’Abigaël eut l’effet escompté : Ne pouvant soutenir le regard harassée et les grands yeux verts de la jeune humaine, les deux guerriers inclinèrent la tête, penauds, embarrassés, se rendant compte qu’ils étaient avant tout des amis…
_Bien, reprit elle calmement, sachant désormais que le litige évité, cela ne se reproduirait plus. En effet, Abigaël avait toute confiance en ces hommes et sans doute que si cela n’avait pas été le cas, elle se serait exilée au moment même ou Thomas était tombé, abandonnant encore une partie de sa vie à l’abnégation de son souvenir.
Pour ma part, poursuivit-t-elle, je pense que la meilleure solution serait de leurs tendre une embuscade. Je m’explique. Je pense que nous devrions nous enfoncer vers l’Est sur environ cinq kilomètre puis prendre vers le Nord sur une trentaine de kilomètre, puisque nous savons que c’est dans cette direction que leurs troupes se dirigent. Ensuite, il suffira de dévier vers l’Ouest pour rattraper leur route avant que ceux-ci n’y parviennent. A cet endroit, la forêt est sombre et dru, aussi nous n’aurons pas de mal à nous y dissimuler pour les attaquer par surprise. Néanmoins pour que ce plan marche, il faut que nous marchions de jour comme de nuit sans discontinuer afin d’avoir le temps avec nous. Qu’en dîtes vous ?
_Excellente idée, s’exclama aussitôt Éwén, tout aussi condescendant qu’à son habitude. Elle a raison, c’est le meilleur moyen de les envoyer mordre la poussière sans qu’aucune perte ne soit à déplorer.
_Oui c’est la meilleure solution, assura un autre tandis que la plupart acquiesçait de la tête, réjouit par cette suggestion qui bien que venant d’une femme, émanait d’un esprit bel et bien militaire. C’était comme si ce plan venait de Thomas lui-même, c’était comme si la compagnie venait de trouver un nouveau chef
L’elfe se mit à sourire.


Dernière édition par Abigaël le Ven 2 Jan 2009 - 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Abigaël Nâïad   Abigaël Nâïad EmptyVen 2 Jan 2009 - 23:47

Acte 3

Ils n‘auraient pas dut être si nombreux, songea Abigaël. Là, cachée à plat ventre dans la neige, masquée par des buissons épineux, elle pouvait voir défiler les orcs sur une colline quasi semblable à celle d’où elle les observait. Abigaël recula de quelques mètres puis se releva, dévala la pente pour rejoindre en contrebas sa monture, elle devait faire vite avant qu’il ne soit trop tard et que l’assaut ne soit donné. Elle se hissa sur la selle, puis d’un coup de rênes donna le signal du départ, le cheval s’élança et se mit à galoper entre les arbres de le forêt. Quelques minutes plus tard, elle avait rejoint le dit lieu. Des hommes étaient dissimulés un peu partout, l’arme à la main, attendant le moment fatidique ou ils devraient se battre et peut être mourir. Abigaël sauta de sa monture, l’attacha rapidement à un arbre et rallia les meneurs qui se trouvaient un peu plus haut. Ceux-ci s’étonnèrent lorsqu’ils l’aperçurent. L’un d’eux, un elfe, se rapprocha d’elle et d’un regard morne s’exclama.
_Des mauvaises nouvelles ?
_Ils sont plus que nous le pensions. Répondit-elle. Deux cents, peut être davantage.
_Co..comment…C’est…c’est impossible. Nous devons tout arrêter, nous…nous avons aucune chance…Si nous combattons…Nous allons tous périr en vain.
_Nous devons rallier Néolias…Ajouta un autre, un humain.
_Néolias ? Interrogea Abigaël. Je…je ne peut pas. Tu sais bien…
_Prefère tu mourir ? Coupa le premier tout en regardant la jeune femme. Nous avons tous quittés cette ville pour des raisons légitimes, Abi. Tu connais les miennes et je connais les tiennes mais notre devoir n’est il pas de nous battre contre l’ennemis de la meilleure façon possible ? En ralliant Néolias nous avons peut être une chance de vaincre cette effroyable armée, en restant ici, nous sommes certains de mourir.
Abigaël ne répondit pas, elle acquiesça simplement de la tête. Elle n’avais aucune envie de retourner à Néolias mais elle n’avait pas le choix. Si elle restait là, elle serait sans nulle doute découverte par les patrouilles et mise a mort... Les orcs la connaissaient plus ou moins. Cela faisait déjà plus d’un an qu’elle écumait la région à la tête de cette compagnie, harcelant les troupes ennemis, les obligeant parfois à battre en retraite. Mais cette fois-ci, elle n’avait pas affaire à une vulgaire patrouille mais bel et bien à une armée entière et contre un tel déferlement de rage, la cinquantaine d’hommes d’armes qu’elle commandait ne pouvaitt rien faire, si ce n’est fuir.
_Bien. Continua le premier, nous devons prévenir tout le monde au plus vite. Nous abandonnons. Nous partons pour Néolias…
Rapidement, tout le monde fut avertis de la nouvelle. Puis, la troupe s’ordonna et commença son départ, silencieuse vers la ville qu’ils avaient tous quittés autrefois. Il était indéniable que personne n’avait envie d’y retourner, or personne n’avait vraiment le choix. Soit ils restaient là et périssaient, soit ils rejoignaient Néolias et les douloureux souvenir que cet endroit raviverait pour combattre l’ennemis ou simplement pour leurs propres survies. Aussi, il n’y eut aucune protestation, chacun savait que les enjeux dépassaient de loin les motivations personnelles.
Quelques heures plus tard, ils arrivèrent à la lisière de la forêt. Désormais, les arbres ne les dissimuleraient plus, ils allaient devoir marcher à découvert, espérant d’une part qu’aucun ennemis ne les observassent et d’autre part que si c’était le cas, ils ne voulussent pas se mettre d’autant à la merci du simple témoin. Ils étaient à six jours de marche de Néolias et en supposant que la chute de la ville soit le but ultime de cette armée, ils étaient évidents que ceux-ci préféraient garder cette objectif secret de manière à ce que la surprise ne leurs fasse gagner plus aisément le combat. Or, lorsque Abigaël regarda vers le Sud, cette espoir se dissipa. Au loin, des colonnes noirs et bruyantes avançaient peu à peu vers ce qui devait être une bataille historique ou se jouerais l’avenir des enfants du cataclysme. Et à l’heure actuel, Néolias devait déjà avoir été informée.
_Je me demande qui peut commander ces monstruosités. S’exclama-elle soudainement. Ils ne sont pas connus pour se rallier facilement à une cause à moins que…à moins qu’ils aient été enrôlés de force auquel cas, l’ennemis est bien plus puissant que nous l’imaginons.
_Je le crains aussi. Répondit l’elfe. C’est pour cela que nous avons choisit de le combattre du mieux qu’ils nous est possible de le faire.
_Oui. Soupira-t-elle. Mais Néolias…
_Je sais ce que l’on pense de toi là bas. Abi. Une Meurtrière, une Démone, une Traîtresse. Mais n’est il pas meilleur moyen de te racheter à leurs yeux qu’en combattant à leur coté ? De plus, ce n’est pas toi qui à tuée, qui a attisée la haine…ce n’est pas de ta faute., tu n’étais pas toi-même lorsque cela s’est produit. Tu n’aurais pas dut te condamner à l’exil. Tu es la seule ici à ne pas avoir fait le choix des tes actes mauvais. Tu ne mérite pas le repentit que tu t’inflige. Tu vaux bien plus que cela…
_C’était le seul moyen de me racheter à mes yeux…Répliqua-elle froidement
Chaleureux et à la fois d’une souffrance sans pareil, le regard qu’elle lança ensuite à l’elfe fut en quelques sorte une manière de clore le sujet. Tous deux restèrent dès lors silencieux, impassibles, continuant la route qui les mèneraient peut être à la mort. Les hommes de la troupes parlaient peu, tous savaient ce qui les attendraient lorsque ceux-ci franchiraient les murailles de Néolias et cela ne les aidaient en aucun cas à se complaire dans le bavardage inutile. Finalement, c’est l’elfe qui coupa le silence établis.
_N’as tu jamais connue l’amour Abi? Interrogea-t-il mystérieusement.
_Je…j’ai connue un homme par le passé. Répondit-elle.
_Alors il est possible de te séduire, murmura-t-il à son encontre d’un air faussement ravi. Vous avez entendue ça les gars. Reprit il ensuite à haute voix. C’est possible ! Et le Hobbit qui me répétait encore hier que s’il y avait bien une chose qu’il lui était impossible de faire, c’était ça…
_C’est vrai, approuva celui-ci, je suis beaucoup trop petit ! Peut être devrais-je mettre des échasses et apprendre à danser avec Abi ?
_Apprends d’abord à manier une épée, riposta-elle en souriant.
Tout le monde éclata de rire et chacun y voulu y ajouter quelques choses si bien que bientôt tout le monde se mit à parler en même temps. Puis le sujet de conversations s’estompa pour en laisser place à d’autre au moins tout aussi subtile, la tension était redescendue d’un cran…
_Il s’appelait Kaldran, avoua-elle quelques minutes plus tard à l’elfe. Mais je crois que finalement ce n’était pas de l’amour, juste un espoir déchue. Je …je ne crois pas que je suis faîte pour ces choses là, d’ailleurs je n’y connais pas grand-chose…
_Tu es….
_Oui.
_Excuse-moi Abi, je n’aurais pas dut te demander ça…
_Ce…ce n’est rien Ewen. J’y ais renoncée aussi lorsque je me suis condamnée à l’exil.
Il n’eut plus de parole échangé entre eux, ce jour là.
Quand la nuit vint de ses doigts mirifiques tapissée le firmament de ses étoiles mystérieuses, la troupe s’arrêta pour se reposer et se restaurer. Ce soir là, les guerriers mangèrent peu et froid, la bataille imminente n’ouvrait guère l’appétit. Au milieu de la nuit, alors que la plupart des hommes dormaient, on vint réveiller Abigaël pour la prévenir qu’ils devaient immédiatement se remettre en marche. L’avant-garde des troupes qu’ils auraient dut attaquer l’après-midi même les avait presque rejoint. Bientôt, tout le monde fut près à déguerpir, les mois qu’ils avaient passés ensemble et la dureté de leurs labeurs les avaient habitués à se préparer dans la hâte. Mais, il était déjà trop tard, les orcs s’étaient jetés sur eux et malgré toute l’habilité de chacun au combat, l’ennemis étaient plus nombreux et les avaient prit par surprise. A un contre quatre, même avec le courage du désespoir, le combat était perdue d’avance. La plupart des hommes furent tués, d’autre comme Abigaël ou Ewen furent capturés de force, enchaînés et bâillonnés.[…]

[…]Soudain, un des orcs, plus grands et plus puissant que ses congénères s’approcha d’eux. Il dévisagea chacun des prisonnier, puis libera Ewen sous les regards interrogateurs des survivants.
_Ewen avoir fait bon travail. S’exclama la bête. Ewen aura ce qu’il voudra. Femme humaine est a Ewen. Puis se tournant vers les autres orcs, il rajouta tout en grognant de plaisir. Tuez les autres.
Abigaël essaya de ramper, de retirer ses liens mais ceux-ci étaient trop serrés, elle n’avait aucune chance de s’en libérer, qui plus est, Ewen gardait sur elle un œil avide qui lui faisait froid dans le dos. Cela faisait huit mois qu’elle le connaissais, huit mois qu’il faisait partie de sa compagnie et elle ne s’était douté de rien. Peut être avait t’il même été un espion depuis qu’il s’y était intégré. Les orcs se jetèrent sur ses hommes et les démembrèrent cruellement. Abigaël ferma les yeux, ne pouvant contempler plus longtemps l’odieux spectacles : tous ses hommes étaient ses amis. Ensuite, on la prit par les pieds et n’opposant aucune résistance, les paupières closes, on la traîna sur une longue distance. Et c’est seulement lorsque cela fut finit qu’elle ouvrit enfin les yeux. Les orcs n’étaient plus là, seul la silhouette familière d’Ewen lui apparaissait, triste, blafard, la dévisageant d’un concupiscent regard. Celui-ci s’agenouilla près de son visage pour la défaire de son bâillon.
_Pou…pourquoi ? Soupira t’elle, les yeux perdue dans le vide, les lèvres meurtries et sanguinolentes, l’extrémité des bras et des jambes toujours fermement attachés
_Tu ne comprends toujours pas Abi ? Répliqua-t-il froidement La première fois que je t’es vue. Je suis tout de suite tombé sous ton charme. Ta voix, ton corps, ton sourire…TU N’ AS RIEN VUE ! Tu était trop obsédée par ton projet, par tes idées ! Tu voulais rendre la région plus sur, tu voulais éviter que les orcs attaquent ces misérables villages ! Et moi je t’es suivit ! Je me suis battue à tes coté pendant tout ce temps, risquant ma vie, essayant tant bien que mal de me rapprocher de toi. Plusieurs fois, j’ai essayé de te faire part de mes sentiments et à chaque fois ton indifférence à mon égard m’en a empêché. J’ai désespéré, mon cœur s’est refroidit, s’est durcit. J’ai…j’ai dut faire un choix….et maintenant tu est a moi…pour toujours…
Abigaël n’aurait jamais pensée
_Qu’as tu donné en échange aux orcs pour qu‘il me laisse en vie ? QU’AS TU FAIS ? Hurla-t-elle les yeux larmoyants.
Pour toute réponse, l’elfe laissa parcourir ses mains sur le corps d’Abigaël. […]

[…] Cela faisait maintenant deux jours qu’elle arpentait la région. Cheveux aux vents, le visage empourpré par le froid glacial, le regard hagard et rougis par le manque de sommeil, le corps amaigrit par l’inexistence de ses vivres; Abigaël scrutait désespérément l‘horizon dans l’espoir d’y voir apparaître Néolias. Mais jusqu’alors, elle n’avait put observer qu’une lande déserte et sans vie s’étendant à perte de vue devant elle ; un de ces déserts glacés que la faune et la flore semblaient avoir désertés et dans lequel la fascination et l’appréhension que l’on pouvait éprouver se mêlait en un sentiment d’infinité. Abigaël se laissa tomber dans la neige, elle était bel et bien perdue, sans aucune chance de survie. Mais, la perspective de ne pas participer à la bataille, de ne pas défendre le monde civilisé de la rage et de la cruauté des monstres la fit se remettre debout. C’est là qu’elle l’aperçut, ses remparts s’élevant à quelques centaines de mètre en contrebas, Néolias[…]

Acte 4

J’attends ce moment depuis si longtemps, répondit-elle soulagée, le cœur battant comme milles tambours, le visage rougissant peu à peu sous le poids de ses émotions.

Et tandis qu’elle déversait de ses lèvres son amour pour le nain, Abigaël ne sembla plus pouvoir contrôler son sourire. Celui-ci s’amplifia, s’étendit ostensiblement puis entrouvrit sa bouche, dévoilant toutes de ses dents.
Jamais Abigaël n’avait arborée une expression aussi manifeste, aussi délicate auparavant. Elle avait l’impression de se réveiller d‘un cauchemar, de renaître à une vie qui ne fut plus un étal de souffrances, de peines et de morts. C’était comme si Mélindaë venait d’exaucer son souhait le plus cher.
Celui qu’elle faisait petite en compagnie de Thomas, tandis qu’elle vagabondait dans les rues à la recherche de quelques choses à manger. Celui qu’elle faisait plus grande lorsqu’elle avait été ordonnée prêtresse ou quand elle passait des nuits à pleurer sur son sort et celui des malheureux qu‘elle aidait. Enfin, celui dont Kaël s’était servis pour la séduire, puis la posséder. Ce souhait l’avait fait vivre toute sa vie dans l’attente.
Mais aujourd’hui, emportée tel une brindille sur une rivière dans le torrent de ses sentiments, dans un berceau d’une puissance inouï, elle en oubliait son passé, ses souvenirs. Elle se sentait parfaitement bien, en sécurité près de son amant.

Oui je veux t’épouser, poursuivit-elle. Je l’accepte, je t’accepte de tout mon cœur et de toute mon âme, car tu es le seul et unique que j’aime, qui éveille en moi tout ces rêves, cette amour, cette sérénité.
Il n’y a que dans tes bras que je me sens vraiment libre, il n’y a que près de toi que je me sens vraiment femme.

Ce n’était plus l’un de ces songes austères, Abigaël était bel et bien réveillée, persuadée que toutes ces sensation qui la possédaient ne pouvaient être fictives.
Elle continua de sourire de plus belle, savourant ce moment si fugace, sa demande en mariage.
Abigaël ne pensait à rien d’autre, le paysage s’était évaporé, et l’aurore bien que radieuse semblait terne à ses yeux, comparé à l’homme qui lui faisait face. Les bruits de la ville ne parvenaient plus à ses oreilles, et le froid si pénible ne la faisait plus frissonné désormais.
Elle était dans sa bulle, elle était près de lui.

Je veux être la mère de tes enfants, continua-t-elle, enthousiaste.
Regardez leurs visages et y voir l’expression de leur père, la même force et le même courage dans leurs yeux

Abigaël se mit à rire, s’imaginant s’occuper d’un enfant.

Nous les verrons grandir et devenir des adultes dont nous seront si fiers tout les deux.
Oui je veux t‘épouser, mon amour…
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