**Des bains, ici ? Est ce que la toute sainte aurai entendue mes prières ?**
Alors que je venais d'arriver en ville, épuisée, ce fut la rumeur de ses bains publics qui motiva mes jambes à ne cesser d'avancer. Cela faisait peut être plusieurs mois que je n'avais pu prendre soin de mon corps. Je sentais mes cheveux poisseux, et ma peau craquelée par le froid. Depuis combien de temps n'avait-je pas pensée a de si simples plaisir ? Peut être depuis que Feu mon mari m'ai quittée, il y a ça presque deux lunes ? Mon esprit était trop endolori pour penser à de telles broutilles en comparaison à la perte de ma moitié. A cette pensée, mon cœur se serra. Mais depuis que la vie avait ravis mon homme, je n’ai cessé d’errer, jusqu’à trouver un havre de paix. A présent, de part la grâce de dieux, mon Malheur c’est infimement diminuée, suffisamment pour continué à vivre.
Je poussais délicatement la porte des thermes pour me laisser enivrer de l’odeur des multitudes de parfums. Ses odeurs semblaient me faire revivre. Rapidement, je me dévêtue ne gardant qu’une serviette immaculée drapée comme une toge autour de mon corps, et me dirigea vers les bains. Je ne puis expliquer la sensation délicieuse que je ressentie une fois mon corps immergée. L’eau semblait laver mon corps et mon âme de toutes mes peines. Peut être fus ce la première fois depuis un temps que mon esprit oublia un instant mon tragique passé, pour ne succomber qu’au délice du présent. Je resta là, lors d’un long moment, oubliant le décompte des secondes et des minutes, profitant simplement et humblement du délice de ses eaux.