Mal habillé, mal habillé... Quoi d'autre ?

Denorym avait décidé d'entrer plus profondément dans le monde Garkamien, mais dabors il devait s'habiller convenablement. Accompagné de son nouveau compagnon a quatres pattes, il décida d'avoir une idée des modes vestimentaires des personnes qui l'entouraient.
Sa tunique tachée de marron, trouée et tachée de sang par sa précédente aventure donnait un sursaut de dégout à toutes les personnes qu'il croisait.
Il s'intéressait plus aux personnes qui passaient qu'aux étalages de divers biens devant lui, tirant son chien qui bavait devant chauqe bout de viande qu'il voyait. Il finit par se mettre a genoux devant son chien et lui donna le baton que le chien s'empressa de tenir dans sa gueule.
Relevant les yeux il remarqua des mains baladeuses qui prenaient la bourse d'un vieil homme à la barbe grise qui a premiere vu avait largement besoin d'argent.

- Hé là !!! Rendez ce que vous avez pris !!!

La personne qui avait pris la monnaie eut un sursaut et courru aussi vite qu'elle pu. Denorym se releva et tenan son chien par la corde, se mit a sa poursuite. L'individu réalisant a peine qu'il venait de se faire dérober ses économies. Mais le chien pas vraiment dressé ne compris pas l'ordre donné par Denorym qui consistait juste a courir et le voleur prenait vite la fuite. Il cria aussi fort qu'il le pouvait pour appeler un quelconque aventurier désireu de faire une bonne action, car sortir l'arc alors qu'il y avait une foule comme celle-ci serait risquer de blesser des innocents.

- Arretez cet homme !!! Arretez le !!!

De nombreuses personnes à l'écoute de ce message comprenèrent qu'il tentait de rendre justice et s'écarterent sur le passage de Denorym et de son chien qui suivait à allure modérée, autant dire qu'il avait de faibles chances d'y arriver seul.
Sa seule "aide" étant la pauvre victime qui courrait comme elle le pouvait malgrés son âge avancé, éreinté par une vie de travail.

Len se baladait tranquillement dans la rue. Il avait sué tout son être déjà tôt le matin pour remporter une petite cagnotte, en faisant divers spectacles de rue, a divers endroits dans la ville. Toutefois, il remarquait que petit a petit, ses tours de magie devenait connus, et dnc moins rémunéré ... si ça continuait ainsi, il finirai sans doute sur la paille... Mais ce n'était pas l'heure de s'inquieter de cela. Jonglant fièrement d'un main avec sa bourse d'or a nouveau très remplie, il avait dans l'idée de s'offrir un petit festin durement mérité. en effet, il était affamé.

Tout a coup, il entendit des cri. et aperçu un homme essayant de s'enfuir. Il ne savait pas se qu'il se passait, mais cet homme avait quelque chose a se reprocher. Lorsqu'il passa a sa hauteur, Len ne se géna pas pour crocher sa jambe, étalant l'homme (et par la même occasion lui même) par terre.

Le voleur se releva bien vite et, saisissant la première bourse d'or qu'il vis, reppris sa course. Len plus lent, et sonné, se releva lentement, avant de remarquer que la bourse volée cette fois ... était la sienne ! Malheureusement, le voleur était déja hors de vu, perdu dans les ruelles de la ville. Len se massant la nuque, se releva lentement, et, saisit la bourse pour aller chercher son propriétaire, quant un Homme lezard accompagné d'un chien arrivèrent.

"C'est ... à vous ?"

Denorym arreta sa course, un homme lui avait adressé la parole une bourse à la main. Au premier regard il pensa que c'était le voleur qui, pris de remords, avait décidé de se rendre. Mais l'homme qui se dressait devant lui ne correspondait pas à la description qu'il s'était faite du fuyard.

*Waow... Il est si... Beau et bien habillé... Je dois faire pitié a côté de lui avec mes haillons couverts de sang.*

Subjugué par ses pensées et ce qu'il voyait, il oublia la question qui lui avait été posé et resta un moment sans réaction. L'homme lézard en extase devant un si bel etre vivant ne se remit de ses émotions que quand le vieillard arriva tout essouflé. L'homme agé saisit d'un geste plein d'avarice sa bourse et lança un regard menaçant à celui qui la tenait auparavant.
Denorym ne savait pas quoi dire voyant que le viel homme partait sans dire un mot, pas un merci, rien... Pour finir il se tourna vers cette grande personne et il lui demanda.

- Excusez cet homme... Il ne sait pas être reconnaissant envers ceux qui l'aident... Mon nom est... Denorym... 'vous ?

Il marqua un moment d'hésitation et continua dans sa lancée, il réussissait à parler devant quelqu'un, certes avec beaucoups d'hésitation et avec un regard fuyant, mais il y arrivait. Peut-être la présence de son chien a ses pieds qui le rassurait.

- Mais... Que... Comment avez vous fait pour apréhender le voleur ?... Je ne... Il n'est pas ici pourtant...

Il avait peur que le voleur se soit enfui et attendait des explications d'une oreille des plus attentives, il est rare qu'il avait de vraies conversations alors il allait tout faire pour qu'elle se passe au mieux.

Les joues de Len rosirent légèrement. Passant sur l'histoire du vol de sa propre bourse d'or il lui expliqua vaguement, toujours un peu assommé après sa chute :

"Quant j'ai vu cet homme s'enfuir et vous lui courant après, j'ai voulu lui faire un tacle. Malheureusement, il fut plus rapide que moi pour se relever, et s'enfuit a tout jambe... Mais j'ai tout de même réussis a récupérer le fruit de son larcin."

Le demi elfe dépoussiéra (ou plutôt déneigea ^^) ses vêtements avant de se tourner a nouveau vers l'homme lézard. Il n'avait jamais vraiment apprécié cette race, ou plutôt, le premier contact avec eux avait toujours été difficile. Après tout, cette face reptilienne, grimaçante de crocs, n'était pas se qui paraissait le plus accueillant pour Len.

Heureusement, il savait que se n'était que des idées, et que la plupart des homme lézard qu'il avait rapidement côtoyé n'avaient jamais montré d'instinct de bête sanguinaire, bien au contraire. Brisant le bref silence s'étant installé entre eux, Len repris

"On ... on ne s'est jamais vu je crois. Qui êtes vous ?"

**Idiot ! c'est normal qu'on ne se soit jamais rencontré vu le nombre d'habitant dans cette ville ! c'est plus port Etoile ici ! Idiot de Len **

Denorym avait écouté l'histoire avec toute l'attention qu'il pouvait donner malgrés son chien qui le déconcentrait par moment avec le baton qu'il tenait dans la gueule.
Impressionné de voir qu'il avait préféré rendre la bourse à son propriétairen au lieu de la garder pour lui, il aurait bien pu la garder en dédomagement d'avoir perdu la sienne. L'homme lézard releva les yeux et se concentra pour parler, il faisait d'énormes efforts pour vaincre sa timiditée.

- Mon nom est... Denorym... à la queue d'ébene... Je suis chasseur de profession et voici mon... compagnon... il se nomme Fyrn...

A ce moment il saisit le baton que tenait son chien, légerement agacé par les mouvements qu'il faisait. Le lança au loin et Fyrn parti en courrant a la recherche de son baton, la corde accrochée a son cou trainant a terre.
En revenant l'air joyeu, Denorym remarqua les traces de pattes de son chien dans la neige et une idée lui vint. D'un ton enthousiaste qui changeait d'à son habitude il dit à l'homme qui n'avait pas eu le temps de se présenter.

- Venez ! Je vais tenter de suivre les traces du voleur ! Vous allez retrouver votre bourse, faites moi confiance !

Il se mit a quatres pattes et commença a observer les traces dans la neige. Sous les yeux de celui qu'il considérait comme une grande personne...

"Hein ? Je ne sait pas si c'est possible il y a des tonnes de personnes qui passent chaque jour dans les rues et ..."

Voyant que son nouvel ami était déjà lancé, et qu'il n'écoutait plus ses protestations, il se sentit un peu mal. Il n'aimait pas vraiment que quelqu'un l'aide comme ça, par gentillesse, sans aucune arrière pensée. Ça ne le dérangeait aucunement de le faire, lui, mais dés que ce principe s'applique a lui, il se sentait gêné.

"Vous n'êtes pas obligé vous savez ..."

Voyant que ses protestations ne servait pas a grand chose Len finit par accepter un peu a contrecœur. Le saurien avançait a 4 pattes, dans la neige, sous les regard inquisiteur des passants se demandant ce qu'il faisait. Son chien aussi semblait se demander aussi ce que son maître faisait. Len quant a lui, ne savait pas vraiment quoi faire pendant que Denorym était a terre. il finit par adopter une attitude décontracté, les bras croisé, s'intéressant au travail du Saurien avec la même attitude qu'un maître d'école regardant le travail de son élève ... Même si là, Len n'arrivait pas du tout a ce repérer. Il se demandait d'ailleurs comment Denorym pouvait, lui.

Denorym ne prétait aucune attention aux remarques de son compagnon, les passants le regardant d'un air étrange, comme s'ils le considéraient comme un fou.
Mais peu lui importait, il suivait sa piste non sans un certain mal, mais l'individu qu'il pistait avait laissé de belles traces bien profondes dans sa course, sûrement quand il courrait et de plus espacées du même interval, tout celà lui facilitait la tache.
Jettant tout de même un regard en arriere sur l'homme qu'il tentait d'aider il remarqua que celui-ci était assez gêné de le suivre.

- Par là... Les traces vont dans cette rue... Mais je n'en sait pas plus... Il n'y a plus de neige... Et mon chien n'est pas... Euh... Il n'est pas dressé pour flairer...

La piste s'arretait aux abords d'une ruelle sans issue assez sombre et jonchée de saletées. La neige était absente mis a part dans le petit canniveau au milieu de cette rue, mais il n'y en avait pas assez pour continuer la piste. Seul quelques portes montraient que ce coin de ville était habité.

- Que faisons nous ?.. Monsieur...

Il s'en remettait aux connaissances de la ville de son compagnon, la forêt était le domaine de Denorym, mais la ville lui était totalement étrangere...

Len devisagea le saurien. Il l'avait mené si loin et c'était que maintenant qu'il lui demandait si ils y allaient ou pas.

"Eh bien, on est arrivé jusque la, je suppose que ... mon ... voleur n'est pas loin. Je ne me souvient plus vraiment a quoi il ressemblait, mais je me souvient vaguement qu'il portait des gants noir et une cape grise"

Se rendant compte que ses détails ne le mèneraient pas loin Len continua d'avancer dans la ruelle. Il devait forcement avoir laissé des traces....quelque part...

Tout a coup, Len aperçu un morceau d'étoffe grise, arraché dans l'entrebâillement d'une porte apparemment, il avait du resté accroché la, lorsque quelqu'un ferma la porte, et ce fut a ce moment que ce tissus ce déchira. Il montra du doigt la porte a Denorym, attendant de voir si son hypothèse concordait avec la sienne

Denorym observa le morceau de tissu, il avait fait une longue marche et ne savait pas vraiment dans quelle partie de la ville il se trouvait et il était arrivé prés du but. Pourquoi reculer maintenan ?
Il ne gardait pas vraiment de nombreux souvenirs du voleur. Ni sa tête, ni sa corpulence lui revenait en mémoire, seule une impression de noirceur persistait.
Le lambeau noir concordait avec ses observations. Il acquiesqua d'un signe de la tête et chuchota a son compagnon de maniere a ce que la personne derriere la porte n'entende rien.

- Que faire ? On défonce la porte ou ?...

**Je ne veux pas me battre, mais je veux l'aider... Cet homme a un bon fond, il n'a pas tenu compte de mon apparence et m'a suivi... Je lui dois bien celà...**

Il se voyait dans l'impasse. Soit la porte était fermée, soit elle était ouverte, mais quoi qu'il arrive il savait que ce serait difficile de récupérer l'argent des vols.

HRP : je te laisse décider de ce qu'il y a dans cette maison. Si la porte est ouverte ou non. Un grand merci de m'avoir rejoin sur ce rp...

(Ya pas de quoi ^^)

Len Posa délicatement sa main sur la poignée de la porte, avant de constater que celle ci était fermée a clef. il fouilla dans ses poche, avant d'en sortir une tige de fer d'une vingtaine de centimètre de long, afin de crocheter la serrure. Il n'avait pas exercé cela depuis au moins 2 ans, depuis que son père lui avait confisqué un de ses jeux favoris, et l'avait enfermé dans un placard. Au bout de plusieurs minutes, un déclic sonore retentit, et la porte s'ouvrit.

Imposant d'un signe le silence a son ami, ils se glissèrent dans la demeure.

Len entendit, dans une pièce a la porte entrouverte des bruits. silencieusement, il s'approcha et regarda dans l'ouverture.

Le demi-elfe pouvait voir un lit, avec une personne allongée dedans. Il remarqua ensuite leur présumé voleur, au chevet de cette personne. Il ne semblait pas avoir remarqué les intrus. Apparemment, la personne couchée semblait malade. des traces de sang se trouvaient sur les draps du lit, et une bassine d'eau ainsi qu'une serviette semblait servir a éponger la sueur dégoulinant du front du malade. Len remarqua alors sa bourse d'or, posé sur une table a laquelle il manquait un pied. Après avoir mieux regardé, toute la maison semblait en mauvais état, a tels point que dans certains murs, des fissures laissaient voir le jour.

Après une rapide réflexion, cette personne la, tout comme le vieil homme de tout a l'heure, avait elle aussi beaucoup plus besoin que Len de son argent. Le jeune homme décida finalement de repartir, laissant son argent . Après tout, lui n'avait peut être pas mangé depuis ce matin, mais apparemment, ceux là n'avaient pas mangé depuis bien plus longtemps ... Il jeta un regard a Denorym avant de sortir de la maison.

Son chien dans les bras pour éviter de faire du bruit, Denorym avançait derriere l'homme, plus courrageux que lui. La maison était assez sombre et il vit une porte entrouverte par laquelle son compagnon regarda une scene qui le fit revenir sur ses pas, jettant un regard a Denorym lui indiquant de se retirer.
Il ne chercha pas plus loin et suivi son compagnon jusque en dehors de la maison qui tombait en ruine. S'il se retirait c'est qu'il avait une raison valable et celà lui allait car il sentait qu'il avait un bon fond...

Denorym qui lors de sa petite chasse n'avait pas observé le chemin qu'il avait empreinté suivait d'un pas hésitant la personne qu'il considérait comme son ami, une des seules personnes avec qui il avait eu des "contacts". Il finit par lui demander, d'un ton timide, les yeux regardant ses mains qui tremblaient légêrement.

- Vous etes... b... bien habillé... si... vous pourriez... m'aider à retrouver... le tailleur... et a choisir une tenue... convenable... a ce moment son chien, qui lui, semblait connaitre le chemin s'avança interrompant Denorym. Peut etre que... vous désirez quelque chose... la taverne... peut etre aller boire ou manger à la taverne... en échange de ce service...

Il aurait tout fait pour rester plus longtemps avec une personne comme cela et aussi passer une soirée d'amusement, et pour la premiere fois connaitre le gout de l'alcool.

HRP : pour moi j'ai plus grand chose a faire donc si tu veux cloturer ce rp ça ne me gêne pas.

Len souris.

"Pourquoi pas ? Retrouvons nous a la taverne se soir. j'ai quelques choses a faire mais mes soirées sont libres. Bon ben, a plus tard et ... merci. Même si je n'ai pas récupéré mon argent ce n'est pas grave ! Je croule sous l'or Ha ha ha !"

Ce rire franc ne ressemblait pas a celui de Len, sans doute parce qu'il était parfaitement ironique. Même si il était plus riche que ses pauvres âmes, il était loin de pouvoir rattrapper les fortunes grandissantes tels que Nim. Toutefois, il préférait les choses ainsi. Il s'imaginait mal riche, a vrai dire

"Si tu veux, je t'accompagne jusque chez le tailleur..., c'est sur ma route"

Après quelques minutes de route, les deux acolytes finirent par se dire au revoir.

***

** Papa. De là ou tu es, je suis sur que tu peux me voir. J’ai pris ma décision…
Et Je crois bien que je ne mangerai pas pendant encore quelques jours …

Malgré ce que tu m’a toujours dis, je sais au fond de moi que tu n’étais
sûrement pas un simple marin a bord d’un navire marchand, comme tu
a toujours voulu me le faire croire. Tu dormais toujours avec une arme
a portée de main, et a chaque retour au port, de nouvelles cicatrices
venaient s’ajouter à la déjà grande collection que ton corps possédait.
Pourtant, malgré ça, je ne te déteste pas, Papa. Mais je ne prendrai pas
la même route que toi

Contrairement à toi, je ne suis pas assez fort pour ôter la vie, même si
la mienne en dépendait. Mais j’ai compris une chose. Même si je ne peux
tuer quelqu’un, ce n’est pas pour ça que je dois renoncer à devenir fort.

La vie a besoin d’être respecté, mais certains utilise ce don de Dieu pour
faire le mal autour d’eux. Je ne veux les laisser faire, mais je ne désire
pas non plus devenir une bête sanguinaire et alors leur ressembler. Je
veux me battre, mais … je ne veux pas tuer.

Peut être que tu avais raison quant tu disais que je ressemblais a ma
mère. Même si jamais je n’ai pu la connaître, l’image que j’ai d’elle a
ce genre de pensées liées par une chaîne, qui me semble inébranlable.**

[FIN]

+ 120 Xp pour vous deux