Le sang, le bruit et le vacarme des armes c’étaient tout ce que pouvait entendre Elphin de sa forêt. Assis sur une souche d’arbre morte, il tenait en main un vieux bâton d’arbre mort, sûrement une ancienne branche à l’arbre qui gisait sous lui. La vie dans les bois était toute autre que celle de la ville. Las bas coulait le sang en se moment, autour de lui tout était paisible et non pas égoïsme ou par lâcheté, Elphin ne voulait en aucun cas quitter se lieu sacré a ses yeux pour rejoindre la masse humaine et ses ennemis. Le camp qui gagnerait serait vainqueur et rien d’autre, qu’importe l’issu tant que sa forêt était préservée.
Il avait erré longtemps sur les terres gelées, presque un cycle lunaire complet, il avait traversé de nombreuse forêt et avait eu parfois bien du mal a s’en sortir vivant, mais il était maintenant fier de pouvoir exercer son art en toute sérénité. Le fils de Gwyddo n’avait pas encore finit son enseignement personnel et il le compléterait et l’achèverait ici. Lui qui était un fils des Initiés de la confrérie, les légendaires druides gardien des chênes qui oeuvrait pour le bien de tous dans tout l’ancien monde, mêmes la ou les forêts semblait avoir été corrompu par le mal.
Oui, il continuerait l’œuvre de son père et de tout les défenseurs de la forêt, il partageait son savoir avec ses cadets et ses frères d’esprit et il exercerait a défendre la mère de tout les hommes, celle qui les abritaient alors que le soleil mordait leurs chaires, celle qui leurs a donner l’ombre et un lieu ou vivre…
Ô louve ma douce louve, entends tu les bruits de la mort qui se propage au loin ? Entends tu la souffrance des êtres qui se batte en se moment ? Une chose bien triste pour ces êtres de poussières…Ils retourneront tous a la mère, tous…Et Ô louve, nous serons la pour les guider tous.
Elphin parlait a un loup, ou plutôt une louve, ce n’était pas un animal réelle, seulement une partit de lui qu’il matérialisait en tant qu’une louve au pelage d’argent et aux yeux de faucon. Les longues années qu’il avait passé seul dans la forêt l’avaient transformé et une sorte de schizophrénie animale avait germé en lui. Rien de bien méchant, Elphin était toujours saint d’esprit, mais quand l’ont a besoin de parler que seul les arbres centenaires sont la pour vous écouter, un amis de plus, même aussi imaginaire soit t’il n’est pas de refus. C’était un apprentissage forcé auquel il avait eut droit, laisser un jeune initié vagabonder dans la forêt pour trouver son awen était une épreuve que tout les plus grand druide, même Myrddin le plus puissant des druides a n’avoir jamais vécut avait eut le droit a ce traitement. Autour d’Elphin, la forêt semblait s’être animé, de petit rongeur et oiseau de passage s’approchait de lui, grouillant dans sa souche ou se posant sur son épaule. Le druide était parfaitement immobile, sa longue barbe noire ébène parsemé de brindille et de feuille tombait lentement sur ses genoux. Il était en parfaite symbiose, signe de ses pouvoirs fleurissant. Passant lentement une main dans une de ses bourses, il en sortit une petite noisette légèrement roussi, une noisette de vision, c’était un des nombreux moyens qu’utilisés les druides pour rejoindre leurs eux intérieurs, leurs awen, leurs paisible jardin de tranquillité, ce lieux si convoité que tout le monde possédait en lui.
Ô louve, veille sur mon corps, veille sur mon âme, j’entame maintenant un long voyage vers les rives ensoleillé du domaine de Erutan
Elphin ferma les yeux et porta a sa bouche la petite noisette, il huma son odeur de cendre et son attendre mâcha lentement son contenu. Un instant plus tard, ses mâchoires étaient lourdes et bientôt ses mouvements étaient aussi maladroit et pesant, comme s’il prenait racine, quelques secondes après, tout était devenu noir…
Sujet: Voyage intérieur