Garkam, Forum Rpg
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Je suis une loque

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Modamar
Ratier
Ratier
Modamar


Nombre de messages : 379
Classe : Assassin
Alignement : Chaotique mauvais ( Mj sadique grrr )
Xp - niveau : 5255xps/lvl3
Date d'inscription : 02/03/2007

Je suis une loque Empty
MessageSujet: Je suis une loque   Je suis une loque EmptyMer 8 Aoû 2007 - 2:35

Quelle agréable journée il venait de passer, abandonnant tôt le travail à ses collègues, modamar s'était discrètement retiré dans le bois qui bordait néolias. Un bois magnifique en comparaison des pitoyables constructions humaines. Un bois également riche en vieux souvenirs qui lui rappelaient sa condition. Son éternel condition de loque humaine. C'est ici que blessé et tourmenté par ses victimes qu'il avait succombé à l'une des plus impressionnantes crises de folie de toute son existence et ce n'était pas peu dire. Son corps en portait encore par endroit les séquelles, des séquelles qui toute fois se fondaient parfaitement dans l'atrocité d'aspect de sa peau balafrée. Ce bois avait semblait-il gagné en vivacité depuis la dernière fois. La verdure était plus présentes, apparaissait sous forme de mousses, de touffes d'herbes ou même de feuillage ce qui était presque surnaturel vu le climat. Pour Modamar cette nouvelle vie n'avait rien de beau, il avait aimé le bois dans son état minéral, architectural, il l'avait aimé dans son état de nudité complète, de léthargie, de mort. La mort s'en était allé et avec elle avait disparut le calme et la mysticité. Il lui semblait même entendre quelques animaux, rongeur, oiseaux. Il déambula lentement prenant soins de noter les nouveautés apparurent dans les lieux et cherchant à retrouver le décor de sa dernière visite, le décor et les personnages.
La lumière qui le touchait était chaude bien que tamisée. Les rayons se découpaient finement dans l'air et ces rideaux de dentelle se déposaient sur le sol et les arbres, les mouchetant de multiples taches lumineuses. Cette ambiance ocre semblait l'imprégner, sa peau blanche avait perdu son aspect laiteux et même sa cape, originalement noir avait des reflets colorés. Il s'inspecta un instant avec dédain tout en se dirigeant vers le coin d'ombre le plus proche et soudain un lapin en sorti et détala passant près de lui. Son regard suivit quelques seconde le rongeur qui disparut bientôt, décidément les lieux avaient bien changés. C'était à se demander si il retrouverait son chemin. Tous les arbres étaient si semblables, les clairière si nombreuse et si peu caractéristiques, il avait beau s'enfoncer dans le bois partout il respirait cette pesante légèreté. Un arbre, un autre encore, deux individus si ressemblants, il en fit le tour cherchant des yeux une issue. Il frappa contre un tronc, retira vivement sa main et l'agita comme si cela ferait partir la douleur, se retint de justesse de faire la même erreur avec le pied et reprit son exploration.
Un peu plus loin le bois se fit plus dense. Cette partie était restée intacte, le sol de glace n'avait pas encore laissé aux herbes le droit d'y proliférer et bien que les arbres avaient germés en hauteur, leur rares branches basses étaient restées aussi morte qu'il les connaissait. L'aire était ici moins doux, plus sombre, ténébreux même. Il s'engouffra dans ce tunnel de tronc et de branchages, avec toujours la même lenteur. Ses mains s'égaraient sur les écorces lisses et glaciales, palpaient cette sensualité mortuaire, assurant l'équilibre et la connaissance du terrain. Sentant qu'il approchait du but il inspecta chaque recoin, regardant derrière chaque arbre, explorant chaque nouvelle clairière. Il savait qu'il n'était plus très loin, l'excitation avait commencé à l'envahir lentement désagrégeant petit à petit sa patience. Son pouls commençait à s'emballer, déstabilisant ses mouvements. Que trouverait-il? Découvrirait-il les corps des nymphes, conservés par le froid? Trouvait-il seulement quelque chose? S'il n'y avait rien, cela signifiait-il que les premières personnes amicales qu'il avait trouvé à Néolias étaient toujours en vie? Que risquait-il si c'était le cas? Pouvait-il être reconnu? Dénoncé?
Les clairières se succédèrent, les une après les autres, puis enfin il la découvrit. L'accès était plus difficile que dans ses souvenirs, le seul passage au sol nécessitant tout de même un peu d'escalade. Le lieux à son grand donneur n'avait pas changé, il aurait presque put reconnaitre ses traces. Seulement l'endroit était vide. Il observa les tronc qui avaient servit d'appuis aux nymphes, tentant de se remémorer la scène, peut-être avait-il rêvé tout cela. Il en doutait, il y avait des éléments, des preuves. Le masque de l'intrus par exemple, il faisait nuit il aurait put se trompé mais il sentait que non. Il aurait mieux fait de garder l'objet. Il foula le sol, s'agenouilla là ou sa faiblesse l'avait submergé. Un objet attira son attention, un reflet au sol, il approcha son visage, arracha quelques plantes qui entravaient sa vue et mit à nue une vielle dague rouillée. C'était la preuve irréfutable de son passage ici, il la prit, la contempla. Elle avait bien mal vieilli... Tout cela, c'était du passé. Il la saisit par la pointe et le manche à qui il manquait un pommeau, et la brisa sur son genoux. La lame effritée se brisa comme une branche, laissant seulement une petite éraflure et une marque de rouille sur les bandelettes. L'arme, à présent en trois morceaux, retourna au sol.
Modamar s'allongea sur le sol de glace, perdu dans un flot de pensées. Des pensées ou présent, passé et avenir se mélangeaient dans un moelstorme confus d'où on ne pouvait rien tirer.
Revenir en haut Aller en bas
Modamar
Ratier
Ratier
Modamar


Nombre de messages : 379
Classe : Assassin
Alignement : Chaotique mauvais ( Mj sadique grrr )
Xp - niveau : 5255xps/lvl3
Date d'inscription : 02/03/2007

Je suis une loque Empty
MessageSujet: Re: Je suis une loque   Je suis une loque EmptyLun 13 Aoû 2007 - 1:51

Edit:musique d'embiance: 10.000 days - Tool


L'ennui. De l'ennui, beaucoup d'ennui. Tellement d'ennui. Une lassitude terrassante, une démotivation paralysante, il se sens vide, vide et abendonné. Sans force, sans muscles, sans chaire. un tas de vide et de faiblesse sans la moindre humanité. Il est alongé, vautré sur le sol, tel un cadavre, un monticul funéraire. Ses yeux n'ont pas le courage de se fermer. Il fixe avec ebettitude un ciel bas et ténèbreux. Une masse difforme plus terrestre qu'aériene, sombre, filtrant la lumière avec une efficassité implacable. Plus il fixe ce ciel déchiré, plus son espoire déjà fuyant l'abendonne. Ses membre innertes jonchent le sol comme des rondins de bois, sans vie. Il ne les reconnaît même plus. Il ne les sens plus, ces membres immobiles ne sont plus les siens, l'ont-il jamais été? Pourquoi sont'il accrochés à son corps? As-t-il encore un corps? Ce sont des poids qu'il est désormait impossible de soulever. Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Tant de douleur! Ses muscles sont absents. Il a juste réussi à bouger un peu les doigts. Il les a bougé puis les a abendonné comme tout le reste, ses pensées, son corps, sa vie. Abendonné comme il est. Là, allongé dans cet endroit obscure. Il ne sait même plus vraiment où il est. Il n'est pas, plus, assez curieux pour s'en soucier. De toute façon il ne sait rien, plus rien. Le sol est dur et froid, il a mal au dos et il fixe un ciel de ténèbres. De la douleur. Il la ressent. Ce n'est pas une vrai douleur. C'est un malêtre. Une sensation d'inconfort, presque irréelle. Une sensation diffuse qui s'étent le long de sa colone. Comme si ses muscles étaient tous affreusement contractés. Des muscles? En a-t-il encore? Sinon qu'est-ce? Ces morceux de corps, contractés au point de cèder sous la pression. Il essaye encore de bouger, un effort immence, immence et source de maux, juste le bout des pied, un peu la tête, il parvient à lui appliquer une insignifiante rotation autour de l'axe du cou. Reveiller ses cellules, cela fait mal, si mal, tant de souffrance, tout le temps, pourquoi? En fait il n'a pas envi de bouger. Pas plus qu'il n'a envi de rester alongé là comme un cadavre. C'est une montagne d'indécision désespèrée. Il ne connait plus l'envie, il n'aura plus jamais envie... de rien. Comme si une immence fatigue le frappait. Pourtant il s'est seulement alongé par terre, seulement. S'est-il seulement alongé par terre? Qu'a-t-il fait après? Avant? Est-il allongé? Il le croi, il ne croi rien. Il n'a plus de notion du temps. Du temps de l'espace, du froid, du chaud, de la douleur. Il n'a plus de notion du tout. La remémoration est un processus érinthant. Elle demande une grande concentration, a souvent besoin de repère chronologiques. Elle a besoin d'être aidée, encouragée, il a besoin d'aide et n'a plus de courage. Il s'en fiche de toute façon, il se fiche de tout. Il ne veut rien savoir. Il ne veut rien du tout, il n'a a vrai dire pas la moindre volonté. Tout comme il n'a aucun désir, aucune force, aucune motivation. Il n'a plus rien. Plus qu'un corps de pierre complètement vidé, un corps qu'il n'est même plus certaint de posséder. Vidé et gelé. Pourtant il résiste bien au froid généralement. Aujourd'hui, quel jour est-on? Maintenant il n'est plus Modamar. Il n'est plus le Carnophage. Il est un tas de pierre, sans humanité. Il se fond lentement dans le sol, retourne à la poussière. Sa vu semble se troubler, plus de ténèbres, sa respiration se fait plus lente et plus la borieuse. Vivre est devenu difficile, ça l'a toujours été, vivre est devenu un effort insoutenable. Bientôt chaque batement de coeur sera un effort, un obstacle. Le ciel est toujours aussi ténèbreux, encore plus peut-être à présent. C'est un peu comme si les araméen d'afrique noir s'étaient tous rassemblés dans un fast food de philadelphie aux heures de pointes et avaient tous commendés simultanément le même amburger hultra gras avec de la mayonnaise, des lardons frits, une triple rangées de steak haché, des tranche de bon fromages fondant et savoureux dont l'arome si particulier, à la fois tendre et puissant, emplit tout le palais et se mélange avec délicatesse à chacun des autres aliments, les oignons, la salade, les tomates, le poisson pané et enfin ce ketchup servit si abondament que cette danrée semble tout à fait innépuisable à un tel point que d'incroyables gisement se trouvent enterrés précisément sous le sol américain. Modamar lui n'est pas américain, d'ailleur sur l'instant présent il n'est pas grand chose. Il n'a pas assez de volonté pour être quelque chose. Pas assez de volonter, juste de l'ennui. De l'ennui, beaucoup d'ennui, pire que sa même, une lassitude horripilantes qui le démotive encore plus, le paralyse jusqu'au plus profond de son être. Un être vidé, vidé, abendonné, faible, si faible, ce ramassi de vide et de faiblesse. Il est alongé sur le sol. Ses yeux n'ont pas le courage de se fermer. Il fixe avec ebettitude un ciel bas et ténèbreux. Plus il fixe ce ciel déchiré, plus son espoire déjà fuyant l'abendonne. Ses membre jonchent le sol comme des rondins sans vie. Il ne les reconnaît même plus. Il ne les sens plus, ces membres immobiles ne sont plus les siens. Ce sont des poids qu'il est désormait impossible de soulever. Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Il a juste réussi à bouger un peu les doigts. Il les a bougé puis les a abendonné. Abendonné comme il est. Là, allongé dans cet endroit obscure. Il ne sait même plus vraiment où il est. Il n'est pas, plus, assez curieux pour s'en soucier. Le sol est dur et froid, il a mal au dos et il fixe un ciel de ténèbres. De la douleur. Il la ressent. Ce n'est pas une vrai douleur. C'est un malêtre. Une sensation d'inconfort, presque irréelle. Une sensation diffuse qui s'étent le long de sa colone. Comme si ses muscles étaient tous affreusement contractés. Contractés au point de cèder sous leur contraction. Il essaye encore de bouger, juste le bout des pied, un peu la tête, il parvient à lui appliquer une insignifiante rotation autour de l'axe du cou. En fait il n'a pas envi de bouger. Pas plus qu'il n'a envi de rester alongé là comme un cadavre. C'est une montagne d'indécision désespèrée. Comme si une immence fatigue le frappait. Pourtant il s'est seulement alongé par terre. S'est-il seulement alongé par terre? Qu'a-t-il fait après? Avant? Il n'a plus de notion du temps. Il n'a plus de notion du tout. La remémoration est un processus érinthant. Elle demande une grande concentration, a souvent besoin de repère chronologiques. Il s'en fiche de toute façon. Il ne veut rien savoir. Il ne veut rien du tout, il n'a a vrai dire pas la moindre volonté. Tout comme il n'a aucun désir, aucune force, aucune motivation. Il n'a plus rien. Plus qu'un corps de pierre complètement vidé. Vidé et gelé. Pourtant il résiste bien au froid généralement. Aujourd'hui il n'est plus Modamar. Il n'est plus le Carnophage. Il est un tas de pierre. Il se fond lentement dans le sol. Sa vu semble se trouble, sa respiration se fait plus lente et plus la borieuse. Vivre est devenu difficile, bientôt chaque batement de coeur sera un effort, un obstacle. Le ciel est toujours aussi ténèbreux, encore plus peut-être à présent. A présent qu'il n'est plus rien, la vie ne tardera peut-être pas à le quitter. Il n'y a jamais eu de vie de toute façon dans un caillous. Peut-être devrait-il lui même y mettre fin? Faim, non il n'a même pas faim, c'est la fin, enfin.Et pourtant... L'ennui. De l'ennui, beaucoup d'ennui. Tellement d'ennui. Une lassitude terrassante, une démotivation paralysante, il se sens vide, vide et abendonné. Sans force, sans muscles, sans chaire. un tas de vide et de faiblesse sans la moindre humanité. Il est alongé, vautré sur le sol, tel un cadavre, un monticul funéraire. Ses yeux n'ont pas le courage de se fermer. Il fixe avec ebettitude un ciel bas et ténèbreux. Une masse difforme plus terrestre qu'aériene, sombre, filtrant la lumière avec une efficassité implacable. Plus il fixe ce ciel déchiré, plus son espoire déjà fuyant l'abendonne. Ses membre innertes jonchent le sol comme des rondins de bois, sans vie. Il ne les reconnaît même plus. Il ne les sens plus, ces membres immobiles ne sont plus les siens, l'ont-il jamais été? Pourquoi sont'il accrochés à son corps? As-t-il encore un corps? Ce sont des poids qu'il est désormait impossible de soulever. Ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant. Tant de douleur! Ses muscles sont absents. Il a juste réussi à bouger un peu les doigts. Il les a bougé puis les a abendonné comme tout le reste, ses pensées, son corps, sa vie. Abendonné comme il est. Là, allongé dans cet endroit obscure. Il ne sait même plus vraiment où il est. Il n'est pas, plus, assez curieux pour s'en soucier. De toute façon il ne sait rien, plus rien. Le sol est dur et froid, il a mal au dos et il fixe un ciel de ténèbres. De la douleur. Il la ressent. Ce n'est pas une vrai douleur. C'est un malêtre. Une sensation d'inconfort, presque irréelle. Une sensation diffuse qui s'étent le long de sa colone. Comme si ses muscles étaient tous affreusement contractés. Des muscles? En a-t-il encore? Sinon qu'est-ce? Ces morceux de corps, contractés au point de cèder sous la pression. Il sait que quand tout cela sera fini, il explosera comme une fleur répendant ses composants corporels sur le sol, les environs, et ce ciel à la con qui est toujours trop sombr et trop bas, comme si il voulait étouffer le monde, et massacrer tous les clostrophobes en leur procurant une crise irrémédiable qui grillerait leur pauvre petite cervelle qui serait ensuite distribuée en entrée dans des restos chic à Tokio et qu'on ferait passer pour des sushi parce que de toute façon là bas tout le monde aime les sushi alors tant que le sushi est bon on ne cherche pas à en connaître la provenance, on mange et puis c'est tout, non ce n'est pas tout on paye aussi parce qu'en ce bas monde il faut payer pour tout, payer payer et repayer, on pourait remplacer les gens par des distributeurs de monaie comme ça tout le monde serait content ! Il essaye encore de bouger, un effort immence, immence et source de maux, juste le bout des pied, un peu la tête, il parvient à lui appliquer une insignifiante rotation autour de l'axe du cou. Reveiller ses cellules, cela fait mal, si mal, tant de souffrance, tout le temps, pourquoi? En fait il n'a pas envi de bouger. Pas plus qu'il n'a envi de rester alongé là comme un cadavre. C'est une montagne d'indécision désespèrée. Il ne connait plus l'envie, il n'aura plus jamais envie... de rien. Comme si une immence fatigue le frappait. Pourtant il s'est seulement alongé par terre, seulement. S'est-il seulement alongé par terre? Qu'a-t-il fait après? Avant? Est-il allongé? Il le croi, il ne croi rien. Il n'a plus de notion du temps. Du temps de l'espace, du froid, du chaud, de la douleur. Il n'a plus de notion du tout. La remémoration est un processus érinthant. Elle demande une grande concentration, a souvent besoin de repère chronologiques. Elle a besoin d'être aidée, encouragée, il a besoin d'aide et n'a plus de courage. Il s'en fiche de toute façon, il se fiche de tout. Il ne veut rien savoir. Il ne veut rien du tout, il n'a a vrai dire pas la moindre volonté. Tout comme il n'a aucun désir, aucune force, aucune motivation. Il n'a plus rien. Plus qu'un corps de pierre complètement vidé, un corps qu'il n'est même plus certaint de posséder. Vidé et gelé. Pourtant il résiste bien au froid généralement. Aujourd'hui, quel jour est-on? Maintenant il n'est plus Modamar. Il n'est plus le Carnophage. Il est un tas de pierre, sans humanité. Il se fond lentement dans le sol, retourne à la poussière. Sa vu semble se troubler, plus de ténèbres, sa respiration se fait plus lente et plus la borieuse. Vivre est devenu difficile, ça l'a toujours été, vivre est devenu un effort insoutenable. Bientôt chaque batement de coeur sera un effort, un obstacle. Le ciel est toujours aussi ténèbreux, encore plus peut-être à présent.
Revenir en haut Aller en bas
Modamar
Ratier
Ratier
Modamar


Nombre de messages : 379
Classe : Assassin
Alignement : Chaotique mauvais ( Mj sadique grrr )
Xp - niveau : 5255xps/lvl3
Date d'inscription : 02/03/2007

Je suis une loque Empty
MessageSujet: Re: Je suis une loque   Je suis une loque EmptyMar 14 Aoû 2007 - 0:51

Soudain un craquement sonore, le sol se met à trembler, une lumière céleste l'aveugle violemment, en une fraction de seconde il a oublié l'éternité de délabrement, se dresse sur ses pattes, malgré quelques relents d'engourdissement et sans prendre la peine d'étudier la situation se jette dans un buisson un peu plus loin. Comme il le pensait il se trouvait au beau milieu de la forêt, la clairière qu'il venait de quitter était illuminée d'un coté par un puissant rayon qui semblait ne pas être à sa place... Tout comme un arbre un peu plus loin. Pas de trace de l'énorme créature qui venait de le sortir de sa torpeur. Il sortit lentement du buisson, examinant l'arbre nouveau venu avec suspicion. Il se trouvait dans une clairière qu'il croyait connaitre par coeur. La clairière qui l'avait vu mourir et renaitre. Il s'approcha de l'arbre, le pas lent et méfiant. Ses hautes branches semblaient déjà le ceindre, le recouvrir d'une aura malveillante, prêtes à l'emprisonner. Il s'arrêta, observa encore le végétal. Il ne savait plus quoi faire. Avancer encore, forcer sa claustrophobie et se sentir enfermé jusqu'à ce qu'arrivé au tronc il soit libéré... ou réduit à néant. Ou s'enfuir et craindre à jamais que ce souvenir hante ses pensées déjà torturées. Il fit un pas en avant, entendit un bruissement, fit un bond en arrière, roula, se releva avisant l'arbre. Ce dernier n'avait toujours pas bougé. Et pourtant. Ce n'était pas un simple arbre, il le savait. Il ramassa une pierre et la jeta sur le tronc espérant obtenir une réaction. Sa cible avait conservé son stoïcisme désarmant. Il n'avait donc plus le choix, il devrait aller à sa rencontre, affronter ses craintes, sortir vainqueur ou perdant. Il regarda à droite et à gauche, en haut, en bas, partout autour de lui, cherchant l'ultime solution puis finalement se lança. Il couru dague hors du fourreau, hurlant pour briser le silence assommant de la forêt. Après avoir prit un peu d'élan, d'un bond précis il arriva à auteur du tronc et profitant de l'énergie produite par sa course il planta avec force sa dague dans le tronc. La dague ripa arrachant un peu d'écorce, Modamar se plia littéralement tout en retournant hors de portée. Une branche le frôla s'écrasant au sol, rompant la couche de glace et projetant un peu de terre gelée. Une autre branche s'abattit juste devant lui le déséquilibrant, il tenta tout de même une esquive qui se solda en une belle chute. Il eut alors une vue incroyable sur le ballet des branches, pour la plupart épaisse comme des rochers qui se soulevaient et retombaient avec fracas sur lui. Il roula esquivant comme il le pouvait un tel déluge. Chaque coup qui s'abattait avec force à coté de lui, fracassant le sol, semblait un peu plus proche du but. Il se releva, baissa in entremis la tête pour esquiver une attaque latérale qui l'aurait envoyé valser à des dizaines de mètres. Il se mit alors à courir, courir avec un fougue, une vitesse qu'il n'aurait jamais cru capable de lui. Les branches continuaient de s'écraser derrière lui et ce martèlement sourd et profond semblait se répercuter de partout en même temps, faisant vibrer le sol et tomber les feuilles jaunies des grands arbres. Il tomba alors nez à nez avec un autre, qui heureusement pour lui ne bougeait pas, ne vivait pas de la même énergie que celui qui voulait sa mort mais sa simple immobilité suffisait à lui barrer le passage. Il jeta un coup d'oeil à l'arbre puis s'élança sur le côté pour éviter une attaque. Il était à présent un peu moins à porter, et l'arbre devait plier son tronc pour l'atteindre et ainsi augmentant l'amplitude de ses mouvements, gagnait en puissance ce qu'il perdait en rapidité et en précision. Modamar se releva avait une promptitude entretenue par son adversaire et courut le long des parois de la clairière qui étaient d'un seul coup bien plus resserrées. Le tronc alors se sépara lentement, commençant par la base, puis jusqu'à mi hauteur et la jambe ainsi créée fit un pas immense propulsant son propriétaire au centre de la clairières, et lui donnant une supériorité bien plus écrasante. Le ballet de coups reprit sans plus attendre, les attaques s'enchainaient avec vitesse, provenant du ciel. Modamar se glissa in extrémis entre deux arbres épais, une branche le frôla tant qu'elle lui arracha une grande partie de peau sur le bras. Derrière l'abri conférer par les deux arbres Modamar souffla un instant, observant avec dégout et terreur l'ent sortir à nouveau de son socle et enjamber d'un pas plusieurs mètre. Il disparut une seconde derrière un arbre, et réapparut de l'autre coté, près à frapper à nouveaux. Modamar se remit à courir, enjambant les racines qui sortant du sol étaient autant de pièges destinés à le faire choir. Cette fois l'ent n'eut pas le temps de le frapper. Cependant il entendit rapidement les pas de ce dernier, des pas lents et sonore qui le suivaient et gagnaient étrangement du terrain. De part les foulées de son poursuivant modamar avait tout intérêt à tourner fréquemment si il voulait s'échapper, n'ayant aucune chance de le distancer en ligne droite. Il changea donc de direction au premier arbre, puis au suivant et ainsi de suite, marquant des angles de quatre vingt dix degrés. Il avait beau tourner de façon aléatoire, le bruit entêtant des pas de l'ent ne décroissait pas de façon remarquable. Tantôt tout près, tantôt lointain, il ne savait plus si il gagnait ou perdait du terrain. A son grand malheur il déboula soudainement dans un clairière. Il tenta de forcer encore le rendement, de gagner en vitesse pour atteindre l'autre bout sans donner d'avantage à son poursuivant. C'était une immense clairière, presque entièrement baignée de la lumière céleste, avec en son centre trois pilier de pierre ancienne, prisonniers du froid et des ronces, qui rappelaient pathétiquement l'ancestrale présence d'une civilisation en ces lieux. Habitué au noir ténébreux de la forêt profonde, Modamar sembla ne voir qu'un flot ininterrompu de lumière blanche. Il avait parcourut un peu plus de la moitié du chemin lorsque l'ent arriva à sa suite. Sans le voir, il le savait à l'écho caractéristique que venait de prendre son dernier pas. Il s'attendait à en entendre un suivant, ayant prit le tempo régulier de ce lourd martèlement mais rien. Une seconde d'hésitation précéda une brutale explosion sonore juste derrière lui et une soudaine douleur déchira son dos et son épaule. Le rocher s'écrasa un peu plus loin, fit un second rebond avant de stopper sa course. Modamar s'étala lamentablement au sol. La douleur insoutenable avait manqué de l'assommer. Il se releva avec peine, mesurant avec crainte les dégâts subis. Il ne tenait même plus droit. Le sang avait giclé et s'écoulait maintenant en abondance. Sa vue était trouble, son équilibre précaire. Le sol tremblait à interval régulier derrière lui. Il reprit sa course, son instinc de survie primant plus que tout. A l'autre bout de la clairière les arbres étaient plus espacés. Cela signifiait véritablement deux choses, la première qu'il devrait faire preuve de plus de vitesse et d'ingéniosité sans quoi il serait plus facilement rattrapé, et la seconde, qu'il approchait de la sortie. Son esprit avait mit un temps considérable à calculer tout cela. Sa toute nouvelle douleur l'obnubilait. Il ne savait plus comment gérer le flot constant de nouvelles informations. Et si il ne tombait pas sur le campement en sortant du bois? Combien de temps parviendrait-il encore à tenir? Il s'appuya une seconde derrière un arbre avant de repartir. Guérirait-il d'une telle blessure? Pourquoi n'avait-il encore jamais rencontré de telle créature? Tout en courant son bras blessé pendant inerte, seulement retenu par son homologue pour ne pas gêner la course. Le sang couvrait à présent sa poitrine et son abdomen et commençait à couler le long de sa jambe. Ses pensées continuaient de se bousculer dans son esprit, il ne parvenait pas à se concentrer sur sa course ce qui était pourtant primordial. Cette douleur. Il tourna, s'arrêta encore pour reprendre son souffle, vit un rocher s'abattre à coté de lui et rebondir emportant une gerbe de terre avec lui. Il toussa, cracha, hurla un instant, puis reprit sa course, il sentait étrangement que la fin de son périple n'était pas loin, que bientôt il sortirait de cet enfer qu'il serait libre et vivant. Il décida alors de se concentrer d'avantage, d'accélérer la foulée. Il comptait chacun de ses pas, oubliant ceux de son poursuivant. Il chutait souvent, hoquetant chaque fois de douleur. Il se relevait à chaque fois, fatigué et à bout de souffle. Son sang semblait se rependre de partout. Jusque dans sa bouche où son gout amer se mêlait à sa salive pâteuse comme pour obstruer le conduit et entraver sa respiration haletante. La douleur bien que majoritairement concentrée dans son épaule avait gagné la totalité de son corps. La fatigue ne tarderait pas à altérer ses sens. Bientôt la lumière se fit plus abondante, un vent puissant soufflait autour de lui. Il fit encore quelques pas, sentit ses pied s'enfoncer dans la neige. Il était enfin sorti de la forêt. Il était sortit mais n'avait plus la force d'avancer. L'ent avait disparut, sens s'en être rendu compte, le bruit de ses pas avait disparut depuis un moment. S'approchant trop de la lisière ce dernier avait finalement abandonné la poursuite, estimant peut-être qu'il n'était pas judicieux d'être repéré si près du campement pour une pauvre créature qui mourrait probablement de ses blessures.

[ non je ne suis toujours pas mort, incroyable n'est ce pas?? éhéhé je serais bientôt trouvé par poc, un incroyable coup de chance, ce dernier me ramènera inerte à Aspic 2000 ou je serait soigné même si je ne serais pas sur pied avant une quinzaine de jours irl ( non je ne pars pas en vacance ) j'en profiterais pour faire du rp humoristique, merci à tous et à toutes et veuillez excuser le poste précédent, il s'agissait plus d'une expérience qu'autre chose... Razz ]
Revenir en haut Aller en bas
Nim
Admin barbu - Maître de l'arène
Admin barbu - Maître de l'arène
Nim


Nombre de messages : 2636
Age : 32
Classe : Gladiateur
Alignement : Chaotique-Neutre
Xp - niveau : 34 910xp, lvl8, 160 000po
Date d'inscription : 10/02/2006

Je suis une loque Empty
MessageSujet: Re: Je suis une loque   Je suis une loque EmptyMar 14 Aoû 2007 - 21:17

+200xp
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Je suis une loque Empty
MessageSujet: Re: Je suis une loque   Je suis une loque Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Je suis une loque
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Je suis de Retour!!!!!!!!!
» tient... mais.. ou suis je?
» Je suis la pour vous servir

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Garkam, Forum Rpg :: Les Alentours :: Le Bois des Soupirs-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser