comme un poisson dans l'eau...

Katrina marchait dans les ruelle se perdant dans ces idées, à chacun de ses pas, la neige faisait un petit bruit très agréable, le crissement de la neige conduisit la jeune princesse devant un étrange bâtiment, "Tien, c'est bizarre toute cette fumée, ça n'a pas l'aire d'êtres du feu, on dirait plus de la vapeur d'eau, mais qu'est ce que ce bâtiment?"

Intrigué elle s'approchas, gravis les marche qui menaient au palier, et arrivât devant les deux statues, un frisson parcouras son corps, elle les trouvait assez lugubres, et cella ne lui disait rien de bon quant à ce qu'elle pourrait trouver dans la battisse. Alors qu'elle approchait de la porte elle levât la tête, et vit sur une pancarte de bois, un texte noirci au charbon: " Les bains "
"Ainsi il y a des bains dans cette ville, je désespérait de ne pouvoir me laver, peut être que la civilisation est arrivé jusque ici finalement..."
Elle poussât la poignée de la porte et le lourd battant en bois qui constituais celle si s’ouvrit lentement, alors un nuage de vapeur sortit de l'encadrement de la porte pour venir engouffrer Katrina, qui eu un mouvement de recul.

Elle passât la porte, mais ne voyait pas beaucoup où elle allez, car la vapeur étouffante lui cachait la vue, mais peut de temps après avoir marchait à tâtons, le brouillard se dissipât un peut pour laissait place au bain en lui même. La décoration était très tropicale, ce qui était un accord avec les statues de l'entrée, elle avançât un peut et prononça d'une voie cristalline et enchanteresse:

_Il y a quelqu'un?

Mais aucune réponses se fit à son appelle.
Des goûtes de sueur perlaient dégât sur son front, et glissaient le long de sa joue, venant finir leur course sur la robe en soie de Katrina, absorbé par le tissu. Sa peau était devenue moite, ses cheveux commençaient à coller à son cou, mais elle appréciait cette sensation, de chaleur apaisante, et relaxante, qui changeait par rapport a la neige immaculé et froide des rues de Neolias.

Elle réitérât son appelle, mais seul le silence lui répondait, alors elle se décidas à prendre un bains, ce disant que cela ne ferrais de mal à personne.
Elle allas dans un coins de la pièce et enlevas sa robe, l'étoffe glissa sur son corps comme une caresse agréable, et désormais la peau nus de la jeune femme s'exposait au vapeurs ardente de l'environnement, et de nouvelle goûtes couraient sur son dos, ainsi que sur son torse apprécient ses courbes et venant choir, pour ultime destination sur les planches du sol.
Katrina avançât vers le bassin rectangulaire, d'un pas souple et déhanché, elle se mouvait dans le nuage d'eau comme un courant d'aire, comme un spectre invisible au yeux des mortels dont la beauté ne pouvait rivaliser qu'avec l'aurore, elle arrivas sur le rebord du bain, à quelque centimètre de l'eau, et comme pour vérifier la température, elle trempât le pieds, et le contacte avec cette source chaude, la fit frémir de toute part, un frisson montât le long de sa jambe, et continuât son parcours jusque sur sa poitrine avant de finir par la tête et le cuir chevelus, qui se raidit de plaisir.

Jugeant que l'eau était à la température idéale, elle détendit les marches et alla jusqu'au milieux du bassin, des ondulations se formait à la surface de l'eau comme une réponse à ses frissons, et cet élément vivifiant vient recouvrir chaque centimètre de son corps, de ses pieds jusqu'au cou, elle avançait dedans comme un oiseau volerait dans un nuage de douceur et petit à petit elle en oublié ses tristesses ; la mort de son père la disparition de sa famille, de son domaine, mais elle ne pleurait aucuns ami, car elle n'en avait jamais eu.

Elle se laissât flotter quelques instants à la surface, appréciant cette sensation de liberté, comme si le corps n'était plus lié à ce monde, dérivant sur une rivière immatérielle, Puis elle se rendit dans un coin du bassin, près d'une jarre, et plongea la main dedans, le contacte de la main humide avec les sel parfumés dégagea une agréable odeur de rose, alors elle prit une poignée de savon et commença à se frotter le corps en chantant une douce mélodie, un aire qu'elle avait oublier depuis bien longtemps, un aire que sa mère lui chantait quand elle était petit fille, un aire emplit de douceur et de chagrin, qui était étouffé par les vapeur rosé s'échappant du bassin principale...

[Puis-je? Ca n'a pas l'air d'un rp fermé...]

La sensualité de la jeune femme décuplait le charisme des eaux chaudes. Il eut été si simple de la laisser profiter de ce calme et de ce repos, tandis que les survivants endormis, hommes, femmes ou enfants, mourraient comme des insectes qu'on écrase par poignées.

Mais n'oubliant pas ses principes, parfois compatibles avec les bonnes moeurs publiques, le jeune garçon préféra révéler sa présence. Observer une femme d'une si grande beauté, dévêtue du moindre apparat, était certes une vue imprenable et particulièrement reposante; et l'entendre chanter ce doux air ne pouvait que ravir le coeur à peine ranimé de l'empoisonneur enfantin; mais il était préférable d'éviter une surprise trop brutal en cours de soirée, un quelconque quiproquo, et surtout de sauver une vie aussi charmante, bien qu'inconnue.

Car si enfin lui même s'était discrètement faufilé dans ces pièces noyées de chaleur bien plus tôt, c'était simplement pour parer au plan dont il avait été la clef de voute comme le pilier principal. Et il n'y avait plus qu'à attendre que tout s'organise comme prévu pour qu'il puisse réaliser ses machinations, à long comme à court terme.
Aaah, comme la silhouette délicate, légère et dorée de la princesse lui rappelait cette nuit inoubliable dans les bois...Mais trop de souvenirs ne font que se focaliser sur le passé. Et le passé est mort, inchangeable. Et ce qui est mort et inaltérable est inutile. Alors ce n'était pas la peine de continuer à se remémorer tout ces évènements, aussi plaisants eûssent-ils été, si ce n'est pour y distiller quelques gouttes de regret qui auraient indefectiblement terni son humeur pourtant fort joyeuse. Et ce n'était pas le sang versé au dehors qui le mettait en joie.

Perdu dans l'ombre du fin fond des bains, une voix rieuse et enfantine traversa la vapeur d'eau chaude, résonnant dans les bains de part et d'autre du rideau de brume moite qui noyait les lieux.

"...Vous avez une très jolie voix. Mais n'est-ce pas un peu tard pour prendre un bain?"

Il avait parlé. Autant se montrer. De toute façon, ce n'était pas une femme nue et trempée qui pourrait lui opposer une quelconque résistance dans ce quartier désormais davantage peuplé de cadavres que de vivants endormis.
Sa silhouette fine et droite sortit d'un pas nonchalant de la brume. La vapeur s'acarta à mesure qu'il avancait d'un pas lent et régulier qui résonnait contre le sol de pierre. Ses vêtements simples mais atypiques et légers, puis son sourire trop tendu pour être honnête, s'affichèrent dans la pénombre. Une épée visible à sa ceinture et les mains probablement ceintes derrière le dos, il se contenta d'émettre un ricanement sourd qui fît frémir ses paumettes plates.

"Mais vous avez bien fait de rester ici. Au moins, vous y serez épargnée...Lirelianne est chez elle, et ce bâtiment est désert. Personne ne viendra nous chercher là. C'est un heureux hasard. Vous ne trouvez pas?"

Katrina se retournas vivement en saisissant une serviette posait près d'elle, qu'elle mit sur sa poitrine pour cacher au yeux de cet inconnu sa féminité.
Les jeune homme lui avait parler d'une voix chaleureuse, même si emprunte d'un léger sarcasme.
Elle trouvait la situation tout à fait gênante, mais en même temps elle y trouvait un petit côté plaisant. Peut êtres les vapeur de rose lui montait à la tête, mais cet apollon, était vraiment beau, comme un ange sortit de la brume pour elle... pourtant elle s'enfonça un peut plus dans l'eau, qui lui arrivait désormais jusqu'au cou.
Elle s'adressât à lui sur un ton assez sec au départ, mais qui devint vite langoureux.

_Et bien, n'avait vous pas honte de surprendre une princesse nus au moment de sa toilette?! Mais qui êtes vous donc, vous qui avez l'audace de vous adresser à moi, et de vous approcher par un heureux, très heureux, hasard.

Son sourire s'entendit en un rictus vicieux, à mesure qu'il s'approchait du rebord du bain dans lequel se tenait dignement la femme nue. Toujours plus confiant, et cachant clairement quelque chose, Sin répondit d'un air nonchalant, en aggripant d'une main délicate le rebord du bassin humide et chaud.

Soufflant faiblement sur la brume dégagée par les vapeurs d'eau brûlante, le jeune garçon regarda un long moment la princesse, posant avec insistance ses yeux sur son corps svelte protégé par le rideau de fumée blanchâtre.
Puis, après avoir jugé suffisament déplacé son attitude, et jugé du malaise assez faible auquel donnait lieu son attitude provocatrice; Sin prit la parole:

"Eh bien...toute femme est une princesse pour celui qui la voit sous son plus simple apparât. Et il n'y a aucune honte à cela. Surtout si cette femme a des atours et des attraits aussi séduisants que les vôtres..."

De telles paroles avaient le mérite d'être sans ambiguïté sur le désir de ses mains et de ses lèvres malhonnêtes pour les courbes douces e suaves de la princesse...bien que le garçon ne crois pas en une quelconque nobilité de la jeune demoiselle...et ait d'ailleurs un point de vue très négatif sur la noblesse en général. Ses parents avaient contribués en cela à le rendre haineux de bien des choses.

Mais la nostalgie n'était pas de mise, surtout au vu de la situation. Prenant le soin extrême de ne pas effrayer Katrina outre mesure, il prit le parti de lui expliquer la situation extérieure. Peu importait qu'elle ne le croit pas. Peu importait qu'elle prenne peur et qu'elle tente de s'enfuir...Il la retiendrait par la force, si besoin était. Car après tout, lui aussi jouait bien trop gros pour se permettre d'être floué par les cris pincés d'une fille trop bruillante...

"Je ne vous veut aucun mal, croyez-moi...mais vous allez devoir rester ici plus longtemps que prévu, je le craint. En effet, à cette heure, les miliciens de l'empire doivent se battre contre les rebelles au royaume, et c'est un bain de sang aveugle qui prend place dehors à l'heure où je vous parle. Ces bains sont l'un des seuls endroits où on ne viendra certainement pas nous chercher. Heureusement pour nous."

Cette dernière phrase avait été ponctuée d'un rictus malveillant...Signe avant-coureur d'une réelle volonté perverse de violenter la jeune femme? Non pas, car Sin avait retrouvé la seule créature pour qui il éprouverait le seul pêché de chair désormais. Et en dépit de ses nombreux et irrémédiabkes défauts, il resterait fidèle, en dépit de la forte tentation qu'offrait ce spectacle angélique, à l'abri des regards indiscrets autres que le sien. Il lui aurait été si facile de laisser libre court à ses envies...mais non. Son esprit le lui interdisait, et c'était lui qui avait le maître mot sur la moindre de ses actions, le moindre battement de coeur et le moindre souffle de sa personne. Il n'allait pas déroger aux ordres qu'il s'était donnés.

Attendre...ici, avec cette jeune femme, princesse de surcroit...il fallait avouer qu'il y avait pire châtiment pour ce qu'il savait faire indirectement en ce moment même...
Loin de la lumière, en cette nuit lugubre, il avait dépêché la milice et la confrérie à s'entretuer, livrant les deux forces qu'il avait infiltré comme une gangraine à visage humain, avant de les pousser à s'autodétruire...Peu importait qui survive cette nuit. Le principal était que les dégâts occasionnés par chacune de ces factions soient suffisament handicapants pour permettre la suite de son macabre plan.
Oui...Gangréner était sa spécialité. Et il s'y adonnait avec une joie malicieuse et perverse. Et tout en gardant les pieds sur terre, il songeait à ses lettres, expédiées à chacune de ses cibles...en imaginant ce qu'elles pouvaient bien être devenues à cette heure.

Sin : +80xp
Katrina. : +60xp