Voilà presque une heure que les villageois attendaient sur la place du marché. Des questions anxieuses s'élevaient de toutes parts. On parlait de guerre. Les hommes n'avaient pas peur, ils avaient défendu la ville à maintes reprises, et recommencerait si il le fallait. Tous étaient determinés et impatients. C'est alors que Mininus arriva à cheval. Il grimpa sur l'estrade sans prendre le temps de mettre pied à terre. Il semblait pressé et soucieux.
Un silence de mort se fit dans la ville. Tous regardaient avec un fièvre téméraire leur souverain. Ce dernier était vêtu de son armure, il retira son heaume, le prit sous son bras. Il s'eclairçit la gorge.
"Oui, c'est vrai. Oui nous avons de nouveaux ennemis. Oui des combats on déjà lieu vers l'est. Oui une ville ennemie à était construite en dépit de notre vigilance. Je serai bref, car le temps nous manque. Cette citée, a ce que j'en sais de mes éclaireurs, constitue un bastion de près d'un millier de soldat, dont environ deux centaines d'elfes noirs. Ils semblent avoir pervertis des gobelins, et les avoir changé en... quelque chose de plus... puissant. Il s'agirait de Hobgobelin."
Une rumeur s'éleva de la foule, les Hobgobelins étaient des ennemis qui n'avaient pas été aperçus depuis quelques générations à Aelias. Aucun des hommes présent n'en avait jamais combattut. Quand aux drows, ils représentaient un bien plus grand danger. Puissants, agiles, fourbes pour la plupart, ils constituaient des ennemis redoutables.
Mininus reprit la parole.
"Cette fois çi, nous sommes prévenus, préparés à faire face. Cette fois çi, nous écraseront l'ennemis. Certains l'ont déjà compris, cette fois çi, je compte bien, attaquer cette citée. (une nouvelle rumeur monta de la foule) Nous sommes plus nombreux, et nous disponsons de très bon stratèges. Nous écraserons. Un détachement de soldat à déjà été envoyé sur le front, ils nous informent des activités ennemies et combattent déjà. Ils ne semblent pas rencontrer de problèmes pour le moment, nos ennemis les considérant comme un problème mineur. Nous manquons de temps, et dès maintenant, je demanderai à tous et à toutes de se préparer. Nous aurons besoin de matériel de siège, choses dont nous n'avons jusqu'alors jamais eut usage. Je compte sur artisants nains et gnomes pour nous aider. Les hommes doivent également rassembler leurs armes. Le départ de troupe se fera tout au long de la semaine, jusqu'a ce que le gros de l'armée atteigne l'ennemi. C'est à dire la milice, et l'armée pure. Ils seront rejoins alors par les mercenaires, volontaires et hommes enrôlés au cours du combat. C'est tout ce que j'ai a dire pour le moment, je ne reçeverais personne au palais pendant la semaine, trop de travail nous attend. Nous sommes en guerre"
Le discours de Mininus, contrairement a certaines attentes, ne provoqua ni peur ni anxiété. Il provoqua une terrible fièvre de haine et de volonté parmis les combattants. Il était temps pour Néolias de s'imposer comme puissance militaire. Il était temps pour eux de combattre.