Garkam, Forum Rpg
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Google Pixel 7 5G – Smartphone 6,3″ OLED FHD+ 8 Go + 128 Go
316 €
Voir le deal

 

 Triste nouvelle

Aller en bas 
AuteurMessage
Mininus Master
Roi de néolias et Admin
Roi de néolias et Admin
Mininus Master


Nombre de messages : 2034
Age : 32
Classe : Chevalier
Alignement : Humain
Xp - niveau : 18.000 Pxs
Date d'inscription : 22/01/2006

Triste nouvelle Empty
MessageSujet: Triste nouvelle   Triste nouvelle EmptyDim 3 Déc 2006 - 21:53

La marché était animé, comme chaque jour à Néolias. Les marchandises étaient diverses et variées, allant de la simple truite du port des étoiles aux bijoux les plus raffinés en passant par quelques armes dont même un gobelin bourré ne se serai servit.

Au centre de la place du marché, siégeait une estrade de marbre blanc, s'élevant à environ un mètre et demi du sol. On y accédait par un escalier de bois branlant (Nim, pas de commentaires). Par on ne sait quel miracle, aucune neige ne touchait la surface de l'estrade.

Au milieu des caquétements de volailles, cris d'enfants, bris de poterie et va et vient des clients, une marche de soldat se fit entendre. Bientôt, déboulèrent sur la place, six hommes lourdement armés. Celui en tête de la file possédait une épaisse crinière couleur or qui ressortait de son casque, et son armure, empruntée à la garde semblait trop grande pour lui. Ce n'était autre que Mininus. Il était suivit de près par Thomas, l'air serain et fier, le poing sur la garde de son épée. Quatre miliciens les suivaient.

Les six soldats s'approchèrent de l'estrade. Les quatres miliciens se placèrent aux coins, et Mininus et Thomas montèrent les escaliers. Par un tel temps, le gel aurai du tisser ses fils sur l'estrade, telle une araignée élargissant sa toile, mais les deux hommes ni ne perdirent l'équilibre, ni n'eurent l'air de prendre garde à ne pas tomber. L'endroit semblait comme... protégé. Alors, Mininus leva la main, et de toutes les tours - visibles du haut de l'estrade - des sons de cors sonnèrent. L'activité de la place du marché cessa presque immédiatement, de même que celle de la ville toute entière.

La populace s'ammassa autour de l'estrade, prête à écouter leur roi. Depuis peu, il commençait à remonter dans l'estime de plusieurs d'entre eux, notamment lors de son intervention pour permettre eux troupes de se préparer -qui fut bien sur amplifier, on entendit même une version racontant comment le jeune roi avait affronté l'armée des glaces à lui seul pour laisser le temps aux hommes de se préparer- , et sa récente action contre Ziramel.

Une fois le calme revenu, lorsque l'on entendit plus que quelques cris au loin, et le piallement des oiseaux, Mininus se racla la gorge, essuya une larme qui coula sur son visage. Il se retourna vers Thomas, qui lui dit un signe de tête, regarda son peuple, et entama son discours.

"Peuple de Néolias !!! Amis, frères. Nous savons tous que nous ressortons d'une sanglante bataille. Bien des familles ont été déchirées, bien des hommes sont morts au combat, mais nous sortons vainqueurs, grâce au courage de beaucoup. Si nos hommes n'avaient pas tenu, ne serai-ce qu'une minute de plus, nous n'aurions eu le temps de remettre la bague à leur chef, et nous serions tous, à l'heure qu'il est, mort. Aussi, je réclame quelques minutes de silence, afin de leur transmettre nos remerciements, notre admiration, notre tristesse, et nos adieux."

Un silence total s'abbatit sur Néolias, un silence comme on en eut jamais vu. Même le vent semblait s'être tût, et si les flocons de neige émettaient un son suffisemment fort en percutant le sol, ça aurai été la la seule source de bruit. Au terme de ce silence, le vent se mit à souffler, fort et doux à la fois, comme une brise qui vous ébouriffe les cheveux. Ainsi donc les âmes des morts de Neolias purent partir en paix. Que Melindaë les gardent.

"Parmis tous ces hommes, enfin libérés, il en fût un qui combattit avec plus d'ardeur que nul autre, et pas seulement lors de cette bataille. Il en fut un qui de bout en bout me suivit et m'apporta aide et conseil. Il fut un guerrier comme jamais il n'y en eu à Néolias. Je parle bien d'Urzak Pied-roc. J'ai le malheur de vous annoncer que Urzak à quitter ce monde, pour partir dans un monde meilleur."

Des murmures s'élevèrent de partout, Urzak mort, c'était impossible ! Pas lui, pas Urzak. Comment cela se faisait-il ?

"En effet, deux de mes rôdeurs ont retrouvés la dépouille de son cheval et ses affaires, à plusieurs dizaine de lieues d'ici. Il semble qu'Urzak poursuivait les hommes des glaces. Avec la tempête qui s'est abbatue il y a deux nuits, il est impossible qu'Urzak ait survécut."

Beaucoup étaient terrifiés, si Urzak mourrait, personne ne pourrait survivre. Quelques autres étaient simplement tristes, et quelques larmes roulaient sur leurs joues, Piedroc avait été l'ami de beaucoup. malheureusement, il en deumeurait quelques uns, souriants. A ceux là, Mininus répondit:

"Nous sommes ici en un nouveau Garkam. Dans une nouvelle ville, un nouveau pays. Nous sommes malgrès tout ici chez nous, et nous entendons bien y rester. Cette terre, nous l'avons gagné à la sueur du front de beaucoup d'hommes. Ce sont ces mêmes hommes qui se sont battus continuellement pour notre sauvegarde, ces mêmes hommes qui combattent pour la paix, ces mêmes hommes qui vivent pour leur peuple. Urzak faisait partit d'eux."

Il se retourna et dévala les marches, suivit de Thomas. Une chose était sûr, la mort d'Urzak ne laissait personne indifférent.
Revenir en haut Aller en bas
 
Triste nouvelle
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mauvaise nouvelle...
» MAUVAISE NOUVELLE
» Nouvelle organisation des fof

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Garkam, Forum Rpg :: Neolias :: Neolias - Le Centre :: La place du marché-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser