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 Alyënöanseä

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Alya
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Alya


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MessageSujet: Alyënöanseä   Alyënöanseä EmptySam 29 Juil 2006 - 3:20

Prénom : Alyënöanseä : Alya en langue commune

Sexe : Féminin

Age : 258ans

Race :

Nymphe :

La nymphe est l’incarnation naturelle de la beauté. Elle est si incroyablement belle que les mortels peuvent perdre la vue ou même la vie rien qu’en la voyant. Elle déteste le Mal et la laideur. Elle vit dans les lieux les plus reculés qui soient, généralement à proximité d’une source d’eau pure. Son logis peut donc être une grotte s’ouvrant sur l’océan, une caverne où débouche un cours d’eau souterrain, une clairière parcourue par un torrent de montagne, etc. Pour elle, la nature est sacré, et elle fait en sorte que son lieu d’habitation reste toujours pur et inviolé. Bien que solitaire dans l’âme avec les races autre que la sienne, elle aide parfois les créatures d’alignement bon à combattre le Mal. Tous les animaux se massent autour d’elle, sans se préoccuper de leur relation habituelle de chasseur à chassé. Quand ils sont blessés, ils savent que la nymphe est là pour les guérir. La beauté de la nymphe est telle que les mots manquent pour la décrire. Elle a l’aspect d’une jeune femme de taille humaine, aux courbes irréprochables, à la chevelure luxuriante et aux traits approchant la perfection. Dotée d’une grande intelligence et d’un solide sens de l’humour, elle se montre toujours charmante et gracieuse. Elle risque fort d’avoir une réaction positive envers les humanoïdes séduisants, surtout s’ils sont elfes, demi-elfes ou humains. Parfois, elle vient même à leur secours quand ils sont en danger. La nymphe évite de se battre. Elle fuit dès qu’on la menace ou quand elle se trouve en présence d’étrangers.

Description physique :

Le faciès d’Alya est de forme ovale, finement sculpté par plus de deux siècles d’existence, il atteint aujourd’hui le summum de la célèbre beauté nymphique. Ses yeux de couleurs bleu-gris sont d’une profondeur incertaine, ainsi, son regard s’exalte d’une pureté enfantine. Ils rappellent les sources éthérées d’Asioien qui pour sa race, sont, une promesse d’un destin éminent. Ses sourcils, délicatement taillé ne font pas changer véritablement les choses bien qu’on puisse y discerner dans ses poses, un orgueil non véritable. Décoré par un noir de jais, ses cils lui octroient un aspect mélancolique ainsi qu’une infime touche de nébulosité. Son nez, façonné avec légèreté est plutôt jolie, se mêlant parfaitement avec le reste de son visage. Sa bouche est ornée par des lèvres délicates à demi-charnue, ainsi, son sourire à la fâcheuse tendance à charmer irrévocablement les hommes. Parfois agrémenter d’une touche de rouge, elles s’intègrent parfaitement à la pâleur de son teint. Ses pommettes ne sont pas turgescent bien qu’elle ne soit pas pour autant efflanquée, disons qu’elles atteignent le milieu adéquat, ainsi, elles embellissent, le tout, d’une touche gracieuse et féminine. Ses longs cheveux dorés d’une couleur paille sont le fruit d’une grande attention, brossé et lavé fréquemment, ils arborent des éclats d’une brillance surprenante. Parfois décoré par de longues tresses ou par de belles fleurs, ils sont délicatement coiffés pour descendre avec fluidité sur ses épaules. Sa voix mélodieuse adopte des tons diffèrent, tout en paraissant mêlé à une sérénité d’esprit non négligeable. Chatoyante et chaleureuse, elle est occasionnellement ensorceleuse et ce, bien que ce soit dut aux attributs de sa race. Plus aiguë que grave, elle à un timbre absolument féminin, ce qui lui attribue des notes angéliques quand elle chante. Sa silhouette est élancée, alliant des formes féminines parfaites à une fragilité déconcertante. Faisant environ un mètre cinquante cinq pour une quarantaine de kilos, elle est terriblement vulnérable. On aurait presque une appréhension à la touché, de peur de lui faire mal. Ses bras, ses jambes sont d’une ahurissante uniformité avec le reste de son anatomie. D'autre part, ses mains sont ténues et effilées, achevées par des ongles coupés avec souplesse. Sa démarche usuelle insouciante et rieuse semble dénué de toute appréhension et pourtant, elle est effarouchée de nature. Ayant vécut dans la forêt, elle s’était habitué à vivre nue, mais en venant à la société, elle préféra se vêtir pour ne pas choquer les mœurs et coutume. La plupart du temps, elle se vêt de robes légères aux tons pastelles, pour allié la couleur de ses yeux à celle de ces habits.

Description morale :

Alya est une femme ne connaissant peu ou pas les mœurs de la société actuelle. Taciturne et d’un tempérament discret, elle brûle d’une force intérieure ardente. S’exilant parfois plusieurs jours dans la nature, dans une solitude complète, elle y conçoit réflexion et événement passé. Elle n’est pas avare de sentiment quand le moment se fait sentir et jamais ne bafouera une promesse qu’elle à faîte. C’est une nymphe singulière qui croit à l’honneur et la pureté sans pour autant rentrer dans des concepts puritanismes. Curieuse à ses heures perdue, elle n’y perd pas pour autant son sang froid. Les yeux émerveillés quand elle voit une chose nouvelle, elle n’hésite pourtant pas à s’en approcher ou même, à la touché. D’humeur lunatique, elle peut passer d’une tristesse extrême à son contraire en quelques instants, ce qui la rend peu sociable. Trop franche, elle n’arrive assurément pas à mentir, d’ailleurs, cela est sans doute, dut à son passé parmi ses sœurs ou le mensonge était inconnu. Il lui arrive de tomber dans la mélancolie et la dépression en se lamentant sur son sort. Réservée dans ses moments là, il ne vaut mieux pas lui parler, elle pourrait être terriblement antipathique, et ce, même avec ses amis de longue date. Si quelqu’un lui fait du mal, elle un proverbe qui dit « Quand quelqu’un me frappe, je réplique par dix fois » qui veut dire en faîte qu’elle lui ferait du mal en l’amplifiant jusqu’à l’extrême. Elle aime les elfes et les humains avec qui elle s’entend particulièrement bien, par contre pour ce qui est des nains, elle a des réactions assez déplaisantes. N’aimant pas les hache, les considérant comme engin de destruction des forêts, elle haïs ce qui en porte. Toutefois, elle considère toutes races comme son égal, et préfère laisser faire ses preuves à la personne avant de la juger. Aimant par-dessus tout, la tendresse et l’attention qu’on lui porte, elle n’en est pas plus orgueilleuse. Passé plus de deux cent cinquante ans dans les forêts, lui à apprit la patience et la retenue, elle attend toujours le temps propice et ce, même quand elle ressent une hâte acérée. Réflexion, circonspection et défiance sont ses maîtres mots, elle n’en dérogera pas de si tôt…

Historique :

Prologue :

Aiyana se promenait ce matin là dans les forêts profondes, elle avait dut quitter ses sœurs durant trois cent vingt trois jours. Sa mère venait de mourir, et elle devait suivre la tradition, même si en faite, cela lui importait peu. Elle n’était pas vraiment attacher aux mœurs des anciennes, elle était jeune et insouciante. Rieuse et en osmose avec la nature, elle s’abandonna à la contemplation d’un chêne millénaire sur lequel fleurissait le nid de nombreuse espèce d’oiseaux. Elle adorait par-dessus tout, écouté leurs chants, ils racontaient dans leurs langages ce qu’ils avaient vus, ce qu’ils avaient entendu ou sentis. Elle s’assit près du chêne et ferma les yeux pour s’émouvoir de leurs complaintes enchanteresses. C’était d’une étonnante beauté. Cela faisait pourtant des années qu’elle les auditionnait mais elle s’en émerveillait toujours autant. Soudain un bruit de pas, la fit sursauter, elle ouvrit ses yeux, ils s’écarquillèrent lentement. Elle n’avait jamais vu si belle être et d’ailleurs à la vue de son regard fasciné, il semblait que lui, non plus. Elle reconnut immédiatement un homme de la race des elfes, que pouvait-il bien faire ici ? Son cœur se tirailla entre rester silencieuse pour ne pas bafouer les coutumes ou lui adresser la parole et peut être, …elle choisit malgré elle la deuxième solution, elle ne put s’en empêcher, c’était beaucoup trop fort. Sans même adresser le moindre mot, elle venait en un instant de comprendre ce qu’était l’amour. Elle appréhendait et pourtant…

L’Elfe s’appelait Al’ur’in, il venait de perdre la trace d’un ours colossale qui avait déjà tué bon nombre de ses amis. Il était fasciné par la vue de la nymphe, il n’en avait jamais vu auparavant et n’avait jamais pensé pouvoir tomber amoureux aussi vite, il l’avait déjà remarqué dès qu’il l’avait entraperçut, adosser près du chêne, il espérait que ce fut réciproque. La nymphe avait brisé son serment de solitude et discuta longuement avec l’elfe de tout et n’importe quoi. Finalement, sans s’en apercevoir, ils avaient tous deux déposer leurs lèvres sur celles de l’autre. C’était comme un rêve, un rêve somptueux dont jamais on ne voudrait sortir, dont jamais on n’oubliera l’arôme, le goût…Leurs premiers baisers à tous deux, une magnifique osmose entre deux races différentes. C’était tellement beau que les heures défilèrent en un instant et que le soleil s’était déjà coucher,…ils dormirent alors tous deux, cote à cote, s’enlaçant longuement sans pour autant allez plus loin il était encore trop tôt pour s’unir…

Le lendemain, ils allèrent tous deux à la recherche de l’horrible carnassier. Il le trouvèrent finalement, la nymphe s’aperçut bien vite qu’il était né captif et c’était pour cela qu’il était violent. Alors, elle lui parla longuement dans une langue inconnue pour l’elfe. Celui-ci, regardait avec attention, il était émerveiller par sa beauté, par sa grâce, par sa personnalité. Oui, il voulait l’épouser…Pourtant, il avait des obligations, il était le fils du roi et devait épouser une elfe…Non, il préférait mourir plutôt que de la quitter pour une femme qu’il n’aimerait pas…
Après plusieurs heures de discussion avec le carnassier, la nymphe en avait fait une bête docile et bonne… Quelle grâce ! Al’ur’in n’en croyait pas ses yeux, cela ne lui fit que manifester encore plus son amour pour elle…Le soir même, ils s’unissaient…

Deux ans plus tard, naissait Alyënöanseä …Sa mère fut exiler pendant plusieurs années pour avoir bafoué la tradition. Cependant, alarmé par le nombre de ces exils, les anciennes décidèrent de baisser la période de deuil en heure…Alyënöanseä resta sans sa mère pendant dix ans et même après qu’elle fut revenue, elle la quittait souvent pour rejoindre Al’ur’in son amour qui, lui, avait été déshérité par son père de la royauté.
Alyënöanseä n’à jamais vus son père, d’ailleurs, une nymphe n’a normalement pas le droit de voir un homme avant sa majorité ce qui est d’ailleurs une loi peu suivit…


Première partie :

Le lit était fait de fleur de lys et de jacinthe fraîchement coupée, la vision était effroyablement amère. Le corps de sa mère y était déposée avec délicatesse, il était froid, sans vie. Les paupières fermées à jamais, elle était morte la nuit même. Alyënöanseä ne pouvait s’empêcher de pleurer à chaude larme, c’était la première mort qui la touchait autant. Elle avait apprit que son procréateur était mort deux jours plutôt et le cœur de sa génitrice s’était peu à peu ralentis par le chagrin. Elle était irrévocablement condamnée, son cœur s’était éteint en même temps que son amour. Le grand mal des nymphes…dont aucune ne peut y échapper. L’amour en détruisait la plupart avant même, qu’elles atteignent la majorité. Toutefois, Alyënöanseä avait eut de la chance, sa mère était tombée amoureuse d’un elfe, ainsi, leur amour avait durée plus de deux siècles, durant lesquelles, elle avait put profiter de l’amour maternel. Certaine nymphe donnait leur cœur à un humain et le bonheur n’était qu’éphémère, terriblement éphémère.

Les larmes s’arrêtèrent de couler d’elle-même, cela ne servait à rien, elle ne reviendrait pas. Elle avait choisit de partir rejoindre dame nature, c’était son choix, elle n’avait pas le droit de porter un jugement là dessus. Cependant, elle ne comprenait pas le sentiment de l’amour qui poussait les membres de sa race à quitter le monde avant l’heure. Cela restait piteusement obscur pour elle. Pourtant, ses sœurs lui avaient expliqué patiemment cette forme d’émotion. Mais elle n’arrivait pas à saisir la moindre parcelle de cette conception. Oui, il fallait sûrement éprouver l’amour pour savoir ce qui poussait les nymphes aux suicides. Toutefois, elle n’en avait aucune envie. Rien que d’y penser, l'angoisse l’éprenait. Elle avait alors deux cent onze ans, ce qui était encore bien jeune pour un membre de sa race. Toujours insouciante et rieuse, sa mère l’avait surnommé Amitola, ce qui signifie en langage nymphique, arc-en-ciel. Cependant, aujourd’hui, alors que le chagrin la torturait, elle se promit qu’on ne l’appellerait plus de la sorte, le souvenir de sa mère n’en serait que plus âpre.

Elle fit une dernière prière à dame nature avant de quitter sa mère pour la dernière fois. Elle n’avait pas le droit de participer à son incinération, elle devrait rester dans la solitude la plus complète pendant quatre cent vingt cinq heures, pour honorer l’age de sa mère. Autrefois, cela se comptait en jour, cependant, la tradition souvent bafouée, on préféra mettre à jour le rituel en heure. Elle devrait méditer sur la vie de sa mère et calmer sa souffrance intérieure, ainsi, elle reviendrait plus sage, plus intelligente. Ce n’était pas une corvée, non, elle aimait la solitude dans les bois, au moins, se dit-elle, ses sœurs ne risquaient pas de la déranger comme elle faisait la plupart du temps. Elle ramassa une brindille assez solide et accrocha ses cheveux dans une coiffure spécifique au deuil, elle devait faire preuve de courage et de ténacité. Elle fit un geste de la main à sa meilleur amie avant de partir plus en profondeur dans la forêt, là, elle devrait y passer un petit bout de temps. Cependant, tout ne se passa pas comme prévue…


Dernière édition par le Sam 19 Aoû 2006 - 20:20, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Alyënöanseä   Alyënöanseä EmptyJeu 17 Aoû 2006 - 6:46

Deuxième partie :

Trente jours déjà, le temps passait vite. Elle avait voulu voir le chêne ou sa mère avait rencontré son amour, il était toujours là, à se dresser fièrement, abritant toujours des oiseaux de toute sorte. Elle ne fut pas surprise par ce que lui avait raconté sa mère des années plutôt, c’était un des endroits les plus beaux de la forêt. Elle y versa une larme en souvenir de l’amour qui était née ici, elle y versa une larme pour les deux amants qui deux cents ans plutôt s’étaient rencontré ici. Toutefois, elle ne s’y attarda pas, le passé était bénéfique mais il ne fallait pas s’y égarer. Deux heures plus tard, chantonnant en nymphique une mélopée mélancolique, elle s’arrêta près d’un magnifique ruisseau et décida de s’y baigner. L’hiver avait été glacial et le froid s’attardait encore dans la pureté de l’eau. Malheureusement, sa douche fut interrompue par des créatures hideuses. Bien qu’elle en ait entendu parler, elle ne pensait pas qu’ils avaient des formes si horrible. Un groupe d’orcs…Elle fut pétrifier de peur par ces formes à la peau verte et austère, ils étaient vraiment immondes et d’ailleurs l’expression de leurs visages ne présageait vraiment rien de bon…Elle essaya de se cacher, mais il était trop tard, ils l’avaient déjà aperçut, elle ne pouvait fuir, ils avaient des arcs et seraient vite abattus si elle tentait quoique ce soit…Elle était peut être attaché aux coutumes, mais, elle ne se laisserait pas tuer pour les avoir suivit à la lettre…Elle prit alors la voix la plus mélodieuses qu’elle pouvait, ainsi, elle essaya de les charmer…

Que puis-je faire pour vous, monsieur les Orcs ? Elle essayait de ne pas laisser sa peur la dominer, elle ne pouvait faire grand chose du fait de son physique mais pouvait en appeler à la nature si elle était vraiment en danger. Elle rejoignit ses mains dans son dos pour commencer à faire une prière rituelle à Dame nature. Elle savait se faire discrète et imaginait par ailleurs que ces orcs resteraient sous son charme le temps que son sort soit près à être lancer. Malgré tout, elle nourrissait de nombreuses appréhensions, le maléfice qu’elle allait déclencher était aussi dangereux pour elle que pour ses ennemis.

Rgade Gragnok ! ça ssdla bonechair ! L’orc qui semblait être le chef avait parlé, et il n’était pas du tout sous son charme, elle aurait dut sans douter, les orcs étaient trop éloignés des races intelligentes pour tomber dans le panneau. La nymphe se mordit la langue, elle devait gagner du temps à tout prix, le temps que toute son energie se focalise en un point, elle devait le faire à tout prix…

Miam miam ! Le petit groupe avança vers elle, leurs gueules semblaient esquisser des sourires de satisfaction. Dire qu’il allait la dévorer, elle chassa cette pensé de sa tête, quelques secondes et cela seraient près. Et ce, même si ce serait peut être, les dernières secondes de son existence, mais qu’importe, elle aurait au moins tuer ces orcs, ces horribles démons. Les monstres avançaient lentement, ils étaient sur de la tenir, ils étaient sur de bien manger ce soir, ils avaient enfin trouvé quelques chose à se mettre sous la dent. Pour eux, la nymphe n’était qu’une vulgaire humaine, il ne faisait pas la différence… Soudain, Alyënöanseä déploya ses mains et les dirigea vers les orcs…Il eut un silence impressionnant dans la forêt, on aurait dit que le temps s’était arrêter. Une lumière aveuglante sortit du ruisseau, elle ne voyait plus rien du tout, elle s’effondra comme frappé par une puissance dépassants tout. La dernière chose qu’elle entendit fut les grognements de terreur des orcs…

Ce fut quelques jours plus tard qu’elle se réveilla en compagnie de ses sœurs…On avait senti son pouvoir se déchaîner et un groupe de ses sœurs étaient allez voir ce qui s’était passé. On l’avait trouvé agonisante au milieu d’un groupe d’orc décimé, on l’avait alors ramené au centre de la forêt pour lui prodiguer des soins…Alors, elle avait survécue, elle était toujours en vie…Cette expérience fut sans doute une des plus désastreuses de son existence…mais malheureusement ce ne fut pas la dernière…


Troisème partie :

Ses yeux s’ouvrirent, elle avait l’impression que son corps se désintégrait, cependant, elle était toujours en vie ou tout de moins pour l’instant. Elle se souvenait avoir entendu la terre tremblée puis s’être évanouit, elle ne savait pas du tout ce qui avait put se passer. En tout cas, les paysages qu’elle voyait ne ressemblaient en rien à la forêt ou elle avait vécut jusqu’alors. La neige avait tout recouvert de son épais manteau blanc, le froid était terrible, elle grelottait et mourrait de faim. Combien de jour elle était rester ici, dans un état comateux, non elle ne savait pas…Son corps endoloris lui faisait épouvantablement mal mais ce n’était pourtant pas le pire…le lien qui la liait à la nature lui semblait quasiment rompu. On aurait dit que la nature avait presque disparut de la surface du globe, ses yeux se mirent à pleurer comme jamais, elle ne pouvait s’en empêcher. Elle se libérait en quelques sorte de la souffrance, que les arbres, les animaux, les fleurs avaient ressentis lors du cataclysme. Elle aurait put perdre la raison, et d’ailleurs c’est ce qui arriva à bon nombre de nymphe après le cataclysme, cependant, elle avait une volonté de fer et réussit tant bien que mal à se mettre debout, et à chercher les rescapées.

Peu, trop peu, avaient survécut à ce cataclysme. Non pas que la violence de la secousse les eut occis, mais plutôt, que tellement la nature eut été détruite que les deux tiers des nymphes avaient préféré se suicider plutôt que de ressentir cette souffrance interminablement. Oui c’était terrible, ce n’était pas physique, non, c’était comme si on vous dévorait de l’intérieur, comme une force que vous aviez jusqu’alors eut été en partie disparut. Les nymphes étaient tellement liées à la nature que leurs forces autant physiques que psychologiques étaient liées à l’état dans lequel se trouvait cette « dîtes » nature…Plus la nymphe était âgée, plus elle dépendait de cette osmose…ainsi, les nymphes de plus de trois cent ans étaient toutes mortes sans exception…Le spectacle était insoutenable, la communauté comptait environ une centaine de nymphe par le passé, et aujourd’hui, elles n’étaient tout au plus qu’une trentaine…

Alyënöanseä rejoignit les survivantes pour parlementer de ce qu’ils allaient faire maintenant. En faîte, elle se sentait moins lié à cette communauté qu’auparavant, elle avait envie de partir pour observer les changements du monde et aider la nature à reprendre sa place d’entant. Oui, elle voulait partir, et seule de préférence…cependant, elle savait que ces sœurs ne l’accepteraient pas, non c’était certains, elles étaient trop peu pour autoriser une nouvelle perte. Elle devrait faire ça dans le plus grand secret et pas tout de suite…Elle commencerait cette entreprise quand quelques jours auront pansé un peu les blessures et quand les cérémonies funèbres se finiront. Tellement de corps à brûler, c’était un carnage, non, il n’y avait pas de mots pour le définir. Une véritable horreur pour les nymphes, pour la nature. Pourquoi tant de mal ? Pourquoi fallait t’il que la nature paye le prix fort ? Pendant deux jours les larmes ne cessèrent de couler sur les joues de la nymphe, c’était trop édifiant... L’odeur de la chair calcinée, et seulement le bruit des pas dans la neige…Ou étaient donc passer les oiseaux ? Avait-ils disparus ? Cependant dans son cœur elle savait que non, dame nature ne l’aurait pas permit…
Le troisième jour, elle décida qu’il était temps qu’elle parte, toutefois, elle préviendrait sa meilleure amie. Elle espérait pouvoir la convaincre que son choix était le bon pour elle…


Epilogue :

_Tu n’as pas le droit dit-elle, le visage terrifié. Elle n’avait jamais pensé qu’elle pourrait faire ça un jour. Elle avait toujours été sa meilleure amie et pourtant, elle avait l’impression de n’être qu’un sac d’immondices à ses yeux. Elle raffermit le ton, le regard ferme et déterminé. Alyënöanseä, tu n’as pas le droit de nous quitté, que dirait ta mère ?

_Ma mère est morte comme la plupart de nos sœurs d’ailleurs, rétorqua la nymphe froidement. Elle serra ses deux poings, son sourire d’entant n’effleurait plus son visage, elle était tout aussi déterminé à partir que son interlocutrice à la faire rester.

_Je ne…Elle ferma la bouche, elle ne pouvait répondre à cette attaque terrible. Une larme coula le long de sa joue, elle n’avait jamais pensé qu’on pouvait la toucher autant par de simples paroles.

_Ne pleure pas Athiajôehs, je prends mon propre chemin dit-elle attentionnée. Elle voulait une dernière fois, pouvoir la convaincre que le choix qu’elle prenait n’avait rien de déraisonné. Le cataclysme avait détruit presque toute la forêt, et les ruisseaux qui coulaient jadis, n’était plus que de pâles souvenirs, enfermé dans la glace. Les animaux joueurs, passaient maintenant la plupart du temps à se nourrir. Les nymphes n’avaient plus d’avenir en ce monde si elles ne s’adaptaient pas. Ecoute-moi, reprit-elle, nous ne somme qu’une poussière de notre gloire d’entant, plus rien n’est comme avant, nous devons nous adapter ou mourir, nous n’avons pas d’autre choix. Vient avec moi, Athiajôehs, je t’en prit !

_Jamais, répondit Athiajôehs sèchement. Nous reconstruirons, rivières, animaux et végétations, cela prendra des siècles s’il le faut, mais nous réussirons. Et toi, lâche que tu es, tu nous abandonnerais ? Tu abandonnerais ton foyer, ta famille, tes sœurs, la nature même ?

_Je n’abandonnerais jamais, mère nature, je la défendrais là où j’irais et ce, même si je dois en mourir. Ces derniers mots, s’était ancré dans son cerveau, elle donnerait sa vie si elle pouvait revoir une dernière fois, les petits oisillons se faufiler entre ses doigts pour y picorer quelques graines, si elle pouvait à nouveau se baigner dans les étangs clair et pur de la forêt, oui elle donnerait tout. Mais elle n’était pas assez forte. Comprend moi, reprit-elle, je t’en prit, je ne vous abandonne pas, je vous garderais à jamais dans mon cœur. Elle déploya une des ses mains et la déposa sur sa poitrine.

_Qu’il en soit ainsi, mais qu’allons nous faire, nous si tu nous abandonne, elle s’avança vers Alyënöanseä pour la serrer dans ses bras, et celle ci accepta sans retenue. Une preuve d’amour, elle se disait adieu.

_J’ai confiance en toi, adieu, mon amie, adieu…Elle se sépara de sa meilleure amie et s’en alla, ne se retournant pas. Elle ne voulait pas la voir pleurer, elle ne voulait pas pleurer, non, c’était son choix.


Dernière édition par le Jeu 17 Aoû 2006 - 14:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Alyënöanseä   Alyënöanseä EmptySam 19 Aoû 2006 - 1:30

Equipement :

Robe d'Alya :

Alyënöanseä Robealyaos7

Pendentif Nymphique :

Alyënöanseä 15943sb6

Pendentif-diadème : cf pour la taille--->5mm sur 10mm

Alyënöanseä Dddddddddddddddduc8.th


Dernière édition par le Sam 9 Sep 2006 - 20:58, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Alyënöanseä   Alyënöanseä EmptySam 19 Aoû 2006 - 20:46

Ajout de la partie équippement...^^
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MessageSujet: Re: Alyënöanseä   Alyënöanseä Empty

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