Chasse en pleine tempête( pour Déno)

Dans la pleine déserte, une plainte se fait entendre puis plus rien.Cette univers blanc où toute vie n'est que rêve et où seul la glace domine, est silencieux comme un cimetière.Seul une ombre au loin y met de l'animation.Plus loin encore le vent souffle dans le arbres au hautes cimes noires et leur donne un soupçon de vie, bien éphémère en fait.

De l'épaisse couche de neige dépasse un tronc surmontée d'un tête.Celle-ci est nue et les cheveux la couvrant sont constellés de flocons qui ne cessent de dégringoler des cieux.Que peut bien pousser un être pour qu'il commette la folie de sortir de chez lui en pleine tempête?Nul sauf lui ne le sais...

Pourtant cette chose avance, progresse dans cette nature hostile, et rien ne semble pouvoir l'arrêter ni le freiner.Il s'aide de ses bras pour passer les écrans formés par les branches gelées, celle-ci lui faisant découvrir à chaque fois un nouvel espace, un nouvel endroit.Il court désormais, dans les bois la neige se fait plus rare et ne dépasse plus un pied.Au-dessus de l'ombre, une autre plane dans ce ciel chargé menaçant de s'écrouler à tout moment.L'ombre, au ailes découpées s'arrête et commence à décrire des cercles, puis soudain fond sur la créature.Ils sont arrivé.Cette tempête facilitera les choses..

Désolé d'avoir été long a poster j'avais un examen à "préparer" mais il est passé c'est bon. Encore Désolé...

Tout autour de lui : de la neige, de la neige et pour changer... De la neige bien sûr. Que faire dans cet énorme désert blanc ? Je vous la pose moi cette question : Vous ferriez quoi dans un endroit où on distingue rien a moins de vingt centimetres -et encore- et où la seule sensation que vous avez est un sensation de froid ? Trés difficile de répondre hein ! Et bien dites vous que Denorym est dans la même situation -le pauvre !- et qu'il a de certaines difficultées à la gérer. Un saurien au soleil, ça se dorre la pilulle, ça fais des petites folies mais surtout ça dors et ça se sent bien. Mais un saurien en hiver quand il fait froid et bien... Ca devient vite un glaçon, mais pas un de ces petits glaçons que l'on trouve à la taverne -non, je ne parles pas des nains qui ont froid- mais un glaçon de presque deux mètres de haut avec une queue pleine d'écailles.

Remarque une telle silhouette est facilement repérable, surtout si une boule de poils -et de nerfs- cours et saute à coté. Tien un petit aboiement et là un petit saut. Oui je parles de Fyrn... Ce chien aux allures de hérisson tellement ses poils sont durs et épais. Mais là n'est pas vraiment le sujet. Je paris que vous vous demandez comment s'en est sorti Denorym. Comment ça vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Mais si, rappelez vous... Le saurien avec quelques compagons étaient partis chercher des inconnus pour recevoir une récompense. Ces inconnus avaient disparus dans des circonstances étranges à Port-Etoile. Et bien la petite équipe menée par Emile avait débuté sa route, mais en chemin ils s'étaient fait attaqués par des cabots des enfers et le pauvre -petit ?- Gnow avait été gravement blessé. Le saurien en bon chasseur s'était porté volontaire pour aller chercher quelques herbes médicinales pour tenter de sauver le -petit ?- personnage malchanceux.

Vous vous rapellez que ça s'était mal passé ? ... Mais si ! Lorsqu'ils avaient enfin trouvé ces herbes si précieuses ils avaient été attaqués par des tigres à dent de sabre. Oh quelles méchantes bébettes ! Je suis serieu quand je dis celà. Imaginez vous une bête énorme avec des dents aussi longues que mon avant-bras. Ah vous riez ? Vous feriez moins les fiers si vous aviez une telle bête en face de vous. il n'en reste pas moins que le saurien avait livré bataille. Oui, une bataille... Uniquement armé de son arc et de son esprit trés courrageux... Non là c'est ironique bien sûr... Enfin, bref, Denorym s'était caché dans les arbres et tirait à vue sur ses assaillants. Que dire de plus ? Ah si ! Il a perdu quelques fleches et son chien a réussi a achever une des bêtes par un joli coup de dents à la gorge.

Bon jusque là on peux avouer qu'il n'a pas eu de chance le Deno', mais si je vous dit qu'au moment où tout allait rentrer dans l'ordre... Et bien... Rien n'est rentré dans l'ordre... Un... Non pas un "groupe"... Utilisons le mot "meute" plutôt. Voilà, une meute de barbares enragés, le poil hirsute, le regard plein de haine, la bouche baveuse, pâteuse et malodorante. Les mains pleines de boue, de déchet, d'excrément ? Non quand même pas. Enfin, une meute de barbares enragés se jettèrent sur les aventuriers un peu perdus et un peu fatigués avec une violence... Une violence digne d'un film interdit aux moins de douze ans... Il n'en reste que pas moins que les barbares en rute se jettèrent sur les aventuriers qui prenèrent la fuite aussi vite qu'ils l'ont pu.

La fuite de Denorym ? Ne soyez pas trop pressés, on a le temps non ? Voilà puisque vous faites les malins je vous la conterais plus tard... Pour le moment allons faire un petit tour à la boutique de chasse de Néolias.


Vous vous êtes calmés ? Bien maintenan je vais vous raconter comment Denorym s'en est sorti. C'est un récit ô combien héroïque vous savez... Et bien... Il a tout simplement pris ses affaires aussi vite qu'il le pouvait, il a pris son chien sous son bras et a courru aussi vite que quand son chien voit une côte de porc tomber à terre. Trés héroïque n'est-ce pas ? Il n'a même pas fait attention a ses camarades, la seules chose qu'il voulait était : sauver sa peau -ou ses écailles plutôt- Indemne ? Presque... Un léger coup d'épée donnée par un de ces barbares en rute mais rien de grave -oh mais il ne faudrait pas que ça s'infecte vous savez- de plus même s'il était blessé il lui restait du millefeuille en assez grande quantitée dans la poche sous son carquois. Un regret ? Personnellement je ne sais pas...

**Oh mais non, mais non !!! Des bêtes sont mortes à cause de nous et nous ? On a fait quoi ? On a même pas honorer la mort de ces bêtes. Elles sont mortes pour rien ! Même pas dépecé une fourure, ni une canine, ni une patte... Saleté de barbare dégénérés, si j'en trouve un je le tue et je me fais un manteau avec !**

Oh puis maintenan je les connais ses regrets tien... Et vous aussi d'ailleur. Une chose qui m'inquiète : Tsimi, le nain blessé, il est où ? Il s'est pas fait avoir j'espere ?

( j'adore ta description des barbares^^)

Le souffle coupé , le nain s'assit à même le sol neigeux et boueux de la forêt.La glace par terre remplis Tsimi d'un frisson froid comme la mort.Il était frigorifié.Qui pis est , ce vent givrant lui traversait les chaires, les os et tout le reste.

C'est donc ça un vie: ça tient à un fil, bien fin hélas, et qui peut se rompre à tout moment,comme ça, sans prévenir.Bien triste au fait que le destin des homme.Si éphémère...

*Stupides bêtes! Maudis chiens tout juste bon à trucider tout ce qui bouge, et encore, même pas dans les règles de l'art!Tout juste un harde de bestiaux sans cervelle...*

Tsimi pestait contre ces barbares qui l'avait perdu dans ses bois lugubre.En effet, lors de leur expédition, le petit groupe d'aventuriers dont Tsimi faisait partie, furent attaqué, en pleine nuit, après un rude combat contre les derniers démons vomis par l'Enfer, par un un horde de dégénérés sanguinaires qui passait par là.Le groupe fut vite dispersé, et le nain ne voyant pas à plus d'un jet de pierre devant lui, s'égara dans les bois, mais assez loin pour ne pas être retrouvé.Grave erreur en réalité..

C'est à moitié mort, transit par le froid qu'il fut abandonné de tous, dans la plus grande indifférence.Bien sur il n'en voulait pas à ceux de son groupe qui ont d'abords lutté pour leur vie.Bien légitime.Et c'est dans cette état pitoyable qui resta là toute la nuit, dans un trou, espérant ne pas être repéré.Phaïstos fit en sorte que cela se produise.

A peine cette deuxième épreuve fut-elle passée, qu'un autre se profilait à l'horizon: rentrer à Néolias.Pas une mince à faire étant données les conditions climatiques que je qualifierais de désastreuses.Le Nain pris son courage à deux mains et se dirigea dans la direction qui lui semblait être la bonne.Qui a dit que les nain n'ont pas le sens l'orientation?Vous comprendrez que, bien entendu, le Nain se perdit encore plus qu'il ne l'était déjà, alors qu'il croyait déjà être au fond du fond.Décidément, le sort s'acharnait sur lui.Mais, attention, n'allez pas croire que les ennuis s'arrêtent là!Non trop facile...

*Une merde ne vient jamais seule* (vieil adage bien connu des nains)

Le silence régnait sur la forêt, hors mis les bruit de pas du Nain qui tentait désespérément de retrouver sa route.Or, sur celle ci ,il vint à faire la rencontre d'un silhouette, encore trop lointaine que pour distinguer les moindres traits humains.Se rapprochant avec prudence, il put bientôt s'apaiser.Quoi que...

Un cadavre gisait devant lui, les yeux vitreux, le regard voilé et impénétrable, le teint à faire peur, blafard comme certain Elfe.Mais il ne sagissait pas de cette race.Pas un Nain non plus. Un homme.On l'avait égorgé d'un coup de lame bien placé.Tsimi cru d'abords que ce fut l'œuvre des barbares mais ceux-ci était apparus bien trop loin que pour avoir parcourut une telle distance, jusqu'au lieu de rencontre de la nuit dernière.Le cadavre était encore frai.La victime fraîchement tuée, j'entends.Non, aucun doute, ce n'était les barbares.Mais qui alors?

Le demi-orc n'en revenait toujours pas. Comment un simple coup de matraque en bois avait-il pu le mettre dans cet état-là ? Tout ce dont il se souvient, avant son… réveil, c'est de l'arrivée des barbares en slip de fourrure. Aheneus n'avait même pas eu le temps de bander son arc qu'un violent choc se répercuta de son occiput dans tout son crâne, l'assommant sur le coup. Lorsqu'il reprit ses esprits, il était attaché à un autre prisonnier, faible et apparemment malade. Apercevant des armes non loin, derrière une tente, et constatant que les barbares ne leur prêtaient pas grande attention, il fit ce que ses ravisseurs n'avaient sans doute pas prévu en l'attachant à son compagnon d'infortune, toujours inconscient : il le prit dans ses bras et le porta jusqu'au tas d'armes. Il retrouva son arc, ses flèches, sa dague et son bâton (ou, du moins, un qui lui ressemblait beaucoup), attrapa une épée pour son nouvel ami, et fila à l'anglaise sans tambour ni trompette, avec toute la discrétion naturelle des orcs, heureusement les geôliers avinés ne le repérèrent pas.

Il marcha dans la neige, portant l'homme dont bientôt il sut le nom : Tandem. Lorsque Tandem fut suffisamment réveillé, il coupa les cordes et le déposa au sol. Erreur. Il lui avait à peine tourné le dos qu'il bruit suspect le fit se retourner: Tandem avait sortit son épée et s'apprêtait à lui régler son compte par derrière, en guise de remerciement sans doute… Malheureusement pour lui, il était encore faible, et un coup du tranchant de la main dans son avant-bras lui fit lâcher sa lame, qui se brisa sur une roche. Dégainant son poignard, le demi-orc l'égorgea proprement, essuya sa lame et alla installer son campement un peu plus loin, méditant sur la nature profonde de l'homme…

Le vent soufflait de plus en plus fort, créant de petit tornade de neige poudreuse qui vient vous geler les entrailles.Frigorifié de resté ainsi stoïque, le Nain recommença à marcher d'un bon pas.Il était belle et bien perdu.Malheur l'en pris de vouloir absolument rentrer en pleine tempête.Quoiqu'il n'avait alors pas vraiment le choix..Enfin soit, se lamenter sur ce qui est passé ne sert à rien.Seul le présent comptait désormais!La situation n'était pas si critique que ça : la neige ne cessait de tomber, il faisait froid à pierre fendre, des égorgeur sans pitié rôdait dans les parage, une horde barbares sanguinaire se promenait à une certaine proximité, les loup affamé par l'hiver...Bref que du bonheur.On risquait à chaque moment de se faire trucider dans la plus grande indifférence mais , après tout, seul le présent comptait!Non, mais...

Bon ce n'est pas tout ça mais nous avons des assassins en liberté qu'il faudrait retrouvé avant que eux ne trouve le Nain.Enfin, sur ce plan, le Nain avait un avantage puisque seul son tronc et sa tête dépassait .On avait donc seulement une chance sur deux de le remarquer.L'effet de surprise, c'est bien connu est un avantage considérable, mais enfin bon, quand on est pas capable d'avancer plus qu'un chien malade unijambiste, l'effet de surprise vous savez...

Bon, là je dramatise un peu -beaucoup?- mais bon , quand même inquiétant tout ça...

Tsimi progressait comme il pouvait dans cet environnement des plus hostile à tout exercice physique.Faisant chemin, dans un silence de mort, des bruits étranges commençait à se faire entendre, planant sur la forêt comme un raz-de-marrée sur une mer calme.Le vent sifflait entre les arbres, profitant de chaque creux pour s'engouffrer, provoquant un son aigu.Tsimi attendit que celui-ci se calme pour mieux repérer la source du bruit non identifié.Tout droit.La première intuition est souvent la bonne.Il emprunta une ligne plus ou moins droite où les arbre n'avait pas élu domicile.Cette ligne débouchait sur une sorte de clairière assez dégagée.On pouvait voir le ciel qui se confondait avec la blancheur du sol.Un taché noire redescendit sur terre et vint se poser sur l'épaule de Tsimi.Le Nain avait presque oublié Orn, dans l'œil duquel passait une lueur sauvage.

Et voilà la source du bruit: des êtres noirâtres s'activaient, essayant vainement d'allumer un feu.Ah sa grande stupéfaction, ces êtres faisaient partit de la race maudite pas les Nains( non pas des Elfes) : des Orcs.Déjà dans l'esprit du Nain se tramait une ruse, ou, devrai-je dire, un plan de guerre pour faire regretter à ces créatures d'être nées.

**Quel merdier aujourd'hui... Non mais il fait un temps, juste horrible. Je me les cailles ici. Il fait trop froid je vais finir par geller sur place.**

Maintenan vous savez ce que pense Denorym. Je pense aussi qu'il va finir par mourir si ça continue comme ça, mais bon vous le connaissez tout comme moi : il arrive toujours à se sortir du pétrin dans lequel il s'est fouré. Vous vous rappelez de la fois où il était parti dans les montagnes et où il s'était fait avoir par un brigand ? Non ? Rhooo... Bon ben je vais pas vous refaire toute l'histoire mais en résumé ce jour là il avait failli mourir de froid, mourir transpercé et pour finir mourir à cause d'une force des plus étranges. Une trés belle journée non ? Disons nous qu'il en a vu d'autres le petit bonhomme écailleux.

Il avançait comme ça dans la neige. Le pas assez lent, les bras tentant de réchauffer son torse. Bien emmitouflé dans son écharpe il tentait de vaincre le froid. Fyrn quand à lui ne semblait pas avoir de problèmes. Remarque peut être un : rester concentré sur son maitre. Pourquoi je dis celà ? Tous simplement qu'une quantitée énorme d'animaux, de bruits d'odeures en tous genre l'éloignaient de son maitre. Un peu de neige sur le dos, le chien revenait toujours vers son maitre qui vacillait de plus en plus, bientôt ses doigts ne répondraient plus...

Gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, Pof' ! Quelque chose d'innatendu vint troubler la marche -pénible- du saurien, quelque chose ou quelqu'un ? Bonne question tous ce qui est sûr c'est que Denorym est maintenan le nez par terre et plongé dans un sommeil assez profond dirait-on. Les lechouilles de Fyrn et ses aboiements n'en firent rien il était tombé dans un trou. Un trou ? Oui une sorte de fossé laissé par le passage d'un être assez lourd -pour ne pas dire gros- assez large aussi, mais aux pieds assez petits... Un nain ou un orc ? Ah un poil roux vient d'éliminer une des deux possibilité -a vous de deviner laquelle. Autant dire que ce coup-ci il a encore fait fort le Deno', franchement, quelle idée de tomber dans les pommes en plein milieu d'une plaine ? Qui viendrait le voir ? Un chien, ça c'est sûr mais quelqu'un de censé, de réfléchi aimant et aidant son prochain. Je sais : il ne faut pas trop en demander.

Bientôt la neige recouvra le corps endormi du saurien dont la vie qui avait pris place en lui commençait à le quitter. Le chien quand à lui cherchait un moyen de rammener son maitre à la raison -ou a la vie, au choix. Là en face de lui, une silhouette avançait vers Fyrn, seul et unique -survivant ?- euh... Et bien Fyrn le seul et unique "non endormi" nous allons dire... Bientôt une torche et une silhouette assez sombre sur laquelle on distingue tout de même quelques couleures : du vert et du marron. Fyrn eut beau abboyer, l'immense bête pris Denorym sous le bras et revint sur ses pas. Tous le long de la route, les japements du chien rythmaient la marche du kidnapeur.

Pas à pas, dans l'indifférence la plus totale, le kidnapeur poursuivait son chemin, Fyrn abboyant et tentant de le mordre à plusieurs reprises. Bientôt ils arrivèrent à l'orée du bois. Sale temps pour les saurien non ? Une tempête et maintenan un enlêvement... Une journée qui commence mal fini toujours mal. Fyrn tentait de ralentir la marche du kidnapeur, mais un chien peut-il vraiment faire quelque chose dans ces conditions ? Le chien sauta et parvint à morde l'oreille de l'inconnu. Celui-ci pesta et jetta le chien dans les fourés. D'une voix rauque, grave et cassée il hurla sur Fyrn.

Sale clebs ! Je dois ramener le repas pour les frangins ! Rhag'Nork Gur'hi !

Puis il continua sa route. Vu son laguage incompréhensible, le kidnapeur est sans nul doute un orc...

[HRP : Je répondrais aussi vite que possible mais ne vous attendez pas à une réponse avant dimanche prochain, c'est un peu pour ces raisons que j'ai fait pour que Deno' soit endormi. Bon RP !]

Rhag'Nork Gur'hi !
Aheneus dressa l'oreille à ce son, et ce langage d'un autre temps (pour lui) le tira de son sommeil léger. Ne sachant pas exactement s'il s'agissait d'un bruit réel ou onirique, il hésitait à s'en rapprocher. Mais sa curiosité prit le dessus, et il se dirigea vers la source du bruit.

Déblayant la neige devant lui à grands coups de bâton (au bout duquel une large pierre plate était accrochée), il progressa à bonne allure compte tenu des conditions, et arriva finalement devant une piste laissée par un individu lourd et de bonne taille, à en juger par sa profondeur. Se demandant s'il devait suivre ou non ces traces, il observa un peu et remarqua alors des traces plutôt inattendues : des pattes de chien. Dès cette découverte il chercha, fébrile, des indices de ce qu'il n'osait encore croire. Cependant des poils confirmèrent l'identité d'au moins deux des individus qui ont utilisé cette voie. Cependant, Denorym n'avait pas la carrure nécessaire pour laisser un tel passage derrière lui, et Aheneus n'avait encore jamais entendu un lézard parler Orc… ce qui laissait supposer la présence d'un troisième être. Et comme les Orcs ne sont spécialement réputés pour leur convivialité, et que de plus aucune patte d'homme-lézard n'était visible, la situation devint relativement claire au demi-orc : son mentor avait été enlevé.

Il suivit alors les traces jusqu'à retourner d'où il s'était échappé : le campement orc.

Les orc était, de ce que Tsimi pouvait voir du groupe, environ un dizaine.Un peu beaucoup pour attaqué seul, comme ça, en fonçant dans le tas.Tsimi était couché à même le sol, dans la neige qui ne mouillait plus ses vêtement étant trop gelée.A travers les buisson, quelque chose qu'on pourrait qualifier de camp, des orcs en train d'essayer de démarrer un feu.Par ce temps évidemment, ça leur prendra un certain temps avec le vent et la neige qui ne cesse de tomber.Enfin, si cela peut les distraire assez que pour que le Nain puisse attaquer en bénéficiant de l'effet de surprise..

A pars le couteau que certain portaient à la ceinture, Tsimi ne ou voir aucune arme, ce qui ne veut pas forcément dire qu'il n'en possèdent pas.Méfiance est mère de prudence, qu'on dit.Il faudra tout de même prendre des risques, mais des risques calculés.Premièrement: ne pas se faire encercler, c'est le meilleur moyen de perdre toute liberté de mouvement.Pour ça, il faudrait trouver un stratagème permettant d'occupé une partie des ennemis pendant que Tsimi se fait les premiers.
Deuxièmement: profité au maximum de ses avantages.Quel sont-ils?Et bien tout d'abords l'effet de surprise, mais également le fait qu'ils sont à genoux dans la neige et, a priori, sans arme sous la main.Mais surtout, Tsimi avait un avantage de plus en poche- ou plutôt en mais pour être précis- : Orn.Lors de l'entrainement , on lui avait appris certaine chose à faire et à ne pas faire en cas d'attaque.On lui avait appris à faire peur mais aussi à ne pas avoir peur devant l'ennemi.Or il s'avère que, dans le cas présent, cette technique pourrait être utile.Il suffirait que l'oiseau aille distraire les orcs pendant que Tsimi chargerait sur eux.Dans sa tête se bousculaient plusieurs idées mais cette dernière lui semblait la plus efficace.

Le nain passa sa main sur les ailes d'Orn, commençant par la tête pour arriver sur les plumes de la queue.Que Phaïstos soit avec lui...

Il se releva en contrôlant sa respiration pour la faire la plus discrète possible et ferma les yeux un instant.Il ne sagissait pas de les rater.Il repensa à certaine chose dont je ne ferait pas la liste maintenant, un jour peut-être..
Il contourna la clairière pour trouver l'endroit idéal.Et voici justement que celui-ci se présenta devant lui.Assez de place pour passer et pour lancer l'oiseau, entre deux arbres?L'endroit parfait car, en plus il savait se dissimuler et ainsi n'apparaitre qu'au dernier moment.Il tendis le bras après avoir empoigner sa bonne vieille hache.L'oiseau s'envola dans un battement d'aile rapide et presque insonore.L'oiseau passa au-dessus du feu et surpris les monstres.Orn s'éloigna puis revint en flèche.Il exécuta cette opération plusieurs fois alors que les orcs se levait d'un bon.Orn piqua sur l'une des créature , toute griffes dehors et alla les planter cruellement dans les yeux de sa victime.Celui-ci hurla.Tsimi aussi hurla.Il lançait l'assaut, brandissant sa hache, courant droit sur l'ennemi.

Aheneus observait les orcs s'affairer autour de leur feu lorsqu'un cri déchira la nuit. Sursautant, il chut de son perchoir dans les branches d'un pin juste aux pieds de deux verdâtres en train de battre leurs flancs. Dégainant son poignard, il le plongea dans l'artère fémorale du plus proche, qui s'effondra dans son sang, pour ensuite sauter sur le deuxième. Malheureusement, il avait sous-estimé son adversaire qui para la lame avec son avant-bras, ne récoltant qu'une légère estafilade. Le demi-orc n'eut que le temps de se baisser avant qu'un coup de poing le vise, mais il ne fut pas assez rapide pour esquiver le genou qui percuta son abdomen avec suffisamment de force pour le décoller de terre. Le souffle coupé, il fit des moulinets de son bras armé, mais l'orc se contenta d'un revers de la main pour lui faire lâcher son poignard, avant de lui expédier un direct dans la mâchoire qui lui fit voir des étoiles. Il le saisit ensuite à bras-le-corps pour le lancer contre un arbre proche, mais le genou du chasseur lui fit regretter de n'avoir pas protégé son entre-jambe.

À genoux tous les deux, ils se relevèrent plus ou moins en même temps, mais la vivacité de l'orc failli coûter la vie à Aheneus, car la pierre qu'il lui lança lui frôla le crâne. Distrait, l'hybride ne vit pas venir le coup qui lui atteignit l'épaule, lui faisant faire un quart de tour. Se reprenant, il réussit toutefois à esquiver les deux suivants, avant de répliquer en profitant de l'élan de son ennemi : son coup de pied frappa la poitrine, le jetant en arrière et son poignard, manquant de peu la bouche, sa cible, l'éborgna. Poussant un mugissement de douleur, l'orc se jeta au sol et faucha Aheneus de ses deux jambes. Toutefois, le chasseur fit une roulade au-dessus de son adversaire et se releva dans la foulée, lorsqu'il sentit une poigne de fer autour de sa cheville. L'orc se releva à son tour, jetant le métisse au sol avant de l'envoyer percuter un arbre à plusieurs mètres de là. Secouant la tête, Aheneus vit avec horreur son ennemi, armé du poignard qu'il avait laissé tomber, s'approcher de lui en souriant de tous ses crocs.

Soudain, une boule de poils mêlée de neige percuta la jambe du verdâtre, faisant jaillir le sang. Grimaçant, les yeux écarquillés par l'incompréhension, il grogna et regarda sa cheville blessée. Mais le temps qu'il saisisse qu'il pouvait être utile d'attaquer la bête qui lui tailladait la chair, une flèche perfora son torse, et une deuxième son crâne. Son ennemi enfin hors de combat, Aheneus s'approcha et, essoufflé, récupéra ses flèches et son poignard avant de remercier chaleureusement Fyrn, qui venait sans doute de le sauver d'une mort barbare…

[HRP]Déno, tu m'en veux pas si je t'emprunte Fyrn ? [/HRP]

Comme on peut l'imaginer, le choc fut violent.Le premier orc n'eut même pas le temps de réagir alors que le fer de hache lui fendait déjà la tête.Il s'écroula.Tsimi pivota et engagea la combat contre un ennemi autre plus réactif: Un coup de pied puissant dans le ventre et Tsimi tomba à genoux, haletant.A peine le temps de reprendre son souffle que l'orc, qui mesurait au moins une fois et demi la taille du nain, se jeta sur lui, poignard en main.(c'est là qu'on se rappelle ses cours de lutte.Une jambe par dessus pour le retourner, on se dégage et la situation s'inverse.Tsimi sorti sa lame et l'enfonça sans hésiter dans la gorge du monstre.Celui-ci eut un gargouillement immonde avant de s'immobiliser.Plus coriace celui-là.Le Nain se releva et balaya la clairière du regard en un bref instant.Le suivant était là.Tsimi semblait enragé, animé par un profond désir de vaincre et de faire couler le sang noir.Il se jeta sur l'orc en face de lui, hache brandie, hurlant à tout qui voulait l'entendre, plein de hargne.Le Nain abaissa sa hache pour esquivé une première fois.Un tour sur soi-même pour le coup suivant et c'est à lui de répliquer.Étrange, cet orc avait visiblement suivis un entrainement militaire, ce qui est rare pour cette race.Qu'importe, qu'ils meurent tous jusqu'au dernier!

Sur la forêt, le vent souffle, la nuit se fait sentir, la mort aussi.Sur la forêt, le silence se fait presque dérangeant.Pourtant dans ses entrailles se déroule un combat sans pitié.Le sang, rouge ou noir, souille la neige immaculée.

Aujourd'hui il fait beau, il fait chaud, nos compagnons sont ensemble sur une belle plage paradisiaque qui nous fait penser que l'été arrive. Ils s'amusent tous ensemble, là-bas : quelques filles à l'horizon. Les trois dieux de beauté s'avance vers ces êtres gracieux qui ne demandent pas mieux que d'être en leur compagnie. Une longue discussion calme et posée s'engage puis ils finissent par rire, s'amuser et passer un bon moment... Bon vous aurez compris je dis ici tout le contraire de ce qui se passe aujourd'hui. Les trois amis, dans le froid se démènent avec des sales bêtes puantes, malodorantes, infâmes, sâles, hideuses, barbares et je vais m'arêter ici pour leur description vous aurez deviné ces bêtes c'est des orcs -quelle foule d'adjectifs pour la même personne ! Inutile aussi de préciser que lorsque j'ai utilisé le terme "dieux de beauté" c'est bien le seul qui s'applique ici à nos trois compagnons du nom de Tsimi, Aheneus et Denorym -comment ça, changer de lunettes ?

Deno' toujours trés en forme... Bon j'arete avec les antiphrases... Denorym, toujours dans ses rêves avec on se sait quoi, on ne sait où -mais on a notre petite idée là dessus- était tombé le nez dans la neige fraiche après que son apprenti ait rêglé son compte a la sale bestiole qui avait dans l'idée d'en faire son repas. "Le chasseur chassé" résume bien cette petite scènette pleine d'action et de romantisme, l'amour que lui porte Fyrn aura permi en partie de le sauver. Mais encore faut-il qu'il se réveille le gros feignant !

Pour résumer, Denorym est devenu un gros paquet de viande assez fraiche -au sens propre comme au sens figuré- le nez dans la neige, la langue pendante il est tombé dans les pommes. Tout le monde est actif ici, sauf un et comme par hasard c'est Deno' ! Mais quelle idée aussi pour un saurien d'aller chasser en pleine tempête ?

Suivant Fyrn qui le tirait par le bas de ses chausses, Aheneus arriva à un talus de forme vaguement oblongue. Voyant que le chien grattait ce tas de neige fraîche, le demi-orc s'y mit également à grandes brassées, et découvrit assez rapidement un corps écailleux d'une jolie couleur bleutée… Réalisant aussitôt que son mentor risquait sa vie sous cette température proche de la liquéfaction du méthane (ah, j'exagère ?), il le tira vers le lieu du combat, le plaça entre les deux cadavres vert mousse et frotta vigoureusement les parties qui dépassaient. Il fut tenté d'écorcher Fyrn pour couvrir l'homme-lézard de sa fourrure, mais se ravisa et préféra utiliser à cet effet le cuir qui habillait les orcs.

Ayant entendu des bruits caractéristiques un peu plus loin à l'Est… euh, non au Nord… enfin bref, sur sa droite, il se dirigea dans cette direction, se fiant à son sens inné de l'orientation. Toujours est-il qu'il arriva rapidement là où il le désira, un peu trop rapidement d'ailleurs puisqu'il percuta un orc dans le dos qui l'entraîna dans sa chute. Entendant un sifflement un peu trop familier, il recula précipitamment à quatre pattes. Ouvrant les yeux, il vit le fer d'une hache à environ trois centimètre de ses yeux. Se relevant, il vit une boîte de conserve barbue et légèrement sanguinolente le regarder, l'air surpris. Avisant l'orc qui se jetait sur le nain par derrière, Aheneus sauta au-dessus de Tsimi et son épaule fracassa le nez et la mâchoire du pauvre petit machin vert sans défense de deux mètres trente en face de lui.

Après avoir achevé l'orc il fut surpris par un être qui avait déboulé sur la clairière et manqué le faire tomber.Tsimi cru d'abord que cette attaque venait d'un autre orc mais à sa grande surprise, ce n'était pas le cas.En rabattant sa hache il avait aperçut un homme ou quelque chose qui y ressemble.Même ne l'ayant vu qu'une fraction de seconde, il s'agissait d'un tête connue.Il frappa l'orc jusqu'à ce qu'il expire pour de bon puis se retourna.En effet c'était bien quelqu'un qu'il connaissait, mais celui-ci étant au prise avec un monstre, le Nain reporta l'identification à plus tard abattit , un sourire au lèvres, le monstre.Voila une nouvelle facette de Tsimi qui ne s'était pas encore révélée: Tsimi aime faire giclé le sang.Oui, c'est vrai qu'on la beaucoup vu auparavant mais pas de cette manière.Il frappait désormais sans pitié, cruellement, une lueur bestiale dans le regard, juste la plaisir intense de tuer.Il s'acharnait sur la pauvre créature meurtrie sous les coups de haches mal placés, pour faire mal sans tuer.Il frappait sans relâche et riait d'un rire qu'on ne lui connaissait pas.Son côté mauvais prenait le dessus.Les larmes coulaient à présent sur ses joues bleuies.On aurait dit qu'il faisait sortir quelque chose de son corps qu'il avait refoulée trop longtemps.La haine.Il serait les dents en s'attaquant au autres orcs qui fuyaient devant telle barbarie.Tsimi hurlait comme un possédé.Quelle est cette chose qui l'habite et qui ne sort pas?

*Sort!Sort maudit chien!Va en Enfer!Crève et souffre sous mes coups!Tu ne peux rien faire, tu vas payer maudit chien! *

Tsimi sauta sur un autre orc, plus ou moins la même taille que lui, qui courait déjà vers la forêt.Il le plaqua au sol avec violence et l'égorgea sans la moindre émotion.Il semblait calmé mais toujours aussi déterminé.Se relevant il continuait à trucider tout ce qui bougeait autour de lui, ne pensant même plus à l'être qui était sortit du bois.Il les massacrerait tous jusqu'au dernier.

Apparemment, le nain était remonté… Le voyant massacrer les orcs plus vite qu'ils ne sortaient de leurs tentes avachies par la tempête, le jeune chasseur décida de l'utiliser comme écran. Dans l'état où il était, il ne sentirait de toutes façons pas une flèche le toucher, et on pourrait ensuite prétendre qu'un orc l'avait atteint, même si c'est peu crédible. Aheneus banda donc son arc, et tira les orcs autour du nain. Étant donné que dès que l'un d'entre eux se détournait du berzerk à la hache, il se retrouvait amputé d'un mètre de jambes, les verdâtres s'inquiétèrent plus du nain que de l'hybride, qui décochait flèche sur flèche en priant de ne toucher que de l'orc…

Une flèche finit par atteindre Tsimi, mais elle fut déviée par casque de fer et retomba au sol, la pointe brisée. Troublé, Aheneus n'entendit la massue qu'au dernier moment, et roula au sol, évitant de justesse l'attaque d'un mastodonte atrabilaire armé en tout pour tout d'une branche de la taille d'un enfant de trois ans. Dégainant son poignard, l'hybride feinta à droite et perça le flanc gauche, faisant gicler le raisiné. Il se retira et vit le bois à quelques centimètres de son front, avant de voltiger puis retomber dans la neige, des étoiles plein la vue et un goût de fer dans la bouche.

Au bout de plusieurs secondes, le chasseur put se relever. Apparemment, l'orc l'avait cru mort, et son cadavre reposait à côté du nain, lui-même à genoux dans la neige, couvert d'un sang qui n'était pas le sien et serrant le manche de sa hache entre ses mains.

Tsimi avait lâche sa hache ensanglantée au sol, dans la neige, pour courir plus vite et rattraper un orc qui s'enfuyait.Il le plaqua au sol, ventre contre terre et l'étrangla proprement.L'infâme créature expira dans un soupir rauque abominablement long.Le Nain sentait une chaleur dans ses entrailles, une rage guerrière qu'il n'avait pas vraiment identifiée.Mais cette chose resterait probablement un mystère si elle ne se représentait plus.Elle gagnait ses bras puis ses jambes, puis sa tête.Il ne pensait même plus, tout ce qu'il faisait devenait automatisme: frapper, achever, fracasser.Cogner jusqu'à ce que mort s'en suive, dans la douleur et les pleurs, sans pitié ni compassion.Sans émotion aucune.Se battre et survivre, se battre et mourir, qu'importe à la fin?La mort nous attend tous sans exceptions jamais.Tsimi eu la tête qui tourne, un instant, puis les idées subitement limpides et claire.Une seul volonté: envoyer toute vie alentour en Enfer!

Le Nain, le souffle coupé, réalisait se qui venait de se passer à l'instant.Un coup de pied puissant dans le sternum le projeta à terre.La chaleur s'enfuyait, la rage avec.Il n'avait plus de force ni cette puissante volonté de vaincre.Il se sentit subitement faible et luttait contre la peur.

Peur?!Ça ne te ressemble pas ça..Oh que non, ça ne te ressemble pas.Tu n'es plus toi même, tu es un autre ..revient à toi si tu veux survivre.Il ne reste plus qu'un chose à faire à cette créature pour t'achever.On dirait que le vent tourne, tu ne trouve pas?Alors, tout ça n'était donc qu'un coup de chance...et cette chaleur que tu ressent?N'était-ce qu'une illusion qui te donne un instant du courage?

La neige tombait alors plus fort, sans s'arrêter.Ce qu'on pouvait voir l'instant d'avant s'était soudain recouvert d'un fine couche duveteuse et glacée.Le soir galopait sur la plaine emplissant chaque creux de ténèbres.Il fera bientôt nuit.

Tsimi était couché par terre, les jambe légèrement repliées vers lui.Et c'est là qu'il eu un déclic qui lui sauvera peut-être la vie.De sa botte dépassait sa lame cachée, bien utile dans des moments pareils.Il fit glisser sa main le long de sa courte jambe.Elle arrivait au genoux et le Nain fixait toujours l'orc, l'orc fixant toujours le Nain.Cet échange de regard haineux n'était là que pour essayer d'impressionner l'autre, un peu comme le feraient deux animaux se disputant une femelle.Les doigts gourds de Tsimi frollèrent le manche métallique du couteau.Il poigna dedans doucement pour ne pas se faire remarquer et le tira de son fourreau cousu à l'intérieur de la botte.A cette instant, le Nain sauta au cou de son adversaire en y mettant toute sa rage.L'instant d'après, l'orc compris que la séance d'intimidation était terminée et brandit sa massue pour abattre le Nain.Trop tard pour lui, il chu, emporté par le Nain qui lui enfonça sans tarder la lame dans le ventre.Le montre eu encore la force de lutter et le plaqua à son tour contre terre.Puis se fut au tour du Nain.Par chance l'orc n'était pas très habile à la lutte et Tsimi pu extirper le poignard du corps de son ennemis et le renfoncer, cette fois ci dans la gorge.Il l'enfonça jusqu'à la garde et déjà un regard vitreux le fixait.Le Nain soupira de soulagement mais ne se releva pas.Il en avait plus la force.Il s'écroula dans la neige et ferma les yeux, doucement.

Aheneus ramassa le corps du nain, et siffla pour appeler Fyrn. Celui-ci arriva en sautillant, reniflant ci et là, flairant la main de Tsimi pour repartir d'où il était venu, entraînant à sa suite le demi-orc. Lorsqu'il revint près du corps du chasseur, il les déposa côte-à-côte, et repartit vers le camp orc. Lorsqu'il revint, il portait sur ses épaules toute la nourriture qu'il avait pu trouver. Allumant un feu rapidement, il y plaça trois morceaux de viande, en jeta un à Fyrn et s'engagea un peu dans les sous-bois pour trouver du bois un minimum sec.

Le rideau clos de ses paupières le plongeait dans une obscurité relative, sans qu'on puisse dire qu'il voyait, il pouvait distingué certaine ombres, mais très vaguement;il poussa un gémissement lorsqu'il fut transporté, à son insu un peu plus loin , en dehors de la clairière où gisait de nombreux cadavres décapités, écervelés, écorchés vif, éventrés et égorgés,tous plus ou moins morts ou agonisants.Bientôt les loups polaires de délecteraient de ce festin de démons fraîchement saignés, barbouillant leur pelage blanc immaculé de sang rouge vif ou noirâtre tournant au vert, spectacle qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie...

Sur l'immense plaine, la nuit tombait de plus en plus et la pénombre obscurcissait les bois, les rendant mystérieux, inquiétants.Tout le monde sait bien qu'il n'est jamais prudent de se balader dans la forêt en pleine nuit...et encore moins dans l'état dans lequel Tsimi était à ce moment.

Orn volait haut dans le ciel, tournoyant autour de son maître, mais trop haut pour qu'on puisse le voir, comme d'habitude.Il était inquiet, les animaux sentent quand les homme vont mourir, le plupart du temps.Mais là rien.Aucun pressentiment, plus de sixième sens.Dans le reflet de ses yeux on pouvait lire une certaine crainte, peur de l'inconnu.Il avait suivit la scène, qui en fait n'avait durée que quelques minutes.Cette férocité digne d'un ours, cette sauvagerie sans limite, c'était sûrement ça le plus effrayant.Une énergie maléfique, cette rage, cette haine, ce goût du sang, cette envie de sang et de mort, quel chose étrange.Alors l'homme est-il le seul à pouvoir vivre plusieurs minutes sans aucune émotion, sans pitié, sans rien du tout?difficile à croire mais pourtant vrai.Malheureusement vrai.Car pour le tueur, que l'on appelle berserk quelque fois, la violence n'est pas que physique, elle est surtout psychologique.

Orn qui s'était posé un instant sur la cime d'un arbre mort s'envola et piqua vers le sol.Et là, surprise...

La neige crépita près d'un arbre mort, tel un broiement d'os. Rien ne se distinguait dans la pénombre. Seul un grognement et le bruit d'une masse s'enfonçant successivement dans la neige étaient perceptibles. Mais ce peu d'information n'échappa pas à Tsimi et Aheneus qui se tournèrent dans cette direction.
Soudain une flèche partit dans leurs direction, suvit de la charge de Fenrys, un loup gigantesque tel un sanglier et vif tel un guépard. S'en suivit la charge d'un elfe noir vétu d'un toge qui tout en courant vers eux, raccrocha son arc sur son dos et saisit sa lame.